« Rue Edith Cavell » : différence entre les versions

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[[Fichier:482 édith cavell.jpg|left|thumb|La Place du Palais de Justice. La rue Edith Cavell ''dans l'axe''. Carte postale '''Garnier et Coconnier''', voyagé 1924. Coll. YRG]]
[[Fichier:482 édith cavell.jpg|left|thumb|La Place du Palais de Justice. La rue Edith Cavell ''dans l'axe''. Carte postale '''Garnier et Coconnier''', voyagé 1924. Coll. YRG]]
[[Fichier:Rue_de_Bourbon.png|200px|lcenter|thumb| La rue de Bourbon qui deviendra rue Edith Cavelle, fin 1915]]
[[Fichier:Rue_de_Bourbon.png|200px|lcenter|thumb|La rue de Bourbon qui deviendra rue Edith Cavell, fin 1915]]
La '''rue Edith Cavell''' a été dénommée par délibération du conseil municipal du 17 décembre 1915, en remplacement de la ''rue de Bourbon'' (Voir aussi [[Pont de Berlin]]). Cette voie axée nord - sud descend de la [[place du Parlement de Bretagne]] et est prolongée par la [[rue Jean Jaurès]].
La '''rue Edith Cavell''' a été dénommée par délibération du conseil municipal du 17 décembre 1915, en remplacement de la ''rue de Bourbon'' (Voir aussi [[Pont de Berlin]]). Cette voie axée nord - sud descend de la [[place du Parlement de Bretagne]] et est prolongée par la [[rue Jean Jaurès]].
[[Fichier:Edith Cavell.jpg|thumb|150px|right|Edith Cavell en 1890]]
[[Fichier:Edith Cavell.jpg|thumb|150px|right|Edith Cavell en 1890]]
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(4 décembre 1865, Swardeston, Norfolk, Angleterre - 12 octobre 1915, Schaerbeek, Belgique)  
(4 décembre 1865, Swardeston, Norfolk, Angleterre - 12 octobre 1915, Schaerbeek, Belgique)  


Son père Frederick Cavell est pasteur à Norfolk, petit village dans l'est de l'Angleterre. Elle y grandit dans un milieu relativement aisé et fait d'excellentes études. En 1884, après avoir pris des cours dans une école de Peterborough, elle obtient son diplôme d'institutrice. En 1890, elle part pour Bruxelles où elle se retrouve gouvernante dans une famille durant 5 ans.
Son père Frederick Cavell est pasteur à Norfolk, petit village dans l'est de l'Angleterre. Elle y grandit dans un milieu relativement aisé et fait d'excellentes études. En 1884, après avoir pris des cours dans une école de Peterborough, elle obtient son diplôme d'institutrice. En 1890, elle part pour Bruxelles où elle se retrouve gouvernante dans une famille durant 5 ans.


En 1895, Edith est de retour à Swardeston pour soigner son père malade. Est-ce cette situation qui fait qu'un an plus tard en avril 1896, elle entre au Royal London Hospital, comme aide infirmière?
En 1895, Edith est de retour à Swardeston pour soigner son père malade. Est-ce cette situation qui fait qu'un an plus tard en avril 1896, elle entre au Royal London Hospital, comme aide infirmière?
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En 1914, l'école déménage et quand éclate la première guerre mondiale elle est prise en charge par la Croix-Rouge belge dont Antoine Depage est le président. Edith Cavell se trouve alors auprès de sa mère en Angleterre quand elle apprend l'invasion de la Belgique par l'Empire allemand et ne peut s'empêcher de rejoindre Bruxelles, le 3 août 1914.
En 1914, l'école déménage et quand éclate la première guerre mondiale elle est prise en charge par la Croix-Rouge belge dont Antoine Depage est le président. Edith Cavell se trouve alors auprès de sa mère en Angleterre quand elle apprend l'invasion de la Belgique par l'Empire allemand et ne peut s'empêcher de rejoindre Bruxelles, le 3 août 1914.
[[Fichier:Edith_cavell.gif|250px|left|thumb|Dès janvier 1916, l'Ouest-Eclair publie en plusieurs épisodes la vie de l'héroïne]]
[[Fichier:Edith_cavell.gif|250px|left|thumb|Dès janvier 1916, l'Ouest-Eclair publie en plusieurs épisodes la vie de l'héroïne]]
Très vite la clinique devient un centre d'accueil pour les soldats belges, français et anglais, qu'Edith Cavell, avec ses élèves soigne, bientôt rejoints par les blessés Allemands. Malgré une loi militaire imposée par l'occupant, de novembre 1914 à juillet 1915, Edith Cavell va aider des soldats alliés à s'évader vers les Pays-Bas, alors pays neutre. Malheureusement le service d'espionnage allemand a infiltré le réseau; le 31 juillet commencent les arrestations et, le 5 août, c'est au tour d'Edith Cavell. Dans ce réseau on retrouve également l'espionne {{w|Louise de Bettignies}} qui va être arrêtée le 20 octobre 1915.
Très vite la clinique devient un centre d'accueil pour les soldats belges, français et anglais, qu'Edith Cavell, avec ses élèves soigne, bientôt rejoints par les blessés Allemands. Malgré une loi militaire imposée par l'occupant, de novembre 1914 à juillet 1915, Edith Cavell va aider des soldats alliés à s'évader vers les Pays-Bas, alors pays neutre. Malheureusement le service d'espionnage allemand a infiltré le réseau ; le 31 juillet commencent les arrestations et, le 5 août, c'est au tour d'Edith Cavell. Dans ce réseau on retrouve également l'espionne {{w|Louise de Bettignies}} qui va être arrêtée le 20 octobre 1915.


Le procès a lieu les 7 et 8 octobre 1915. Edith admet ce qui lui est reproché et le 11 octobre le verdict tombe : Edith Cavell et cinq autres accusés son condamnés à la peine de mort pour haute trahison. Le lendemain à 2 heures, elle est la seule à se trouver devant le peloton d'exécution. Refusant d'avoir les yeux bandés, elle s'évanouit à la vue des fusils. C'est donc une femme inanimée que va tuer le commandant du peloton d'exécution d'une balle dans la tête le 12 octobre 1915<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>.
Le procès a lieu les 7 et 8 octobre 1915. Edith admet ce qui lui est reproché et le 11 octobre le verdict tombe : Edith Cavell et cinq autres accusés son condamnés à la peine de mort pour haute trahison. Le lendemain à 2 heures, elle est la seule à se trouver devant le peloton d'exécution. Refusant d'avoir les yeux bandés, elle s'évanouit à la vue des fusils. C'est donc une femme inanimée que va tuer le commandant du peloton d'exécution d'une balle dans la tête le 12 octobre 1915<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>.
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