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s'enorgueillit de ses malheurs puisqu'elle le doit à son civisme ; elle n'a la
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haine des ennemis de la République que parce qu'elle fut le berceau de la
haine des ennemis de la République que parce qu'elle fut le berceau de la
liberté, qu'elle a toujours défendue avec courage ». <ref> ''Rennes berceau de la liberté, révolution et démocratie: une ville à l'avant-garde''. Michel Denis. Éditions Ouest-France- 1989 </ref> Le général indiqua que Rennes, ainsi que les départements interdits, rentrait sous l'empire dela constitution consulaire, ce qui réjouit grandement les habitants entendant cette nouvelle proclamée solennellement dans les rues mais l'état de siège était maintenu.
liberté, qu'elle a toujours défendue avec courage ». <ref> ''Rennes berceau de la liberté, révolution et démocratie: une ville à l'avant-garde''. Michel Denis. Éditions Ouest-France- 1989 </ref> Le général indiqua que Rennes, ainsi que les départements interdits, rentrait sous l'empire de la constitution consulaire, ce qui réjouit grandement les habitants entendant cette nouvelle proclamée solennellement, aux sons de la musique, dans les rues. Parcheminier fut chargé d'exprimer au général la reconnaissance publique. mais l'état de siège était maintenu. <ref> ''Histoire de Rennes,'' p.496, Émile Ducrest de Villeneuve et D. Maillet. Edouard Morault, libraire. Rennes - 1845 </ref>




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Les registres du tribunal criminel à cette époque et les dossiers des archives sont remplis des récits de leurs exploits sanguinaires.
Les registres du tribunal criminel à cette époque et les dossiers des archives sont remplis des récits de leurs exploits sanguinaires.


L’on a parfois cherché à disculper les Chouans des accusations portées contre eux, en prétendant que ces crimes étaient l’œuvre de malfaiteurs qui n’avaient rien de commun avec les anciens soldats des armées royalistes mais tout, dans les procédures, établit leurs antécédents : et les noms de guerre dont ils s’affublent tels que : l’Invincible, Monte-à-l’Assaut, la France, Brise-Ville, Royal-Carnage, Cœur-de-Roy ; et le choix de leurs victimes prises parmi les anciens rebelles ayant fait leur soumission, ou parmi les partisans et fonctionnaires du gouvernement républicain ; et les manifestations auxquelles ils se livrent dans l’exécution de leurs forfaits : haine et mépris de la cocarde tricolore, bris de clôture aux cris de "Vive le Roy !" vols commis sous le nom de perception d’impôts au nom du Roy ; et leurs aveux enfin consignés dans leurs interrogatoires qui ne laissent aucun doute sur leur passé.
M. Denier estime que l’on a parfois cherché à disculper les Chouans des accusations portées contre eux, en prétendant que ces crimes étaient l’œuvre de malfaiteurs qui n’avaient rien de commun avec les anciens soldats des armées royalistes mais tout, dans les procédures, établit leurs antécédents : et les noms de guerre dont ils s’affublent tels que : l’Invincible, Monte-à-l’Assaut, la France, Brise-Ville, Royal-Carnage, Cœur-de-Roy ; et le choix de leurs victimes prises parmi les anciens rebelles ayant fait leur soumission, ou parmi les partisans et fonctionnaires du gouvernement républicain ; et les manifestations auxquelles ils se livrent dans l’exécution de leurs forfaits : haine et mépris de la cocarde tricolore, bris de clôture aux cris de "Vive le Roy !" vols commis sous le nom de perception d’impôts au nom du Roy ; et leurs aveux enfin consignés dans leurs interrogatoires qui ne laissent aucun doute sur leur passé.


<ref>''Rennes en 1800'', audience solennelle de la cour d'appel de Rennes, du 16 octobre 1900, discours de M. Denier, avocat général. Imprimerie rennaise, 5 rue Bourbon</ref>
<ref>''Rennes en 1800'', audience solennelle de la cour d'appel de Rennes, du 16 octobre 1900, discours de M. Denier, avocat général. Imprimerie rennaise, 5 rue Bourbon</ref>
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