« Nuit du 30 juin 1944, des miliciens pour assassiner des Rennais » : différence entre les versions

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Mais la Milice ne pouvait laisser passer l’assassinat de ce chef milicien et, par mesure de représailles, cent cinquante assassinats de citoyens avaient été décidés  dans toute la France.  Sept étaient prévus pour Rennes. Sur cette liste, figurent le maire de la Ville [[François Château]], son secrétaire général Gaëtan Hervé<ref>[[boulevard Gaëtan Hervé]]</ref>, [[Pierre Lemoine]], greffier près de la Cour d'appel, [[Louis Volclair]], conseiller municipal radical-socialiste, '''Oscar Leroux''', ancien adjoint au maire radical-socialiste, le commandant [[Eugène Quédillac]] et le [[Docteur Roger Maruelle]].
Mais la Milice ne pouvait laisser passer l’assassinat de ce chef milicien et, par mesure de représailles, cent cinquante assassinats de citoyens avaient été décidés  dans toute la France.  Sept étaient prévus pour Rennes. Sur cette liste, figurent le maire de la Ville [[François Château]], son secrétaire général Gaëtan Hervé<ref>[[boulevard Gaëtan Hervé]]</ref>, [[Pierre Lemoine]], greffier près de la Cour d'appel, [[Louis Volclair]], conseiller municipal radical-socialiste, '''Oscar Leroux''', ancien adjoint au maire radical-socialiste, le commandant [[Eugène Quédillac]] et le [[Docteur Roger Maruelle]].


C’est  dans la nuit du 30 juin que la mesure fut exécutée à Rennes, alors que le crépuscule s’assombrissait. Des miliciens  s’étaient chargés des exécutions,  appartenant au C.E.N.S., le Cercle d'études national-socialiste  de{{w| Raymond du Perron de Maurin}}  (journaliste collaborateur qui s'enfuira en Allemagne et sera fusillé en 1946). L’ancien maire, François Château , est introuvable car il a fui début juin, réfugié dans la Sarthe.  [[Eugène Quédillac]] et le [[Docteur Roger Maruelle]] ne sont pas trouvés.
C’est  dans la nuit du 30 juin que la mesure fut exécutée à Rennes, alors que le crépuscule s’assombrissait. Des miliciens  s’étaient chargés des exécutions,  appartenant au C.E.N.S., le Cercle d'études national-socialiste  de {{w| Raymond du Perron de Maurin}}  (journaliste collaborateur qui s'enfuira en Allemagne et sera fusillé en 1946). L’ancien maire, François Château , est introuvable car il a fui début juin, réfugié dans la Sarthe.  [[Eugène Quédillac]] et le [[Docteur Roger Maruelle]] ne sont pas trouvés.


Oscar Leroux a un long passé de politicien et de militant, il a été premier adjoint au maire de Rennes. Habitant une maison avec jardin dans le quartier Sévigné, venait juste de se coucher lorsque plusieurs coups de sonnettes retentissent. Il ouvre alors les volets de la chambre, située au premier étage et demande ce qu'on lui veut. Par intuition, il refuse de descendre et aperçoit des hommes qui pénètrent dans sa propriété. Sa fille commet l'imprudence d'ouvrir la porte d'entrée au moment où son père descend l'escalier. Les miliciens vont sans doute tirer quand un groupe de policiers arrive. Les assaillants protestent de leurs bonnes intentions et s'en vont mais de la rue un coup de feu est tiré sur Oscar Leroux qui est seulement blessé à l'épaule.  Les plaques du [[boulevard Oscar Leroux]]  portent l’inscription : ''Oscar Leroux, (1878 - 1948) "victime de l'occupation allemande"'', ignorant l’action des miliciens.
Oscar Leroux a un long passé de politicien et de militant, il a été premier adjoint au maire de Rennes. Habitant une maison avec jardin dans le quartier Sévigné, venait juste de se coucher lorsque plusieurs coups de sonnettes retentissent. Il ouvre alors les volets de la chambre, située au premier étage et demande ce qu'on lui veut. Par intuition, il refuse de descendre et aperçoit des hommes qui pénètrent dans sa propriété. Sa fille commet l'imprudence d'ouvrir la porte d'entrée au moment où son père descend l'escalier. Les miliciens vont sans doute tirer quand un groupe de policiers arrive. Les assaillants protestent de leurs bonnes intentions et s'en vont mais de la rue un coup de feu est tiré sur Oscar Leroux qui est seulement blessé à l'épaule.  Les plaques du [[boulevard Oscar Leroux]]  portent l’inscription : ''Oscar Leroux, (1878 - 1948) "victime de l'occupation allemande"'', ignorant l’action des miliciens.
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