« Rue Lieutenant-Colonel Constant Allain » : différence entre les versions

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(11 octobre 1922, Saint-Coulomb, Ille-et-Vilaine - 30 décembre 1983, Rennes)
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Juste avant la seconde guerre mondiale la famille Allain débarque de Normandie à Rennes où Constant fréquente le Collège Saint-Martin et le patronage de la Tour d'Auvergne.
Juste avant la seconde guerre mondiale la famille Allain débarque de Normandie à Rennes où Constant fréquente le collège Saint-Martin et le patronage de la Tour d'Auvergne.
Dès le début de la guerre il entre en résistance. À l'arrivée des troupes allemandes en juin 1940, sur la route de Rennes près de Saint-Aubin-du-Cormier, Constant abat à la mitrailleuse deux officiers supérieurs ennemis et s'empare des papiers importants trouvés sur eux (ce qui lui vaudra une citation à l'ordre de l'armée le 22 novembre 1946). Peu de temps après, Constant et l'un de ses camarades, déguisés en officiers allemands, dérobent des cachets et des documents portant des signatures dans les bureaux de l'armée d'occupation. Maîtrisant parfaitement l'anglais, le 1er mai 1943, il s'engage dans le réseau "Eleuthere" et fournit de nombreux renseignements à Londres. Il devient aussi chef départemental de la section administrative de Libé-Nord. En mars 1943, il réussit à devenir secrétaire au commissariat à la main d'œuvre pour l'Allemagne, [[rue des Dames]] à Rennes, où il fait entrer plusieurs membres de son réseau. Des fiches sont égarées, de fausses annotations sont mises, des identités sont changées, des convocations retardées. Il permettra ainsi à plus de 12 000 requis bretons pour le Service du Travail Obligatoire (S.T.O.) d'échapper à cette obligation<ref>[[Le S.T.O. pour des Rennais]]</ref>.
Dès le début de la guerre il entre en résistance. À l'arrivée des troupes allemandes en juin 1940, sur la route de Rennes près de Saint-Aubin-du-Cormier, Constant abat à la mitrailleuse deux officiers supérieurs ennemis et s'empare des papiers importants trouvés sur eux (ce qui lui vaudra une citation à l'ordre de l'armée le 22 novembre 1946). Peu de temps après, Constant et l'un de ses camarades, déguisés en officiers allemands, dérobent des cachets et des documents portant des signatures dans les bureaux de l'armée d'occupation. Maîtrisant parfaitement l'anglais, le 1er mai 1943, il s'engage dans le réseau "Eleuthere" et fournit de nombreux renseignements à Londres. Il devient aussi chef départemental de la section administrative de Libé-Nord. En mars 1943, il réussit à devenir secrétaire au commissariat à la main d'œuvre pour l'Allemagne, [[rue des Dames]] à Rennes, où il fait entrer plusieurs membres de son réseau. Des fiches sont égarées, de fausses annotations sont mises, des identités sont changées, des convocations retardées. Il permettra ainsi à plus de 12 000 requis bretons pour le Service du Travail Obligatoire (S.T.O.) d'échapper à cette obligation<ref>[[Le S.T.O. pour des Rennais]]</ref>.


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