« Rue Papu » : différence entre les versions

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{{Citation|texte=''On ne peut lire une histoire des événements de Juillet, sans se rendre compte de l'importance du rôle joué par l'École Polytechnique, animée à cette époque d'un esprit si libéral, dans la lutte du peuple contre le gouvernement des Bourbons. Dès le début de l'insurrection, c'est-à-dire dans la nuit du 27, les élèves de cette école, embrassèrent avec ardeur la cause populaire. [...] Ayant appris vers six heures du matin, l'Ordonnance qui licenciait l'École, ils en étaient sortis, portant pour la plupart l'uniforme de grande tenue. Des cris de : Vive l'École Polytechnique! les accueillirent dans la rue de la Montagne-Sainte-Geneviève. Ils répondirent par les cris de : Vive la liberté! Vive la Charte! [...] A l'attaque de l'Hôtel de Ville, à la Porte-Saint-Martin, à la caserne de Babylone, devant la colonnade du Louvre, là où la résistance est sérieuse, où le péril est grand, on voit les élèves de l'École Polytechnique, en grand uniforme, l'épée à la main, entrainant l'armée de l'insurrection au combat. Plusieurs trouvèrent la mort, un grand nombre furent blessés, et les noms des Lothon, des Vanneau, des Baduel, des '''Papu''', des Liédot, des Millette, des Cantrez, des Lacroix, des d'Ouvrier, etc., brilleront éternellement sur le Livre d'or des défenseurs de la liberté.|auteur=Armand Dayot, inspecteur des Beaux-Arts|origine="Journées révolutionnaires - 1830-1848", Paris, 1880, page 55|collecteur=Manu35|date=2024}}
{{Citation|texte=''On ne peut lire une histoire des événements de Juillet, sans se rendre compte de l'importance du rôle joué par l'École Polytechnique, animée à cette époque d'un esprit si libéral, dans la lutte du peuple contre le gouvernement des Bourbons. Dès le début de l'insurrection, c'est-à-dire dans la nuit du 27, les élèves de cette école, embrassèrent avec ardeur la cause populaire. [...] Ayant appris vers six heures du matin, l'Ordonnance qui licenciait l'École, ils en étaient sortis, portant pour la plupart l'uniforme de grande tenue. Des cris de : Vive l'École Polytechnique! les accueillirent dans la rue de la Montagne-Sainte-Geneviève. Ils répondirent par les cris de : Vive la liberté! Vive la Charte! [...] A l'attaque de l'Hôtel de Ville, à la Porte-Saint-Martin, à la caserne de Babylone, devant la colonnade du Louvre, là où la résistance est sérieuse, où le péril est grand, on voit les élèves de l'École Polytechnique, en grand uniforme, l'épée à la main, entrainant l'armée de l'insurrection au combat. Plusieurs trouvèrent la mort, un grand nombre furent blessés, et les noms des Lothon, des Vanneau, des Baduel, des '''Papu''', des Liédot, des Millette, des Cantrez, des Lacroix, des d'Ouvrier, etc., brilleront éternellement sur le Livre d'or des défenseurs de la liberté.|auteur=Armand Dayot, inspecteur des Beaux-Arts|origine="Journées révolutionnaires - 1830-1848", Paris, 1880, page 55|collecteur=Manu35|date=2024}}


À Rennes, le nom de Papu est associé à celui de Vaneau, jeune étudiant polytechnicien rennais tué le lendemain 29 juillet 1830, alors que les deux personnages ne se connaissaient pas. Dans le [[Parc du Thabor]], à proximité de l'[[Église Notre-Dame-en- Saint-Melaine]], existe une colonne, dite "colonne de Juillet", dressée à l'initiative du poète [[Hippolyte Lucas]]<ref>[[rue Hippolyte Lucas]]</ref> qui voulut rendre hommage à ces deux Bretons morts pendant cette révolution. Sur cette colonne sculptée par [[Jean-Baptiste Barré]]<ref>[[rue Jean-Baptiste Barré]]</ref>, surmontée d'une allégorie de la Liberté, sont inscrits ces mots : ''Vaneau – Papu morts pour la Liberté en Juillet 1830''.
À Rennes, le nom de Papu est associé à celui de Vaneau, jeune étudiant polytechnicien rennais tué le lendemain 29 juillet 1830, alors que les deux personnages ne se connaissaient pas. Dans le [[Parc du Thabor]], à proximité de l'[[Église Notre-Dame-en- Saint-Melaine]], existe une colonne, dite "colonne de Juillet", dressée à l'initiative du poète [[rue Hippolyte Lucas|Hippolyte Lucas}}qui voulut rendre hommage à ces deux Bretons morts pendant cette révolution. Sur cette colonne sculptée par [[rue Jean-Baptiste Barré|Jean-Baptiste Barré]], surmontée d'une allégorie de la Liberté, sont inscrits ces mots : ''Vaneau – Papu morts pour la Liberté en Juillet 1830''.


== Sur la carte ==
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