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[[Fichier:Halle_aux_Bl%C3%A9s.png|300px|left|thumb|Ancien placis de Toussaints, puis place de la Halle-au-Blé, actuellement [[place Honoré Commeurec]]. Cadastre de 1842.(c) ''Inventaire général, ADAGP'')]]
[[Fichier:Halle_aux_Bl%C3%A9s.png|300px|left|thumb|Ancien placis de Toussaints, puis place de la Halle-au-Blé, actuellement [[place Honoré Commeurec]]. Cadastre de 1842.(c) ''Inventaire général, ADAGP'')]]


La démolition de l'église Toussaints, en 1780, permet un agrandissement au sud. Le plan dressé par l'architecte communal Gohier, en 1819, la présente comme une vaste place rectangulaire qui doit accueillir une halle au blé en son centre. Le cadastre de 1842 montre que le projet n'a pas été réalisé malgré la construction de la halle. Au sud-ouest de la place de forme triangulaire, subsiste un îlot, dit "quartier Trompette", qui sera détruit en 1895 quand la partie sud de la rue de Nemours est réunie à la place qui prend le nom de place de la Halle-aux-Blés. L'emprise est réduite à la partie nord, après la construction des halles centrales, en 1926 ; le tracé régulier est obtenu après la construction de la chambre de commerce, en 1933, sur les plans de l'architecte communal Emmanuel Le Ray.
La démolition de l'église Toussaints, en 1780, permet un agrandissement au sud. Le plan dressé par l'architecte communal Gohier, en 1819, la présente comme une vaste place rectangulaire qui doit accueillir une halle au blé en son centre. Le cadastre de 1842 montre que le projet n'a pas été réalisé malgré la construction de la halle. Au sud-ouest de la place de forme triangulaire, subsiste un îlot, dit "quartier Trompette", qui sera détruit en 1895 quand la partie sud de la rue de Nemours est réunie à la place qui prend le nom de place de la Halle-aux-Blés. L'emprise est réduite à la partie nord, après la construction des halles centrales, en 1926 ; le tracé régulier est obtenu après la construction de la chambre de commerce, en 1933, sur les plans de l'architecte communal Emmanuel Le Ray.
M. Gohier, architecte de la Ville et du département, fut vainqueur du concours organisé. Des plans de 1819 et ceux de 1820 correspondent au projet définitif. Les travaux durèrent plus de 2 ans. Les problèmes liés à l'implantation à proximité du canal des Murs nécessitèrent le renfort des fondations, en 1821 ; Gohier donna alors sa démission. La réception des travaux futt confiée à trois experts dont Mathurin Crucy qui avait déjà participé à l'expertise liée au sous-sol de la halle. Les experts critiquaient la faiblesse des planchers, la charpente et la pente trop faible du toit. L´édifice fut démoli vers 1926 pour être remplacé par la halle construite sur les plans de l´architecte communal [[Emmanuel Le Ray]]. <ref>''Rennes au 19e siècle, architectes, urbanisme et architecture''.  Veillard, Jean-Yves.  Rennes : éditions du Thabor -p. 195-198, 511 1978. </ref>
M. Gohier, architecte de la Ville et du département, fut vainqueur du concours organisé. Des plans de 1819 et ceux de 1820 correspondent au projet définitif. Les travaux durèrent plus de 2 ans. Les problèmes liés à l'implantation à proximité du canal des Murs nécessitèrent le renfort des fondations, en 1821 ; Gohier donna alors sa démission. La réception des travaux fut confiée à trois experts dont Mathurin Crucy qui avait déjà participé à l'expertise liée au sous-sol de la halle. Les experts critiquaient la faiblesse des planchers, la charpente et la pente trop faible du toit. L'édifice fut démoli vers 1926 pour être remplacé par la halle construite sur les plans de l´architecte communal [[Emmanuel Le Ray]]. <ref>''Rennes au 19e siècle, architectes, urbanisme et architecture''.  Veillard, Jean-Yves.  Rennes : éditions du Thabor -p. 195-198, 511 1978. </ref>




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