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[[Fichier:Octroi_dit_du_mail.jpeg| | [[Fichier:Octroi_dit_du_mail.jpeg|250px|left|thumb|La maison d'octroi dite "du Mail", construite en 1844, située au n° 1 de la rue Louis Guilloux (photo J. Pelhate)]] | ||
[[Fichier:Octroi_marbeuf.png|250px|left|thumb|Plus récente que celle dite "du Mail", la maison d'octroi au carrefour avec le [[boulevard Marbœuf]] ]] | |||
[[Fichier:Rennes Rue Louis Guilloux vers bas Juillet 2013.JPG|thumb|250px|left|Moitié basse de la rue Louis Guilloux et mur de clôture du [[domaine Saint-Cyr]] en juillet 2013.]] | [[Fichier:Rennes Rue Louis Guilloux vers bas Juillet 2013.JPG|thumb|250px|left|Moitié basse de la rue Louis Guilloux et mur de clôture du [[domaine Saint-Cyr]] en juillet 2013.]] | ||
[[Fichier:Rennes Rue Louis Guilloux Ille Juillet 2013.JPG|thumb|250px|Bus franchissant le pont du bas de la rue Louis Guilloux en direction du centre ville (à gauche) en juillet [[2013]].]] | [[Fichier:Rennes Rue Louis Guilloux Ille Juillet 2013.JPG|thumb|250px|Bus franchissant le pont du bas de la rue Louis Guilloux en direction du centre ville (à gauche) en juillet [[2013]].]] | ||
[[Fichier:Rennes Rue Louis Guilloux carrefour Lorient juillet 2013.JPG|thumb|250px|Carrefour de la rue Louis Guilloux au premier plan et de la [[rue de Lorient]] (derrière les voitures) en juillet 2013 - maison couverte en tuiles rasée à la mi-août 2013.]] | [[Fichier:Rennes Rue Louis Guilloux carrefour Lorient juillet 2013.JPG|thumb|250px|Carrefour de la rue Louis Guilloux au premier plan et de la [[rue de Lorient]] (derrière les voitures) en juillet 2013 - maison couverte en tuiles rasée à la mi-août 2013.]] | ||
La '''rue Louis Guilloux''' est une large rue située à l'ouest du centre-ville de [[Rennes]]. Elle prolonge la [[rue de Saint-Brieuc]] avec la même pente descendante depuis le carrefour avec le [[boulevard Marbeuf]] à l'extrémité ouest du [[mail François Mitterrand]]. De ce côté, avant de franchir l'[[Ille]], elle forme un grand carrefour avec la [[rue de Lorient]] qui la rejoint au sud : toutes deux menant à la rocade et aux deux portes principales de cette direction, accueillent un trafic soutenu. | |||
La | La délibération du conseil municipal de la ville de Rennes du 4 mai 1981 renomme cette ancienne portion de la rue de Saint-Brieuc, et ce n'est pas un hasard, pour lui donner le nom d'une des personnalités briochines les plus marquantes du siècle dernier, moins d'un an après sa mort. | ||
A l'opposé du pont sur l'Ille, la rue franchit la voir ferrée en direction de Saint-Malo. Juste avant, le haut de la [[rue Papu]] vient mourir en se fondant avec la rue Louis Guilloux, lui prêtant les quelques mètres de vitrine qu'elle possède. Côté sud, il existe un restaurant et une agence d'assurances, alors que sa rive nord est principalement bordée par le [[domaine Saint-Cyr]] reconnaissable à sa haute enceinte de schiste pourpre. | A l'opposé du pont sur l'Ille, la rue franchit la voir ferrée en direction de Saint-Malo. Juste avant, le haut de la [[rue Papu]] vient mourir en se fondant avec la rue Louis Guilloux, lui prêtant les quelques mètres de vitrine qu'elle possède. Côté sud, il existe un restaurant et une agence d'assurances, alors que sa rive nord est principalement bordée par le [[domaine Saint-Cyr]] reconnaissable à sa haute enceinte de schiste pourpre. | ||
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Il signe la pétition parue le 15 avril 1927 dans la revue ''Europe'' contre la loi sur l’organisation générale de la nation pour le temps de guerre qui abroge l'indépendance intellectuelle et la liberté d’opinion. Son nom côtoie ceux d'Alain, Raymond Aron, Lucien Descaves, Jules Romains, Séverine… En 1935, il participe au Ier congrès mondial des écrivains antifascistes, puis il devient responsable pour les Côtes-du-Nord du Secours rouge, ancêtre du Secours populaire, qui vient en aide aux chômeurs et aux premiers réfugiés espagnols. | Il signe la pétition parue le 15 avril 1927 dans la revue ''Europe'' contre la loi sur l’organisation générale de la nation pour le temps de guerre qui abroge l'indépendance intellectuelle et la liberté d’opinion. Son nom côtoie ceux d'Alain, Raymond Aron, Lucien Descaves, Jules Romains, Séverine… En 1935, il participe au Ier congrès mondial des écrivains antifascistes, puis il devient responsable pour les Côtes-du-Nord du Secours rouge, ancêtre du Secours populaire, qui vient en aide aux chômeurs et aux premiers réfugiés espagnols. | ||
Son œuvre majeure est ''Le Sang noir'' en 1935, roman qui se déroule sur une journée de 1917, en fait à Saint-Brieuc. Guilloux y caricature un professeur de philosophie moqué par ses élèves et les habitants de la ville, dans le climat | Son œuvre majeure est ''Le Sang noir'' en 1935, roman qui se déroule sur une journée de 1917, en fait à Saint-Brieuc. Guilloux y caricature un professeur de philosophie moqué par ses élèves et les habitants de la ville, dans le climat de la Première Guerre mondiale, et il y évoque une émeute de conscrits et les exécutions des mutins, notamment du Chemin des Dames. | ||
André Gide, en 1936, l'invite à son célèbre voyage en URSS sur lequel Guilloux n'écrivit pas. Durant la Seconde Guerre mondiale, sa maison de Saint-Brieuc est un lieu de rencontre de résistants, et il y héberge une résistante recherchée par les miliciens. En 1942, il écrit ''Le Pain des rêves'', qui reçoit le Prix du roman populiste. À la Libération il est interprète pour les tribunaux militaires américains (''O.K., Joe''). 1945 marque la naissance de son amitié avec Albert Camus qui préface une réédition de ''Compagnons''. ''Le Jeu de patience'' remporte le prix Renaudot en 1949. | André Gide, en 1936, l'invite à son célèbre voyage en URSS sur lequel Guilloux n'écrivit pas. Durant la Seconde Guerre mondiale, sa maison de Saint-Brieuc est un lieu de rencontre de résistants, et il y héberge une résistante recherchée par les miliciens. En 1942, il écrit ''Le Pain des rêves'', qui reçoit le Prix du roman populiste. À la Libération il est interprète pour les tribunaux militaires américains (''O.K., Joe''). 1945 marque la naissance de son amitié avec Albert Camus qui préface une réédition de ''Compagnons''. ''Le Jeu de patience'' remporte le prix Renaudot en 1949. | ||
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[[Catégorie:Voie de Rennes|Guilloux]][[Catégorie:Quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte]] | [[Catégorie:Voie de Rennes|Guilloux]][[Catégorie:Quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte]][[Catégorie:Rue de Rennes|Guilloux]] | ||