« Rue Hélène Boucher » : différence entre les versions

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Après être allé au lycée Montaigne, elle entre au collège Sévigné. Toute jeune Hélène cherche sa voie et se sent attirée par la couture, mais arrête après quelques essais. Sa mère qui aurait aimé qu'elle soit musicienne lui fait apprendre le piano, elle aime bien mais ne supporte pas le solfège et les gammes. Son père l'envoie ensuite aux Beaux-Arts, où elle est très douée dans le dessin animalier.
Après être allé au lycée Montaigne, elle entre au collège Sévigné. Toute jeune Hélène cherche sa voie et se sent attirée par la couture, mais arrête après quelques essais. Sa mère qui aurait aimé qu'elle soit musicienne lui fait apprendre le piano, elle aime bien mais ne supporte pas le solfège et les gammes. Son père l'envoie ensuite aux Beaux-Arts, où elle est très douée dans le dessin animalier.
 
[[File:Hélène Boucher Aviatrice.jpg|200px|right|thumb|Hélène Boucher, pionnière de l'aviation]]
A 16 ans, Hélène est admise à conduire une automobile et rapidement les moteurs n'ont plus de secret pour elle. Elle aime également conduire la motocyclette de son frère, elle n'a rien d'un garçon maqué, au contraire c'est une belle jeune fille, mais elle aime la mécanique et la vitesse.
A 16 ans, Hélène est admise à conduire une automobile et rapidement les moteurs n'ont plus de secret pour elle. Elle aime également conduire la motocyclette de son frère, elle n'a rien d'un garçon maqué, au contraire c'est une belle jeune fille, mais elle aime la mécanique et la vitesse.


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En juin 1934, Hélène Boucher signe un contrat avec la nouvelle société Caudron-Renault, Caudron le constructeur d'avion vient d'être racheté par la société Renault. C'est François Lehideux, patron de Renault de l'époque, qui décide de son embauche. Avec ce contrat elle obtient, outre un salaire assurant son indépendance financière, des moyens techniques lui permettant de donner le meilleur d'elle-même. Le 8 Juillet 1934, elle est de retour au "12 heures d'Angers" et pilote un rafale "Coudron" à 50 mètres au dessus du sol, durant 12 heures, en se posant 3 minutes toutes les 4 heures pour faire le plein. Elle va se classer seconde, mais va battre le record du monde des 1 000 kilomètres parcourus avec un avion léger. A sa descente d'avion, elle est portée en triomphe. Un mois plus tard, le 8 Août, elle bat le record féminin international de vitesse avec 409,2 km/heure sur une distance de 1 000 kilomètres, battant le record masculin alors de 393 km/h.
En juin 1934, Hélène Boucher signe un contrat avec la nouvelle société Caudron-Renault, Caudron le constructeur d'avion vient d'être racheté par la société Renault. C'est François Lehideux, patron de Renault de l'époque, qui décide de son embauche. Avec ce contrat elle obtient, outre un salaire assurant son indépendance financière, des moyens techniques lui permettant de donner le meilleur d'elle-même. Le 8 Juillet 1934, elle est de retour au "12 heures d'Angers" et pilote un rafale "Coudron" à 50 mètres au dessus du sol, durant 12 heures, en se posant 3 minutes toutes les 4 heures pour faire le plein. Elle va se classer seconde, mais va battre le record du monde des 1 000 kilomètres parcourus avec un avion léger. A sa descente d'avion, elle est portée en triomphe. Un mois plus tard, le 8 Août, elle bat le record féminin international de vitesse avec 409,2 km/heure sur une distance de 1 000 kilomètres, battant le record masculin alors de 393 km/h.


Le 10 Août 1934, Léno enlève le record féminin de vitesse pure avec une moyenne de 445, 028 km/h, ce qui est considérable pour l'époque. Son employeur Renault sort alors une voiture sportive de prestige, la Viva Stella Grand Sport connue sous le nom de "Vivasport" et demande alors à Hélène Boucher, l'aviatrice la plus rapide du monde, de devenir l'ambassadrice pour en assurer sa promotion publicitaire.
Le 10 Août 1934, ''Léno'' enlève le record féminin de vitesse pure avec une moyenne de 445, 028 km/h, ce qui est considérable pour l'époque. Son employeur Renault sort alors une voiture sportive de prestige, la Viva Stella Grand Sport connue sous le nom de "Vivasport" et demande alors à Hélène Boucher, l'aviatrice la plus rapide du monde, de devenir l'ambassadrice pour en assurer sa promotion publicitaire.


En Novembre 1934, après un meeting aérien à Porto (Portugal), elle doit présenter devant une commission japonaise, le dernier né de Caudron-Renault, le "Rafale C 460", sur l'aérodrome de Guyancourt, dans les Yvelines. Mais avant elle veut le prendre en main une dernière fois, mais la visibilité est mauvaise.
En Novembre 1934, après un meeting aérien à Porto (Portugal), elle doit présenter devant une commission japonaise, le dernier né de Caudron-Renault, le "Rafale C 460", sur l'aérodrome de Guyancourt, dans les Yvelines. Mais avant elle veut le prendre en main une dernière fois, mais la visibilité est mauvaise.
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