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La '''rue Guillaume Lejean''' est une voie de Rennes axée ouest-est située dans le quartier Jeanne d'Arc. Elle relie le [[boulevard de Sévigné]] et le [[boulevard de Metz]] à la [[rue Danton]]. Sa dénomination rappelle :
La '''rue Guillaume Lejean''' est une voie de Rennes axée ouest-est située dans le quartier Jeanne d'Arc. Elle relie le [[boulevard de Sévigné]] et le [[boulevard de Metz]] à la [[rue Danton]]. Elle apparaît dans la nomenclature des voies de Rennes du 24 juillet 1923.
 
Sa dénomination rappelle :


== Guillaume Lejean ==
== Guillaume Lejean ==
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Explorateur  
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(1er février 1824 - 1er février 1871, Plouégat-Guérand, Finistère)
(1er février 1824, Plouégat-Guérand, Finistère - 1er février 1871, Plouégat-Guérand)
[[Fichier:Guillaume_lejean.jpg|150px|right|thumb|L'explorateur et géographe Guillaume Lejean]]
[[Fichier:Guillaume_lejean.jpg|150px|right|thumb|L'explorateur et géographe Guillaume Lejean]]


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Les missions que l’empereur Napoléon III confia à Guillaume Lejean ne furent donc pas dénuées d’arrière-pensées. Il fut envoyé d’abord étudier la Sublime Porte, c’est-à-dire l’empire ottoman en plein déclin que les puissances européennes étaient prêtes à dépecer. Guillaume partit étudier en 1857 trois des régions européennes les plus turbulentes de l’empire : la Valachie, la Moldavie et la Bulgarie. En chemin, il visita l’Albanie, le Monténégro et la Bosnie.
Les missions que l’empereur Napoléon III confia à Guillaume Lejean ne furent donc pas dénuées d’arrière-pensées. Il fut envoyé d’abord étudier la Sublime Porte, c’est-à-dire l’empire ottoman en plein déclin que les puissances européennes étaient prêtes à dépecer. Guillaume partit étudier en 1857 trois des régions européennes les plus turbulentes de l’empire : la Valachie, la Moldavie et la Bulgarie. En chemin, il visita l’Albanie, le Monténégro et la Bosnie.


Le Nil était alors aussi un enjeu majeur. Il fallait contrôler ce fleuve dont on ne connaissait pas les sources. Une véritable course contre la montre s’engagea avec les Anglais. Guillaume Lejean passa de nombreuses années en Afrique de l’Est (1860, le Soudan par le Nil ; 1862-1864, l’Abyssinie ou Ethiopie actuelle). Il y est nommé consul de France. Ses livres ''voyages aux Deux Nils'' et ''voyage en Abyssinie'' et ''Théodore II, le nouvel empire à Abyssinie et les intérêts français'' le rendent célèbre mais il a aussi de graves ennuis à Karthoum (Soudan) où il dénonça la traite négrière et en Abyssinie où l’empereur (le Négus, un chrétien) le fit prisonnier et le plaça en résidence surveillée.
Le Nil était alors aussi un enjeu majeur. Il fallait contrôler ce fleuve dont on ne connaissait pas les sources. Une véritable course contre la montre s’engagea avec les Anglais. Guillaume Lejean passa de nombreuses années en Afrique de l’Est (1860, le Soudan par le Nil ; 1862-1864, l’Abyssinie ou Éthiopie actuelle). Il y est nommé consul de France. Ses livres ''voyages aux Deux Nils'' et ''voyage en Abyssinie'' et ''Théodore II, le nouvel empire à Abyssinie et les intérêts français'' le rendent célèbre mais il a aussi de graves ennuis à Karthoum (Soudan) où il dénonça la traite négrière et en Abyssinie où l’empereur (le Négus, un chrétien) le fit prisonnier et le plaça en résidence surveillée.


Rentré en France, il repartit en 1865 pour l’Asie, pour une mission historique – découvrir l’itinéraire d’Alexandre (il identifia le site de la fameuse bataille d’Arbalès) et le berceau des Celtes.
Rentré en France, il repartit en 1865 pour l’Asie, pour une mission historique – découvrir l’itinéraire d’Alexandre (il identifia le site de la fameuse bataille d’Arbalès) et le berceau des Celtes.
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