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La dernière enceinte, au sud : élevée de 1449 à 1476 au sud de la [[Vilaine]], enserrant la paroisse Toussaints et le couvent des Carmes. avec des murs de 8 m de haut et 11 tours d'une hauteur de 14,50 m. Après 1460, les portes sont précédées de bastions avancés, doublés de fossés, les ''boulevards'', en vue de les protéger des coups de boutoir des canons. Enfin, pour renforcer les murs sont aménagés des ''mouenets'', fortins bas allongés percés de canonnières pour battre les fossés, ainsi que de ''faulces brayes'', petits murs dressés sur la contrescarpe des fossés pour gêner l'approche de l'ennemi<ref>''Rennes au XVe siècle à travers les comptes municipaux'' par J. Leguay. Annales de Bretagne - 1968 Volume 75 Numéro 2 pp. 383-390</ref>.
La dernière enceinte, au sud : élevée de 1449 à 1476 au sud de la [[Vilaine]], enserrant la paroisse Toussaints et le couvent des Carmes. avec des murs de 8 m de haut et 11 tours d'une hauteur de 14,50 m. Après 1460, les portes sont précédées de bastions avancés, doublés de fossés, les ''boulevards'', en vue de les protéger des coups de boutoir des canons. Enfin, pour renforcer les murs sont aménagés des ''mouenets'', fortins bas allongés percés de canonnières pour battre les fossés, ainsi que de ''faulces brayes'', petits murs dressés sur la contrescarpe des fossés pour gêner l'approche de l'ennemi<ref>''Rennes au XVe siècle à travers les comptes municipaux'' par J. Leguay. Annales de Bretagne - 1968 Volume 75 Numéro 2 pp. 383-390</ref>.


En 1491, au sortir de la guerre, le dispositif de la muraille de Rennes comprend unensemble de vingt tours, sept dans la moitié sud, sept dans la moitié nord, trois sur le cours de la Vilaine et trois dans la partie intérieure de la toute première enceinte. Six portes verrouillent le dispositif : Mordelaise, Saint-Michel, Foulons, Ville-Blanche, Toussaints et Champ-Dolent,auxquelles s'ajoutent les arches de Saint-Yves et la porte Saint-Germain au niveau du pont éponyme qui sépare la ville haute de la ville basse.
Quatre ans après la visite de [[Henri IV à Rennes]], le roi qui s'était bien promis de détruire les fortifications des villes de la Bretagne maintenant pacifiée qui avaient été des points d'appui pour la guerre civile, ordonna par édit du 18 juin 1602, que toutes les tours et portes de la ville, sauf la tour Mordelaise, qui étaient devenues autant de fortins occupés et fermés, fussent ouvertes côté ville et mises hors d'état de servir de ce côté, ce que s'empressèrent de faire dès juillet les bourgeois enchantés.
Quatre ans après la visite de [[Henri IV à Rennes]], le roi qui s'était bien promis de détruire les fortifications des villes de la Bretagne maintenant pacifiée qui avaient été des points d'appui pour la guerre civile, ordonna par édit du 18 juin 1602, que toutes les tours et portes de la ville, sauf la tour Mordelaise, qui étaient devenues autant de fortins occupés et fermés, fussent ouvertes côté ville et mises hors d'état de servir de ce côté, ce que s'empressèrent de faire dès juillet les bourgeois enchantés.
[[Fichier:Vieux_Rennes.png|left|500px|thumb|Des vestiges de la ceinture murale ouest de la cité]]
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