« Rue Gambetta » : différence entre les versions

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La rue Gambetta s'appelait autrefois ''rue des Violiers'' - au moins depuis le début du XVIIème siècle - déformation de ''voliers'' qui, en latin au Moyen-Âge, signifiait jardins, car elle longeait les jardins du monastère de Saint-Georges<ref>''Les rue de Rennes'', par Lucien Decombe, Alphonse Leroy, éditeur, 1892</ref>.
La rue Gambetta s'appelait autrefois ''rue des Violiers'' - au moins depuis le début du XVIIème siècle - déformation de ''voliers'' qui, en latin au Moyen-Âge, signifiait jardins, car elle longeait les jardins du monastère de Saint-Georges<ref>''Les rue de Rennes'', par Lucien Decombe, Alphonse Leroy, éditeur, 1892</ref>.


Durant la période de la Révolution, la décision du Conseil du 20 octobre 1792 est venue modifier - temporairement - ce nom en la nommant ''rue de la Poudrière'' et en donnant au lieu situé en bas de la rue le nom de ''place de la Montagne'', en remplacement de son appellation de ''place Saint-Georges''.
Durant la période de la Révolution, la décision du Conseil du 20 octobre 1792 est venue modifier - temporairement - ce nom en la nommant ''rue de la Poudrière'' « parce qu'elle conduisait à une poudrière située sur l'[[avenue Janvier|Avenue de la Gare]]»<ref>Selon "La Vie Rennaise", page 4, numéro du 25 mars 1910</ref>, et en donnant au lieu situé en bas de la rue le nom de ''place de la Montagne'', en remplacement de son appellation de ''place Saint-Georges''.
 
Il est longuement question de l'aménagement et de la rectification de l'alignement de la ''rue des Violiers'' dans la délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes du 21 novembre 1866.


Finalement, la rue est baptisée de son nom actuel le 7 février [[1883]], peu de temps après la mort, le 31 décembre [[1882]], de {{w|Léon Gambetta}}, ancien membre du gouvernement de la Défense nationale en 1870-71 et ancien président de la Chambre des députés.
Finalement, la rue est baptisée de son nom actuel le 7 février [[1883]], peu de temps après la mort, le 31 décembre [[1882]], de {{w|Léon Gambetta}}, ancien membre du gouvernement de la Défense nationale en 1870-71 et ancien président de la Chambre des députés.
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[[Fichier:Bains_St-Georges.png|250px|right|thumb|En levant les yeux, on découvre les anciens bains Saint-Georges]]
[[Fichier:Bains_St-Georges.png|250px|right|thumb|En levant les yeux, on découvre les anciens bains Saint-Georges]]
=== L'hôtel de Caradeuc ===
=== L'hôtel de Caradeuc ===
Au n°13 on remarque peu, en retrait, le petit hôtel de Caradeuc où naquit en 1701 le procureur général au Parlement de Bretagne, Louis René Caradeuc de [[La Chalotais]]. Au début de la rue, à l'angle de la [[rue des Francs-Bourgeois]] on remarque les anciens ''bains Saint-Georges''.
Au n°13 on remarque peu, en retrait, le petit hôtel de Caradeuc où naquit en 1701 le procureur général au Parlement de Bretagne, Louis René Caradeuc de [[La Chalotais]]. On nomme de nos jours aussi [[hôtel de Caradeuc]], l'ancien hôtel de Marbeuf, situé 1, [[rue du général Maurice Guillaudot]] où mourut le procureur général. Au début de la rue, à l'angle de la [[rue des Francs-Bourgeois]] on remarque les anciens ''bains Saint-Georges''.
L'immeuble, construit sur un soubassement de granit, est marqué par la polychromie de brique et de pierre calcaire. Les deux premiers niveaux sont encadrés par un bandeau horizontal et sont percés d'ouvertures en plein cintre, à entourage de brique et calcaire alterné. Le dernier niveau englobe les ouvertures dans une arcade en plein cintre et bicolore. L'inscription ''Bains Saint-Georges'' en mosaïque d'[[Isidore Odorico]] est incluse dans un fronton de la toiture, à l'angle du bâtiment.
L'immeuble, construit sur un soubassement de granit, est marqué par la polychromie de brique et de pierre calcaire. Les deux premiers niveaux sont encadrés par un bandeau horizontal et sont percés d'ouvertures en plein cintre, à entourage de brique et calcaire alterné. Le dernier niveau englobe les ouvertures dans une arcade en plein cintre et bicolore. L'inscription ''Bains Saint-Georges'' en mosaïque d'[[Isidore Odorico]] est incluse dans un fronton de la toiture, à l'angle du bâtiment.


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== Morphologie ==
== Morphologie ==
=== Dénivelé ===
=== Dénivelé ===
[[Fichier:Descendant_la_rue_Gambetta.png|396x396px|thumb|En descendant la rue Gambetta, à gauche la piscine puis le palais saint-Georges et le jardin]]
[[Fichier:Descendant_la_rue_Gambetta.png|396x396px|thumb|En descendant la rue Gambetta, à gauche la piscine puis le palais Saint-Georges et le jardin]]
La forte pente descendante de la rue Gambetta était la cause première de nombreux accidents routiers au début du XXème siècle<ref>Voir certains numéros de L'Ouest-Eclair</ref>. A l'inverse, les courses cyclistes de l'époque attribuaient un prix en haut de la rue.
La forte pente descendante de la rue Gambetta était la cause première de nombreux accidents routiers au début du XXème siècle<ref>Voir certains numéros de L'Ouest-Eclair</ref>. A l'inverse, les courses cyclistes de l'époque attribuaient un prix en haut de la rue.


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