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== Cécile Brunschvicg ==
== Cécile Brunschvicg ==
[[File:Le Petit journal illustré Cecile Brunschwig.jpg||right|200px|thumb|''Le Petit journal illustré'' Cecile Brunschwig en 1936 (''[https://commons.wikimedia.org/ Wikimedia Commons]'') ]]
[[File:Le Petit journal illustré Cecile Brunschwig.jpg||right|300px|thumb|''Le Petit journal illustré'' Cecile Brunschwig en 1936<br> (''[https://commons.wikimedia.org/ Wikimedia Commons]'') ]]
'''Présidente de l'Union Française pour le suffrage des Femmes
'''Présidente de l'Union Française pour le suffrage des Femmes


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Cécile Kahn est née dans une famille bourgeoise juive et républicaine. Son père est un industriel alsacien, ayant opté pour la France en 1870. Dans ce milieu hostile à l'éducation des filles, Cécile passe clandestinement en 1894 son brevet supérieur, mais ne s'engage pas pour autant dans la vie professionnelle. En 1899, elle épouse un universitaire, philosophe et féministe, Léon Brunschvicg qui ne sera pas étranger à l'engagement de Cécile dans le militantisme féministe. Ils auront quatre enfants.
Cécile Kahn est née dans une famille bourgeoise juive et républicaine. Son père est un industriel alsacien, ayant opté pour la France en 1870. Dans ce milieu hostile à l'éducation des filles, Cécile passe clandestinement en 1894 son brevet supérieur, mais ne s'engage pas pour autant dans la vie professionnelle. En 1899, elle épouse un universitaire, philosophe et féministe, Léon Brunschvicg qui ne sera pas étranger à l'engagement de Cécile dans le militantisme féministe. Ils auront quatre enfants.


Son mari, membre de la {{w|Ligue des Droits de l'Homme}}, devient en 1911 vice-président de la Ligue des électeurs pour le suffrage des femmes.
Son mari, membre de la {{w|Ligue_des_droits_de_l'homme_(France)|Ligue des Droits de l'Homme}}, devient en 1911 vice-président de la Ligue des électeurs pour le suffrage des femmes.


En 1909, Cécile Brunschvicg adhère aux deux plus grandes associations féministes réformistes : le Conseil national des femmes françaises (CNFF),<ref>{{w|Conseil national des femmes françaises}}</ref> dont elle préside la section travail à partir de 1915 et l'Union française pour le Suffrage des Femmes (UFSF)<ref>{{w|Union française pour le suffrage des femmes}}</ref>.
En 1909, Cécile Brunschvicg adhère aux deux plus grandes associations féministes réformistes : le Conseil national des femmes françaises (CNFF),<ref>{{w|Conseil national des femmes françaises}}</ref> dont elle préside la section travail à partir de 1915 et l'Union française pour le Suffrage des Femmes (UFSF)<ref>{{w|Union française pour le suffrage des femmes}}</ref>.