Rue Dulcie September

De WikiRennes
Révision datée du 13 mars 2023 à 16:01 par Naufalle Al Wahab (discussion | contributions) (Page créée avec « La rue Dulcie September (''Straed Dulcie September''), est une voie d'orientation Ouest-Est partant du Boulevard de Vitré et venant rejoindre la Rue Anna Politkovskaia. Elle a été dénommée par délibération du conseil municipal en date du 13 mars 2023 pour rendre hommage à : == Dulcie September == Militante sud-africaine anti-apartheid (1935-1988) {{w|Dulcie September}} (20/08/1935 - 29/03/1988) est une femme politique et une militante anti-apart... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigationAller à la recherche

La rue Dulcie September (Straed Dulcie September), est une voie d'orientation Ouest-Est partant du Boulevard de Vitré et venant rejoindre la Rue Anna Politkovskaia. Elle a été dénommée par délibération du conseil municipal en date du 13 mars 2023 pour rendre hommage à :

Dulcie September

Militante sud-africaine anti-apartheid (1935-1988) Dulcie September Wikipedia-logo-v2.svg (20/08/1935 - 29/03/1988) est une femme politique et une militante anti-apartheid sud-africaine assassinée le 29 mars 1988 à Paris. Elle est née à Athone, un township du Cap où elle grandit. Elle effectue ses études à l'école normale de Salt River, dans la banlieue industrielle de la capitale parlementaire, puis à celle de Wynberg. Elle enseigne à Maitland dans une école de mission, puis à l'école primaire de Bridgetown.
Elle rejoint d'abord l’Union démocratique du peuple d’Afrique australe (Apdusa) créée en 1960, puis fonde en 1962 le Yu Chi Chan Club, dont les idées sont d'inspiration maoïste et qui devient l'année suivante le Front de libération nationale. Arrêtée en 1963 pour ses activités anti-apartheid, elle est condamnée, après six mois de procès, à cinq ans de détention. Libérée en 1969, elle est toutefois assignée à résidence pour 5 ans, ce qui l'empêche de reprendre son métier d'institutrice et ses activités militantes. Elle quitte son pays le 19 décembre 1973 avec un visa de sortie permanent, qui lui interdit de revenir.
Au Royaume-Uni, elle rencontre des membres de l'ANC Wikipedia-logo-v2.svg et du Parti communiste sud-africain en exil à Londres. Devenue permanente de l'ANC en 1976, elle soutient à son tour les nouveaux exilés et organise la collecte de fonds. Engagée dans la Ligue des femmes de l'ANC, elle s'attache, à la suite des émeutes de Soweto et en liaison avec le comité anti-apartheid de l'ONU et la Fédération démocratique internationale des femmes, à mobiliser l'opinion autour de la situation des femmes et de la jeunesse en Afrique du Sud. En 1979, elle est élue présidente du comité londonien pour l'année internationale de l'enfance des Nations unies.
À la suite de l'élection de François Mitterrand Wikipedia-logo-v2.svg à la présidence de la République, l'ANC cesse d'être considérée comme une organisation terroriste par les autorités françaises et peut ouvrir un bureau à Paris. Dulcie September en prend la direction au début de 1984, comme représentante auprès de la France, de la Suisse et du Luxembourg. Le 29 mars 1988, elle est abattue de cinq balles tirées à bout portant sur le palier des bureaux de l'ANC. Dix ans plus tard, en avril 1998, le colonel Eugene de Kock, ancien chef des escadrons de la mort sud-africains, la Vlakplaas, reconnait devant la Commission de la vérité et de la réconciliation (chargée de faire la lumière sur les crimes de l’apartheid) avoir commandité le meurtre de Dulcie September. Elle habitait à Arcueil, où un collège porte maintenant son nom.

Sur la carte

Chargement de la carte...