« Parc du Thabor » : différence entre les versions

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Nous franchissons la grille et nous nous trouvons dans la promenade du Thabor. C'était, avant la Révolution, le jardin particulier des moines Bénédictins établis dans les bâtiments de l'abbaye de Saint-Melaine, occupés aujourd'hui par l'Hospice des vieillards. L'entrée de la promenade existait autrefois tout à fait au nord, dans l'ancienne ruelle de la Palestine ; de cette difficulté d'accès il était résulté de la part des promeneurs un complet abandon du Thabor, et grâce à ce délaissement, les antiques bosquets des Bénédictins virent plus d'une fois les duellistes y venir vider leurs querelles l'épée à la main.
Nous franchissons la grille et nous nous trouvons dans la promenade du Thabor. C'était, avant la Révolution, le jardin particulier des moines Bénédictins établis dans les bâtiments de l'abbaye de Saint-Melaine, occupés aujourd'hui par l'Hospice des vieillards. L'entrée de la promenade existait autrefois tout à fait au nord, dans l'ancienne ruelle de la Palestine ; de cette difficulté d'accès il était résulté de la part des promeneurs un complet abandon du Thabor, et grâce à ce délaissement, les antiques bosquets des Bénédictins virent plus d'une fois les duellistes y venir vider leurs querelles l'épée à la main.


La belle et vaste pelouse rectangulaire, encadrée de grands arbres, qui se présente à nous porte le nom de Carré Du Guesclin ; au milieu se dresse, sur un piédestal de granit, la statue du grand connétable, inaugurée en 1825. Le kiosque du Thabor, de forme octogonale, avec ses huit fines colonnes en fonte moulée, fut construit en 1880, sous l'impulsion de Jean-Baptiste Martenot. Déplacée vers l'est, au-dessus de l'enfer,  la statue est détruite le 31 mars 1950 par des autonomistes bretons qui  considéraient l connétable comme un collaborateur de la France.
La belle et vaste pelouse rectangulaire, encadrée de grands arbres, qui se présente à nous porte le nom de Carré Du Guesclin ; au milieu se dresse, sur un piédestal de granit, la statue du grand connétable, inaugurée en 1825. Le kiosque du Thabor, de forme octogonale, avec ses huit fines colonnes en fonte moulée, fut construit en 1880, sous l'impulsion de Jean-Baptiste Martenot. Déplacée vers l'est, au-dessus de l'''enfer'',  la statue est détruite le 31 mars 1950 par des autonomistes bretons qui  considéraient le connétable comme un collaborateur de la France.




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|auteur=[[Lucien Decombe]]|qualite=|origine=Notices sur les Rues, Ruelles, Boulevards, Quais, Ponts, Places & Promenades de la ville de Rennes|collecteur=|date=1883}}
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[[Fichier:%C3%89cusson_Rennes_Thabor.gif|250px|left|thumb|Vues du ciel, les Armes de la Ville de Rennes en bordure de la rue de Paris]]
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[[Fichier:%C3%89cusson_de_Rennes_au_Thabor.gif|300px|left|thumb|L'écusson aux armes de la Ville de Rennes qui ornait la pelouse descendant vers la rue de Paris]]  
[[Fichier:%C3%89cusson_de_Rennes_au_Thabor.gif|300px|left|thumb|L'écusson aux armes de la Ville de Rennes qui ornait la pelouse descendant vers la rue de Paris]]
 
== Renouveau ==
== Renouveau ==
Depuis 2009, la ville de Rennes engage une rénovation globale du parc en remplaçant la signalétique et les bancs, en créant un théâtre de verdure dans l'Enfer, en rénovant la volière et le kiosque, et en permettant la remise en eau des bassins du jardin à la française.
Depuis 2009, la ville de Rennes engage une rénovation globale du parc en remplaçant la signalétique et les bancs, en créant un théâtre de verdure dans l'Enfer, en rénovant la volière et le kiosque, et en permettant la remise en eau des bassins du jardin à la française.
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