« Rennes et le breton » : différence entre les versions

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Strictement parlant, le vieux breton du IXè siècle n’est pas le breton moderne du XXIè, comme le français du Haut Moyen-Age n'est pas le français d'aujourd'hui, et ces deux formes anciennes du breton comme du français sont incompréhensibles aux locuteurs d'aujourd'hui. Il a été étudié par Joseph Loth et Léon Fleuriot, auteur d'une grammaire et d'un dictionnaire du vieux breton.
Strictement parlant, le vieux breton du IXè siècle n’est pas le breton moderne du XXIè, comme le français du Haut Moyen-Age n'est pas le français d'aujourd'hui, et ces deux formes anciennes du breton comme du français sont incompréhensibles aux locuteurs d'aujourd'hui. Il a été étudié par Joseph Loth et Léon Fleuriot, auteur d'une grammaire et d'un dictionnaire du vieux breton.


Le vieux breton n’a jamais été majoritairement parlé à l’est d’une ligne passant à une vingtaine de kilomètres à l’''ouest'' de Rennes, ce qui ne veut pas dire que personne ne le parlait, et les représentants des rois de Bretagne (Nominoe, Erispoe, Salomon) le faisaient probablement.
Le vieux breton n’a jamais été majoritairement parlé à l’est d’une ligne passant à une vingtaine de kilomètres à l’''ouest'' de Rennes, ce qui ne veut pas dire que personne ne le parlait à Rennes, et comme les rois de Bretagne (Nominoe, Erispoe, Salomon) leurs  représentants le faisaient probablement, ce qui ne sera plus le cas des collaborateurs des ducs dans les siècles suivants.
 
 


===Le moyen breton===
===Le moyen breton===
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