« Rue Paul Féval » : différence entre les versions

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[[Fichier:Paul_F%C3%A9val.png|200px|left|thumb|Le Rennais Paul Féval (''Archives de Rennes.100FI715'')]]
[[Fichier:Paul_F%C3%A9val.png|200px|left|thumb|Le Rennais Paul Féval (''Archives de Rennes.100FI715'')]]
[[Fichier:080-rue-monte.jpeg|thumb|right|250px|Partie haute orientale de la rue Paul Féval.]]
[[Fichier:080-rue-monte.jpeg|thumb|right|250px|Partie haute orientale de la rue Paul Féval.]]
[[Fichier:Rue Paul Feval Pont Nantes.jpg|thumb|right|250px|Début à l'ouest de la rue Paul Féval quand elle longe les voies (à gauche).]]
[[Fichier:Rue Paul Feval Pont Nantes.jpg|thumb|right|250px|Début à l'ouest de la rue Paul Féval quand elle longe les voies (à gauche).]]
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'''Paul Henry Corentin Féval''' est né dans l'{{w|Hôtel de Blossac}}, situé [[rue du Chapitre]].  
'''Paul Henry Corentin Féval''' est né dans l'{{w|Hôtel de Blossac}}, situé [[rue du Chapitre]].  
Chétif, impressionnable, il est objet de moquerie à l'école où il ne travaille pas bien. Ses instituteurs ne l'aiment pas trop, le trouvant trop critique. Il est envoyé à la campagne du côté de Redon où il fait la connaissance d'un vieux chouan qui le familiarise avec le folklore breton, qu'il retransmettra plus tard dans ses romans.
Chétif, impressionnable, il est objet de moquerie à l'école où il ne travaille pas bien. Ses instituteurs ne l'aiment pas trop, le trouvant trop critique. Il est envoyé à la campagne du côté de Redon où il fait la connaissance d'un vieux chouan qui le familiarise avec le folklore breton, qu'il retransmettra plus tard dans ses romans.
Il est tenu à la maison mais s'en évade le soir subrepticement pour rejoindre des amis au cabaret de "La Pomme de Pin", chez la Mère Poupinel, [[rue Vasselot]], un de ces endroits fréquentés par les jeunes Rennais souhaitant affirmer leur indépendance. <ref> ''Enfance et jeunesse de Paul Féval à Rennes'', L.B., ''Ouest-Eclair'' du 13 juillet 1940 </ref>
Il est tenu à la maison mais s'en évade le soir subrepticement pour rejoindre des amis au cabaret de "La Pomme de Pin", chez la Mère Poupinel, [[rue Vasselot]], un de ces endroits fréquentés par les jeunes Rennais souhaitant affirmer leur indépendance<ref>''Enfance et jeunesse de Paul Féval à Rennes'', L.B., ''Ouest-Eclair'' du 13 juillet 1940</ref>.


Après avoir passé son bac, comme le veut la tradition, un fils de juriste doit être juriste. Il fait donc des études de Droit et devient avocat. Mais sa première plaidoirie va aussi être sa dernière. Il doit défendre un voleur de lapin et il bafouille tellement que c'est le voleur lui-même qui doit assurer sa défense.
Après avoir passé son bac, comme le veut la tradition, un fils de juriste doit être juriste. Il fait donc des études de Droit et devient avocat. Mais sa première plaidoirie va aussi être sa dernière. Il doit défendre un voleur de lapin et il bafouille tellement que c'est le voleur lui-même qui doit assurer sa défense.


Paul Féval rêve de Paris dans sa chambre de la [[rue Saint-Martin]] où il a une carte de la capitale sur le mur et connaît tous les noms de rues par cœur. Un jour il monte donc à Paris et y devient commis de banque, mais il est renvoyé car il a été surpris en train de lire un livre de Balzac. Correcteur au ''Nouvelliste'', il écrit quelques articles qui le font connaître et, en 1841, son récit ''Le Club des Phoques'' dans la ''Revue de Paris'' connut le succès.
Paul Féval rêve de Paris dans sa chambre de la [[rue Saint-Martin]] où il a une carte de la capitale sur le mur et connaît tous les noms de rues par cœur. Un jour il monte donc à Paris et y devient commis de banque, mais il est renvoyé car il a été surpris en train de lire un livre de Balzac. Correcteur au ''Nouvelliste'', il écrit quelques articles qui le font connaître et, en 1841, son récit ''Le Club des Phoques'' dans la ''Revue de Paris'' connut le succès.


Il commence à écrire lui-même des histoires sur fond de Bretagne. En 1857, il va créer en 1858, sous forme de roman feuilletons dans un journal, son personnage le plus connu, celui du Bossu, qui sera interprété au cinéma, entre autres, par Jean Marais, Jean Piat, Daniel Auteuil ou Bruno Wolkowitch.
Il commence à écrire lui-même des histoires sur fond de Bretagne. En 1857, il va créer en 1858, sous forme de roman feuilletons dans un journal, son personnage le plus connu, celui du Bossu, qui sera interprété au cinéma, entre autres, par Jean Marais, Jean Piat, Daniel Auteuil ou Bruno Wolkowitch.


Se revendiquant breton, Paul Féval utilisa souvent les thèmes de la chouannerie dans ses nombreux romans. Il donna aussi des pièces de théâtre.
Se revendiquant breton, Paul Féval utilisa souvent les thèmes de la chouannerie dans ses nombreux romans. Il donna aussi des pièces de théâtre.


Atteint d'hémiplégie, il meurt oublié du public.
Atteint d'hémiplégie, il meurt oublié du public.
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