« Rue Legraverend » : différence entre les versions

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[[Fichier:Rennes Rue Legraverend bas aout 2013.jpg|thumb|Le bas de la rue près du [[canal d’Ille-et-Rance]] en août 2013.]]
[[Fichier:Rennes Rue Legraverend bas aout 2013.jpg|thumb|Le bas de la rue près du [[canal d’Ille-et-Rance]] en août 2013.]]
[[Fichier:Rennes Rue Legraverend accident aout 2013.jpg|thumb|Petite maison près du carrefour de la [[rue de Dinan]], site d'un drame de la circulation.]]
[[Fichier:Rennes Rue Legraverend accident aout 2013.jpg|thumb|Petite maison près du carrefour de la [[rue de Dinan]], site d'un drame de la circulation.]]
La '''rue Legraverend''' est une rue de [[Rennes]] qui descend de la [[rue de l'Hôtel-Dieu]], à partir de la [[rue de Saint-Malo]], jusqu'au [[boulevard de Chézy]] en rive gauche du [[canal d’Ille-et-Rance]], son tronçon Est ayant été percé en 1871.
[[Fichier:Vue_a%C3%A9rienne_vers_1950.png|right|300px|thumb|Vue aérienne de Rennes en 1955, prise d'ouest en est, avec au premier plan la '''rue Legraverend''' puis la rue de l'Hôtel-Dieu, prolongée vers l'est par le [[boulevard de Sévigné]]. En coin supérieur droit la ligne des quais]]
La '''rue Legraverend''' est une rue de [[Rennes]] qui descend de la [[rue de l'Hôtel Dieu]], à partir de la [[rue de Saint-Malo]], jusqu'au [[boulevard de Chézy]] en rive gauche du [[canal d’Ille-et-Rance]], son tronçon Est ayant été percé en 1871.


Elle a été ainsi nommée en [[1878]] en mémoire de:
Elle a été ainsi nommée en [[1878]] en mémoire de:
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Hippolyte Le Graverend avait légué aux hospices de Rennes toute sa fortune, évaluée à près de 600 000 Francs, et avait fondé, en annexe de ces établissements, un asile où entrèrent, fin 1874, dix femmes âgées ou infirmes indigentes soignées par trois sœurs de la congrégation des Filles du Cœur immaculé de Marie. L'asile fut installé dans le ''manoir de la Pommeraie'', en [[Bruz]], construit au 17e siècle et hérité de son père Guillaume qui l'avait acheté en 1775. L'hospice fut tenu par les sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve jusqu'en 1989.
Hippolyte Le Graverend avait légué aux hospices de Rennes toute sa fortune, évaluée à près de 600 000 Francs, et avait fondé, en annexe de ces établissements, un asile où entrèrent, fin 1874, dix femmes âgées ou infirmes indigentes soignées par trois sœurs de la congrégation des Filles du Cœur immaculé de Marie. L'asile fut installé dans le ''manoir de la Pommeraie'', en [[Bruz]], construit au 17e siècle et hérité de son père Guillaume qui l'avait acheté en 1775. L'hospice fut tenu par les sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve jusqu'en 1989.


C’est donc à titre de bienfaiteur des pauvres de Rennes que sa ville natale tint à lui rendre un hommage en donnant son nom à l'une de ses nouvelles rues, proche de l'Hôtel-Dieu qu'il avait doté de façon substantielle.
C'est donc à titre de bienfaiteur des pauvres de Rennes que sa ville natale tint à lui rendre un hommage en donnant son nom à l'une de ses nouvelles rues, proche de l'Hôtel-Dieu qu'il avait doté de façon substantielle.




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