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==Louis Joubin== | |||
Naturaliste (27 février 1861, Epinal - 24 avril 1935, Paris) | |||
Né d'un père briochin et d'une mère lavalloise, Joubin fut préparateur aux laboratoires maritimes de Banyuls-sur-Mer en 1882 et de Roscoff en 1884 puis devient docteur ès-sciences en 1885 et ès-médecine en 1888. | |||
En 1887 il fut nommé maître de conférences de zoologie à la Faculté des Sciences de Rennes, où en 1896 il succéda à Simon Sirodot<ref>[[rue Sirodot]]</ref> dans la chaire de zoologie<ref>L'Ouest-Eclair du 7 mars 1921, page 1</ref>. Dès lors, il travaille comme professeur de zoologie et anatomie comparée. Il est nommé chevalier du mérite agricole en août 1902<ref>L'Ouest-Eclair du 4 août 1902, page 3</ref>. Devenu brièvement assesseur du doyen à partir d'octobre 1902<ref>L'Ouest-Eclair du 19 octobre 1902, page 2</ref>, il fut en 1903, à la mort de Georges Lechartier<ref>[[rue Georges Lechartier]]</ref>, nommé doyen. | |||
{{Citation|texte=''Il profita de son passage dans notre Faculté des Sciences pour organiser de façon remarquable, à la fois scientifique et pratique, le laboratoire de zoologie, la station entomologique qui a déjà rendu et rendra encore tant de services à notre région en aidant à la destruction des insectes nuisibles. Il fut le fondateur de l'enseignement des sciences appliquées à l'agriculture, enseignement dont le succès s'affirma dès le début. On lui doit enfin de cette époque ''(en 1900, NDLR)'' une histoire de la Faculté des Sciences de Rennes<ref>https://www.espace-sciences.org/sciences-ouest/265/dossier/la-faculte-des-sciences-a-la-mairie</ref>, au cours de laquelle il rend un hommage mérité aux éminents savants, aux précurseurs que furent les Dujardin<ref>[[quai Dujardin]]</ref>, les Durocher<ref>[[rue Joseph Durocher]]</ref>, les Malaguti<ref>[[rue Malaguti]]</ref>, les Lechartier, les Sirodot, etc..., savants qui ont porté haut et loin le renom de la science bretonne.|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 7 mars 1921, page 1|collecteur=Manu35|date=2023}} | |||
Peu après, toujours en 1903, il remplace le zoologiste et anatomiste Edmond Perrier (1844-1921) à la chaire des mollusques, des vers et des zoophytes du Muséum national d'histoire naturelle à Paris. En 1906, le prince Albert Ier de Monaco (1848-1922) le charge de l’enseignement à l’Institut océanographique de Paris qu’il venait de créer. La même année, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur<ref>L'Ouest-Eclair du 19 octobre 1906, page 4</ref>. Il sera promu officier en octobre 1911, puis commandeur de la Légion d'honneur par un décret de février 1924<ref>L'Ouest-Eclair du 25 avril 1935</ref>. Il dirige l’Institut océanographique en 1930. | |||
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Version actuelle datée du 17 mai 2023 à 11:38
La rue Louis Joubin se situe dans le quartier 4 : Saint-Martin prend son origine sur la rue de Saint-Malo. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 6 novembre 1936[1].
Cette voie rend hommage à
Louis Joubin
Naturaliste (27 février 1861, Epinal - 24 avril 1935, Paris)
Né d'un père briochin et d'une mère lavalloise, Joubin fut préparateur aux laboratoires maritimes de Banyuls-sur-Mer en 1882 et de Roscoff en 1884 puis devient docteur ès-sciences en 1885 et ès-médecine en 1888.
En 1887 il fut nommé maître de conférences de zoologie à la Faculté des Sciences de Rennes, où en 1896 il succéda à Simon Sirodot[2] dans la chaire de zoologie[3]. Dès lors, il travaille comme professeur de zoologie et anatomie comparée. Il est nommé chevalier du mérite agricole en août 1902[4]. Devenu brièvement assesseur du doyen à partir d'octobre 1902[5], il fut en 1903, à la mort de Georges Lechartier[6], nommé doyen.
« Il profita de son passage dans notre Faculté des Sciences pour organiser de façon remarquable, à la fois scientifique et pratique, le laboratoire de zoologie, la station entomologique qui a déjà rendu et rendra encore tant de services à notre région en aidant à la destruction des insectes nuisibles. Il fut le fondateur de l'enseignement des sciences appliquées à l'agriculture, enseignement dont le succès s'affirma dès le début. On lui doit enfin de cette époque (en 1900, NDLR) une histoire de la Faculté des Sciences de Rennes[7], au cours de laquelle il rend un hommage mérité aux éminents savants, aux précurseurs que furent les Dujardin[8], les Durocher[9], les Malaguti[10], les Lechartier, les Sirodot, etc..., savants qui ont porté haut et loin le renom de la science bretonne. »
— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 7 mars 1921, page 1 • Recueilli par Manu35 • 2023 • licence
Peu après, toujours en 1903, il remplace le zoologiste et anatomiste Edmond Perrier (1844-1921) à la chaire des mollusques, des vers et des zoophytes du Muséum national d'histoire naturelle à Paris. En 1906, le prince Albert Ier de Monaco (1848-1922) le charge de l’enseignement à l’Institut océanographique de Paris qu’il venait de créer. La même année, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[11]. Il sera promu officier en octobre 1911, puis commandeur de la Légion d'honneur par un décret de février 1924[12]. Il dirige l’Institut océanographique en 1930.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ rue Sirodot
- ↑ L'Ouest-Eclair du 7 mars 1921, page 1
- ↑ L'Ouest-Eclair du 4 août 1902, page 3
- ↑ L'Ouest-Eclair du 19 octobre 1902, page 2
- ↑ rue Georges Lechartier
- ↑ https://www.espace-sciences.org/sciences-ouest/265/dossier/la-faculte-des-sciences-a-la-mairie
- ↑ quai Dujardin
- ↑ rue Joseph Durocher
- ↑ rue Malaguti
- ↑ L'Ouest-Eclair du 19 octobre 1906, page 4
- ↑ L'Ouest-Eclair du 25 avril 1935
