« Pour échapper à la persécution des nazis » : différence entre les versions

aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 8 : Ligne 8 :
Ce jour là, journée habituelle, le tableau d’information indique, écrit à la craie, le but de la promenade de l’après midi, ''la Rabine de la Prévalaye''. Je redoutais le trajet que nous devions effectuer. Il était très long, il traversait des lieux peu intéressants. Il fallait se diriger d’abord en direction de la route de Nantes. Après avoir franchi un pont de chemin de fer, nous longions des terrains militaires, d’où provenaient, très proches de nous, le bruit des rafales d’armes automatiques d’entrainement dans les stands de tirs.
Ce jour là, journée habituelle, le tableau d’information indique, écrit à la craie, le but de la promenade de l’après midi, ''la Rabine de la Prévalaye''. Je redoutais le trajet que nous devions effectuer. Il était très long, il traversait des lieux peu intéressants. Il fallait se diriger d’abord en direction de la route de Nantes. Après avoir franchi un pont de chemin de fer, nous longions des terrains militaires, d’où provenaient, très proches de nous, le bruit des rafales d’armes automatiques d’entrainement dans les stands de tirs.


Souvent sur place, à la Rabine, la musique d’un goum marocain nous avait précédés et s’exerçait pendant que nous nous ébattions dans le petit bois tout à côté.
Souvent sur place, à la Rabine, la musique d’un goum marocain nous avait précédé et s’exerçait pendant que nous nous ébattions dans le petit bois tout à côté.


Mon copain Bruno et moi, discutions perchés sur une des premières branches d’un gros arbre. Une envie soudaine d’uriner prend l’un de nous et comme de bien entendu l’autre est aussi pris de cette même envie. Sans descendre de notre perchoir, nous nous soulageons et c’est à celui qui projettera son jet le plus loin. Durant ce jeu naïf, nous ne sommes pas sans nous observer l’un l’autre et je remarque chez lui une particularité qui m’intrigue. Je remarque que l’extrémité de son organe très masculin n’était pas recouverte par la peau comme l’était la mienne mais au contraire complètement découverte. Je lui en demande alors la raison. Il me répond qu’il a été opéré assez récemment et sa maman lui a dit qu’il fallait que cela se fasse pour des raisons d’hygiène. Une grande inquiétude commence alors à me gagner. Vais-je être malade, comment expliquer à mon père qu’il faille d’urgence m’opérer ? À cette époque j’avais environ 11 ans, tout ce qui touchait au sexe était tabou à la maison. Il faut avouer que l’inquiétude s’est vite dissipée à la faveur des jeux qui ont suivi.
Mon copain Bruno et moi, discutions perchés sur une des premières branches d’un gros arbre. Une envie soudaine d’uriner prend l’un de nous et comme de bien entendu l’autre est aussi pris de cette même envie. Sans descendre de notre perchoir, nous nous soulageons et c’est à celui qui projettera son jet le plus loin. Durant ce jeu naïf, nous ne sommes pas sans nous observer l’un l’autre et je remarque chez lui une particularité qui m’intrigue. Je remarque que l’extrémité de son organe très masculin n’était pas recouverte par la peau comme l’était la mienne mais au contraire complètement découverte. Je lui en demande alors la raison. Il me répond qu’il a été opéré assez récemment et sa maman lui a dit qu’il fallait que cela se fasse pour des raisons d’hygiène. Une grande inquiétude commence alors à me gagner. Vais-je être malade, comment expliquer à mon père qu’il faille d’urgence m’opérer ? À cette époque j’avais environ 11 ans, tout ce qui touchait au sexe était tabou à la maison. Il faut avouer que l’inquiétude s’est vite dissipée à la faveur des jeux qui ont suivi.
797

modifications