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Aimée-Marie Martin épouse le 5 août 1844, à Rennes, Alphonse, Jules, Marie Marçais, né le 23 février 1818, à Rennes, lui-même négociant. Le couple va avoir un fils, Alphonse qui va naître, à Rennes, en 1845. Lieutenant du 20e bataillon de chasseurs à pied lors de la guerre franco-allemande de 1870-1871, il va être tué sur le champ de bataille de Servigny près de Metz, le 31 août 1870 sans alliance et sans descendance.
Aimée-Marie Martin épouse le 5 août 1844, à Rennes, Alphonse, Jules, Marie Marçais, né le 23 février 1818, à Rennes, lui-même négociant. Le couple va avoir un fils, Alphonse qui va naître, à Rennes, en 1845. Lieutenant du 20e bataillon de chasseurs à pied lors de la guerre franco-allemande de 1870-1871, il va être tué sur le champ de bataille de Servigny près de Metz, le 31 août 1870 sans alliance et sans descendance.


Monsieur Alphonse Marçais, père, lui, a effectué plusieurs campagnes en Algérie, c'est un ancien sous-officier du 4e cuirassiers et du 2e chasseurs d'Afrique. Devenu fabricant tanneur, négociant, minotier à Rennes, ses connaissances en agriculture lui permettent d'être reconnu au niveau départemental et en 1860, il est nommé président du comice agricole de [[Mordelles]] et en 1876, du comice du canton sud-ouest. A partir de 1868, Alphonse Marçais devient membre de la chambre de Commerce et en devient vice-président de 1880 jusqu'à son décès. Il fait partie du jury du concours régional d'agriculture et de la commission scolaire. Sous le second Empire, il refuse toute fonction politique. De 1871 à 1877, il est élu Conseiller général dans le canton de Mordelles et en 1879-1880, du canton Sud-Ouest. En 1874, il est Conseiller Municipal de Rennes et en 1877, il devient le premier adjoint du Maire de Rennes, [[Edgar Le Bastard]]. Monsieur Alphonse Marçais décède à Rennes, le 3 janvier 1885.
Monsieur Alphonse Marçais, père, lui, a effectué plusieurs campagnes en Algérie, c'est un ancien sous-officier du 4e cuirassiers et du 2e chasseurs d'Afrique. Devenu fabricant tanneur, négociant, minotier à Rennes, ses connaissances en agriculture lui permettent d'être reconnu au niveau départemental et en 1860, il est nommé président du comice agricole de [[Mordelles]] et en 1876, du comice du canton sud-ouest. A partir de 1868, Alphonse Marçais devient membre de la chambre de Commerce et en devient vice-président de 1880 jusqu'à son décès. Il fait partie du jury du concours régional d'agriculture et de la commission scolaire. Sous le second Empire, il refuse toute fonction politique. De 1871 à 1877, il est élu conseiller général dans le canton de Mordelles et en 1879-1880, du canton Sud-Ouest. En 1874, il est conseiller municipal de Rennes et en 1877, il devient le premier adjoint du Maire de Rennes, [[Edgar Le Bastard]]. M. Alphonse Marçais décède à Rennes, le 3 janvier 1885.


Mme Marçais, veuve et sans héritier direct, participe en 1898 à hauteur de 12 000 francs au financement de la crèche de Saint-Malo. Elle décide également, par un acte notarié en date du 30 Décembre 1910, de faire don aux hospices civils de Rennes de la somme de 150 000 francs, "pour être employée par les Hospices à la construction, sur le terrain de Pontchaillou, de maisons avec jardins destinées à servir d'habitations à des ménages de vieillards hospitalisés". Le 6 mars 1911, le conseil municipal de Rennes va émettre un avis favorable à cette donation. Finalement, ce sont sept maisons, dotées chacune d'une petite salle, d'une chambre à coucher et d'une salle à manger, et pouvant contenir chacune deux ménages de vieillards, qui sont construites.  
Mme Marçais, veuve et sans héritier direct, participe en 1898 à hauteur de 12 000 francs au financement de la crèche de Saint-Malo. Elle décide également, par un acte notarié en date du 30 Décembre 1910, de faire don aux hospices civils de Rennes de la somme de 150 000 francs, "pour être employée par les Hospices à la construction, sur le terrain de Pontchaillou, de maisons avec jardins destinées à servir d'habitations à des ménages de vieillards hospitalisés". Le 6 mars 1911, le conseil municipal de Rennes va émettre un avis favorable à cette donation. Finalement, sont construites sept maisons, dotées chacune d'une petite salle, d'une chambre à coucher et d'une salle à manger, et pouvant contenir chacune deux ménages de vieillards.  
{{Citation|texte=''Une femme charitable - Cette femme de bien, c'est '''Mme Marçais-Martin''', la généreuse rennaise qui a fait de très nombreuses donations en faveur d'œuvres de bienfaisance et de philanthropie, qui l'ont rendue populaire, et qui dernièrement encore offrait une somme de 100.000 francs à la Ville pour la création à Pontchaillou d'un pavillon réservé aux petits ménages.
{{Citation|texte=''Une femme charitable - Cette femme de bien, c'est '''Mme Marçais-Martin''', la généreuse rennaise qui a fait de très nombreuses donations en faveur d'œuvres de bienfaisance et de philanthropie, qui l'ont rendue populaire, et qui dernièrement encore offrait une somme de 100.000 francs à la Ville pour la création à Pontchaillou d'un pavillon réservé aux petits ménages.