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(3 mai 1917 ,Pacé (Ille-et-Vilaine) - 9 avril 1943 à Berlin-Charlottenburg ) | (3 mai 1917 ,Pacé (Ille-et-Vilaine) - 9 avril 1943 à Berlin-Charlottenburg ) | ||
[[Fichier:Gerbohay.png|250px|right|thumb|Marcel Gerbohay (photo Jean-Baptiste Naudet)]] | [[Fichier:Gerbohay.png|250px|right|thumb|Marcel Gerbohay (photo Jean-Baptiste Naudet)]] | ||
Marcel vécut son enfance à la métairie de ses parents, à la Touche-Milon, à [[Pacé]]. Après avoir appris le métier de jardinier, il entra, en 1934, au séminaire de Saint-Ilan (Côtes d’Armor,Côtes-du-Nord ). Il fit connaissance d’un autre séminariste, Maurice Bavaud, né à Neuchatel (Suisse). Dans les années de la montée de l’Hitlérisme en Allemagne, Marcel Gerbohay projeta un attentat contre Hitler dont Maurice Bavaud serait l’exécutant. Gerbohay réussit à convaincre son ami de la nécessité d’un attentat. Il rejoignit ensuite le petit séminaire de | Marcel vécut son enfance à la métairie de ses parents, à la Touche-Milon, à [[Pacé]]. Après avoir appris le métier de jardinier, il entra, en 1934, au séminaire de Saint-Ilan (Côtes d’Armor,Côtes-du-Nord ). Il fit connaissance d’un autre séminariste, Maurice Bavaud, né à Neuchatel (Suisse). Dans les années de la montée de l’Hitlérisme en Allemagne, Marcel Gerbohay projeta un attentat contre Hitler dont Maurice Bavaud serait l’exécutant. Gerbohay réussit à convaincre son ami de la nécessité d’un attentat. Il rejoignit ensuite le petit séminaire de Châteaugiron. En octobre 1938, à Munich, se posant en supporter nazi enthousiaste venu de Suisse pour voir Hitler pour obtenir un bon emplacement, Bavaud sort un petit pistolet Schmeisser de calibre 6,35 mm acheté à Bâle mais ne tire pas car il est trop loin d'Hitler et gêné par les spectateurs devant lui qui font le salut hitlérien. Bavaud tenta de s'approcher d'Hitler, à Berchtesgaden, dans les jours qui suivirent mais abandonna. | ||
Marcel Gerbohay rejoignit la zone libre en 1940 mais, lors d’un retour chez sa mère, à Pacé, dénoncé par des collaborationnistes, il fut arrêté le 1er janvier 1942, à 6 heures du matin, par la Gestapo et interné à la [[prison Jacques-Cartier]], à Rennes, jusqu’au 17 février 1942 d'où il fut transféré à la prison de la Santé, à Paris, le 13 septembre 1942. | Marcel Gerbohay rejoignit la zone libre en 1940 mais, lors d’un retour chez sa mère, à Pacé, dénoncé par des collaborationnistes, il fut arrêté le 1er janvier 1942, à 6 heures du matin, par la Gestapo et interné à la [[prison Jacques-Cartier]], à Rennes, jusqu’au 17 février 1942 d'où il fut transféré à la prison de la Santé, à Paris, le 13 septembre 1942. |
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