« Rue Ginguené » : différence entre les versions

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En 1789, partisan modéré des idées de la Révolution, il collabora à la ''Feuille villageoise'', au ''Moniteur universel'' puis à la ''Décade philosophique''. En août 1791, il rédigea une pétition dans le but de transférer les cendres de Jean-Jacques Rousseau au Panthéon. Emprisonné sous la Terreur du 3 mai au 10 août 1794, il fut sauvé par la chute de Robespierre le 9 thermidor (27 juillet 1794). Il participa activement à l'organisation de la cérémonie d'entrée au Panthéon de Jean-Jacques Rousseau le 11 octobre 1794.
En 1789, partisan modéré des idées de la Révolution, il collabora à la ''Feuille villageoise'', au ''Moniteur universel'' puis à la ''Décade philosophique''. En août 1791, il rédigea une pétition dans le but de transférer les cendres de Jean-Jacques Rousseau au Panthéon. Emprisonné sous la Terreur du 3 mai au 10 août 1794, il fut sauvé par la chute de Robespierre le 9 thermidor (27 juillet 1794). Il participa activement à l'organisation de la cérémonie d'entrée au Panthéon de Jean-Jacques Rousseau le 11 octobre 1794.


Sous le Directoire, il fut nommé directeur de l’Instruction publique au ministère de l’Intérieur (de novembre 1795 à mars 1798). Il fut membre de l’Institut dans la classe des Sciences morales et politiques et dans la classe d’Histoire et de Littérature ancienne (Académie des inscriptions et belles-lettres). Il fut enfin peu de temps ambassadeur de la République française à Turin. Revenu en France, il fut membre du Tribunat, mais ses articles dans ''La Décade philosophique'', opposée au régime, l'en firent éliminer en 1802.
Sous le Directoire, il fut nommé président de la commission pour la réorganisation de l’Instruction publique au ministère de l’Intérieur (de novembre 1795 à mars 1798). Il fut membre de l’Institut dans la classe des Sciences morales et politiques et dans la classe d’Histoire et de Littérature ancienne (Académie des inscriptions et belles-lettres). Il fut enfin peu de temps ambassadeur de la République française à Turin. Revenu en France, il fut membre du Tribunat, mais ses articles dans ''La Décade philosophique'', opposée au régime, l'en firent éliminer en 1802.


Il retourna alors à la littérature. Il devint professeur de littérature italienne, collabora à la Revue philosophique, littéraire et politique et signa des articles de critique musicale. Homme honnête et bon, il était surnommé « le bon Ginguené ». Il fut membre actif de la loge maçonnique les Neuf Sœurs.
Il retourna alors à la littérature. Il devint professeur de littérature italienne, collabora à la ''Revue philosophique'', littéraire et politique et signa des articles de critique musicale. Homme honnête et bon, il était surnommé « le bon Ginguené ». Il fut membre actif de la loge maçonnique ''les Neuf Sœurs''.


Quelques maximes de Ginguené :
Quelques maximes de Ginguené :
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