« Opéra » : différence entre les versions

Aucun changement de taille ,  6 février 2016
m
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
mAucun résumé des modifications
Ligne 6 : Ligne 6 :
Le théâtre de Rennes dont l'architecte fut Charles Millardet  a été bâti par Pierre Louise à l'emplacement de l'ancienne ''place aux Arbres'' qui faisait face à l'hôtel de ville, côté est de la [[place de la Mairie]]. Cette place, remblayée avec des décombres de l'[[incendie de 1720]] était plantée de tilleuls.  Il a été renommé "Opéra" dans les années 80 du 20e siècle.
Le théâtre de Rennes dont l'architecte fut Charles Millardet  a été bâti par Pierre Louise à l'emplacement de l'ancienne ''place aux Arbres'' qui faisait face à l'hôtel de ville, côté est de la [[place de la Mairie]]. Cette place, remblayée avec des décombres de l'[[incendie de 1720]] était plantée de tilleuls.  Il a été renommé "Opéra" dans les années 80 du 20e siècle.


Concernant le projet de théâtre, en séance du 13 mai 1831, le maire [[Philippe Jouin]] déclarait :"L'administration à laquelle j'ai succédé ( NB : celle de [[Louis de Lorgeril]]) crut devoir pour des raisons particulières en différer la création. Rennes qui réunit dans son sein la jeunesse des écoles de droit et de médecine et une garnison nombreuse ne peut être privé plus longtemps d'un établissement de cette nature." Ce choix n'est pas un simple règlement de comptes, il s'insère dans une option plus vaste :  faire de Rennes une capitale intellectuelle et relancer le commerce.<ref>  ''La bourgeoisie et le  pouvoir culturel  à Rennes au XIXe siècle'', par Marie-Claire Mussat. Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne. Tome LXVIII - 1991</ref>
Concernant le projet de théâtre, en séance du 12 mai 1831, le maire [[Philippe Jouin]] déclarait :"L'administration à laquelle j'ai succédé ( NB : celle de [[Louis de Lorgeril]]) crut devoir pour des raisons particulières en différer la création. Rennes qui réunit dans son sein la jeunesse des écoles de droit et de médecine et une garnison nombreuse ne peut être privé plus longtemps d'un établissement de cette nature." Ce choix n'est pas un simple règlement de comptes, il s'insère dans une option plus vaste :  faire de Rennes une capitale intellectuelle et relancer le commerce.<ref>  ''La bourgeoisie et le  pouvoir culturel  à Rennes au XIXe siècle'', par Marie-Claire Mussat. Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne. Tome LXVIII - 1991</ref>


Il fut  inséré dans un ensemble immobilier comprenant des logements et une galerie à fonction marchande  à l’arrière, qu'on appelait ''Galeries Méret'' comportant en 1904 "de superbes magasins et de beaux cafés."<ref> ''Rennes et ses environs'', guide illustré, Adolphe Orain. éd. Bahon-Rault - 1904]]</ref> Son avancée répond au creux de la mairie dessiné par Jacques Gabriel.<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 25</ref>
Il fut  inséré dans un ensemble immobilier comprenant des logements et une galerie à fonction marchande  à l’arrière, qu'on appelait ''Galeries Méret'' comportant en 1904 "de superbes magasins et de beaux cafés."<ref> ''Rennes et ses environs'', guide illustré, Adolphe Orain. éd. Bahon-Rault - 1904]]</ref> Son avancée répond au creux de la mairie dessiné par Jacques Gabriel.<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 25</ref>
24 045

modifications