« Rue Du Guesclin » : différence entre les versions

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[[Fichier:Rue_Du_Guesclin.png|300px|right|thumb|Rue Du Guesclin, après le carrefour de la [[rue de l'Horloge]] vers 1900]]
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[[Fichier:Rue duguesclin juin 2016.jpg|300px|right|thumb|Même vue en juin 2016, peu d'évolutions sont visibles (@2017 Google)]]
[[Fichier:Rue duguesclin juin 2016.jpg|300px|right|thumb|Même vue en juin 2016, peu d'évolutions sont visibles (@2017 Google)]]
La '''rue Du Guesclin''' est une voie ouest-est reliant la [[rue de Brilhac]] en haut de la [[place de la Mairie]], côté nord, à la [[place Saint-Sauveur]] en face de la [[basilique Saint-Sauveur]]. Elle avait été nommée en 1792 [[rue de la Liberté]].
La '''rue Du Guesclin''' est une voie ouest-est reliant la [[rue de Brilhac]] en haut de la [[place de la Mairie]], côté nord, à la [[place Saint-Sauveur]] en face de la [[basilique Saint-Sauveur]]. Cette rue fut dénommée lors du conseil du 12 décembre 1726. Elle avait temporairement été nommée [[rue de la Liberté]] lors du conseil du 20 décembre 1792 mais apparut sous son nom actuel dans la nomenclature des voies de Rennes du 24 juillet 1923.


Dans ce secteur de la ville, de nombreuses cours intérieures restent invisibles depuis la rue. C'est le cas aux abords de la rue Du Guesclin, comme le souligne un article du Ouest-France paru en août 2015: ''"Au Moyen Âge, il était possible de passer d'une rue à une autre en traversant des petits patios intérieurs, maintenant fermés par des digicodes. Ils avaient trois avantages : celui de garder la fraîcheur, d'être à l'abri du vent en hiver et d'apporter de la lumière dans les immeubles"''. L'article met également en relief l'aspect paisible de ces patios, ''"ce silence, malgré la proximité de la rue Du Guesclin, très fréquentée"''.<ref>L'article en question: http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/les-tresors-caches-des-rues-et-des-cours-rennaises-3612712</ref>
Dans ce secteur de la ville, de nombreuses cours intérieures restent invisibles depuis la rue. C'est le cas aux abords de la rue Du Guesclin, comme le souligne un article du Ouest-France paru en août 2015: ''"Au Moyen Âge, il était possible de passer d'une rue à une autre en traversant des petits patios intérieurs, maintenant fermés par des digicodes. Ils avaient trois avantages : celui de garder la fraîcheur, d'être à l'abri du vent en hiver et d'apporter de la lumière dans les immeubles"''. L'article met également en relief l'aspect paisible de ces patios, ''"ce silence, malgré la proximité de la rue Du Guesclin, très fréquentée"''.<ref>L'article en question: http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/les-tresors-caches-des-rues-et-des-cours-rennaises-3612712</ref>
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== Au service du roi de France ==
== Au service du roi de France ==
[[File:Blason du Guesclin.svg|150px|left|thumb|Blason de Bertrand Du Guesclin]]
[[File:Blason du Guesclin.svg|150px|left|thumb|Blason de Bertrand Du Guesclin]]
Bertrand commence à montrer sa bravoure dans les guerres que se livrent Charles de Blois et les comtes de Montfort, Jean II et son fils Jean III, pour l'héritage du duché de Bretagne. Il se fait remarquer en 1354 en prenant par ruse le château du Grand-Fougeray et en 1357 en participant à la défense de Rennes assiégée par Henry de Grosmont, duc de Lancastre<ref>[[Portes Mordelaises]]</ref>. Il est adoubé chevalier au château de Montmuran, aux Iffs en 1354 et nommé capitaine de Pontorson et du Mont Saint-Michel. Soutenant Charles de Blois, imposé par le roi de France, il guerroit plusieurs années dans la forêt de Paimpont et ses alentours et les Anglais le surnomment : ''le Dogue noir de Brocéliande''.
Bertrand commence à montrer sa bravoure dans les guerres que se livrent Charles de Blois et les comtes de Montfort, Jean II et son fils Jean III, pour l'héritage du duché de Bretagne. Il se fait remarquer en 1354 en prenant par ruse le château du Grand-Fougeray et en 1357 en participant à la défense de Rennes assiégée par Henry de Grosmont, duc de Lancastre<ref>[[Portes Mordelaises]]</ref>. Il est adoubé chevalier au château de Montmuran, aux Iffs en 1354 et nommé capitaine de Pontorson et du Mont Saint-Michel. Soutenant Charles de Blois, imposé par le roi de France, il guerroit plusieurs années dans la forêt de Paimpont et ses alentours et les Anglais le surnomment : ''le Dogue noir de Brocéliande''.
En 1360, il est lieutenant de Normandie, d'Anjou et du Maine puis, en 1364, capitaine général pour les pays entre Seine et Loire et chambellan de France.
En 1360, il est lieutenant de Normandie, d'Anjou et du Maine puis, en 1364, capitaine général pour les pays entre Seine et Loire et chambellan de France.
Il passe en 1361 au service de la France et célèbre l'avènement de Charles V en avril 1364, en remportant la bataille de Cocherel contre l'armée du roi de Navarre. Il reçoit le comté de Longueville en Normandie.
Il passe en 1361 au service de la France et célèbre l'avènement de Charles V en avril 1364, en remportant la bataille de Cocherel contre l'armée du roi de Navarre. Il reçoit le comté de Longueville en Normandie.
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