« Rennes et le breton » : différence entre les versions

aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 53 : Ligne 53 :
On trouve aussi quelques membres du bas-clergé ; cependant en janvier 1821, [[Charles Mannay]], l’évêque de Rennes doit demander à l’évêque de Quimper de lui envoyer un aumônier brittophone pour la prison de Rennes.
On trouve aussi quelques membres du bas-clergé ; cependant en janvier 1821, [[Charles Mannay]], l’évêque de Rennes doit demander à l’évêque de Quimper de lui envoyer un aumônier brittophone pour la prison de Rennes.


La langue bretonne a donc longtemps été parlée par les classes populaires, l’élite parlant le latin puis le français. Cela commencera à s’inverser au XIX<sup>e</sup> siècle. Sous l’effet du romantisme et du panceltisme, les élites intellectuelles rennaises s’intéressent aux langues celtiques. On trouve par exemple, le professeur Joseph Loth qui commence à enseigner le celtique à l’Université de Rennes dès 1883 ou bien l’hôtel particulier ''Ty Nevez Croguen'' (du nom de l’inscription en breton au-dessus de la porte d’entrée, littéralement la ''maison neuve de la coquille'') situé au 5 [[rue du général Maurice Guillaudot]] et construit par et pour [[Frédéric Jobbé-Duval]] en 1880 <ref>Fiche de [http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35022533 ''Ty Nevez Croguen''] sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.</ref>.
La langue bretonne a donc longtemps été parlée par les classes populaires, l’élite parlant le latin puis le français. Cela commencera à s’inverser au XIX<sup>e</sup> siècle. Sous l’effet du romantisme et du panceltisme, les élites intellectuelles rennaises s’intéressent aux langues celtiques. On trouve par exemple, le professeur Joseph Loth qui commence à enseigner le celtique à l’Université de Rennes dès 1883 <ref>Voir la page [[Square Loth]].</ref> ou bien l’hôtel particulier ''Ty Nevez Croguen'' (du nom de l’inscription en breton au-dessus de la porte d’entrée, littéralement la ''maison neuve de la coquille'') situé au 5 [[rue du général Maurice Guillaudot]] et construit par et pour [[Frédéric Jobbé-Duval]] en 1880 <ref>Fiche de [http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35022533 ''Ty Nevez Croguen''] sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.</ref>.


=== De nos jours ===
=== De nos jours ===
846

modifications