« Rue Commandant Anjot dit Bayard » : différence entre les versions

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Cette voie rend hommage au Commandant Maurice Anjot, dit Bayard, héros de la Résistance savoyarde et du plateau des Glières (1904 - 1944)
Cette voie rend hommage au Commandant Maurice Anjot, dit Bayard, héros de la Résistance savoyarde et du plateau des Glières (1904 - 1944)


Maurice Anjot est né en 1904 en Tunisie. En 1919, son père, officier de carrière, est nommé à Rennes et Maurice Anjot y poursuit ses études au lycée. Il obtient son baccalauréat en 1922 et, après une année préparatoire, il est reçu au concours d'admission de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, où il deviendra plus tard instructeur.
Maurice Anjot est né en 1904 en Tunisie. En 1919, son père, officier de carrière, est nommé à Rennes et Maurice Anjot y poursuit ses études au lycée. Il obtient son baccalauréat en 1922 et, après une année préparatoire, il est reçu au concours d'admission de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion "chevalier Bayard" ''(qui lui inspirera son surnom de guerre, ndlr)'', où il deviendra plus tard instructeur.


Il prend le commandement du maquis des Glières le 18 mars 1944. Durant ce mois, 463 maquisards réfugiés sur le plateau sont assiégés puis attaqués par près de 5 000 soldats de la Wehrmacht et miliciens de Vichy. Mais l'assaut général fin mars ne rencontre pas de résistance, le plateau ayant été évacué auparavant. Néanmoins, traqués, les maquisards subissent de lourdes pertes (121 morts parmi les résistants, dont le commandant Anjot, le 27, lors d'une embuscade), pour seulement 4 morts et 5 blessés parmi les soldats de la Wehrmacht.
Il prend le commandement du maquis des Glières le 18 mars 1944. Durant ce mois, 463 maquisards réfugiés sur le plateau sont assiégés puis attaqués par près de 5 000 soldats de la Wehrmacht et miliciens de Vichy. Mais l'assaut général fin mars ne rencontre pas de résistance, le plateau ayant été évacué auparavant. Néanmoins, traqués, les maquisards subissent de lourdes pertes (121 morts parmi les résistants, dont le commandant Anjot, le 27, lors d'une embuscade), pour seulement 4 morts et 5 blessés parmi les soldats de la Wehrmacht.
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