« Rue Saint-Yves » : différence entre les versions

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(1685 + 1720)
([[File:Plan de 1616 (St Pierre - Cartage).jpg|thumb|300px|)
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Au bout de la rue s'éléve '''l'ancienne chapelle Saint-Yves''', construite au dernier quart du 15e siècle, avec son portail ouest de style ogival  aux élégantes sculptures. Elle était la chapelle de l'hôpital Saint-Yves, construit au 14e siècle sur initiative d'Eudon Le Bouteiller, prêtre du diocèse de Tréguier, et détruit vers 1860 pour permettre l'alignement du quai. Négligée, elle fut même laissée, aux 19e et 20e siècles, à usage d'entrepôt de droguiste. Objet d'une heureuse réhabilitation en 1997, elle abrite l'office du tourisme et une exposition permanente sur l'histoire architecturale de "Rennes, métropole d'art et d'histoire". Les cinq vitraux modernes de Gérard Lardeur s'harmonisent heureusement avec cette construction d'âge avancé.
Au bout de la rue s'éléve '''l'ancienne chapelle Saint-Yves''', construite au dernier quart du 15e siècle, avec son portail ouest de style ogival  aux élégantes sculptures. Elle était la chapelle de l'hôpital Saint-Yves, construit au 14e siècle sur initiative d'Eudon Le Bouteiller, prêtre du diocèse de Tréguier, et détruit vers 1860 pour permettre l'alignement du quai. Négligée, elle fut même laissée, aux 19e et 20e siècles, à usage d'entrepôt de droguiste. Objet d'une heureuse réhabilitation en 1997, elle abrite l'office du tourisme et une exposition permanente sur l'histoire architecturale de "Rennes, métropole d'art et d'histoire". Les cinq vitraux modernes de Gérard Lardeur s'harmonisent heureusement avec cette construction d'âge avancé.
[[File:Plan de 1616 (St Pierre - Cartage).jpg|thumb|300px|La [[rue Saint-Yves]] (24) sur le plan de [[1616]] dit d'Argentré <br />''Autres éléments représentés :''<br />[[Cathédrale Saint-Pierre]] ;<br />[[Rue des Lauriers]] : (25) ; à l'arrière<br />[[Grand bout de cohue]] ; en haut<br />[[Rue de la Mitrie]] plus bas<br />"Les deux cours de Rennes" : (29) <br />[[Rue du Chapitre]] : (23)<br />"Calvaire et grande pompe"<br />[[Rue Tristin]] rue montant à droite.]]


Au numéro 3 de la rue s'élevait l'hôtel de Palys, construction tardive de style moyen-âgeux dont la façade sud était précédée d'un jardin donnant sur le quai Duguay-Trouin. Pendant la dernière guerre les Allemands y avaient installé un important central téléphonique et de radio qu'ils décidèrent de faire sauter en même temps que les ponts, dans la nuit du 3 au 4 août 1944. Deux Rennais, François Mahuas et Pierre Parthenay, munis d'un extincteur et d'un sac de sable pris dans l'ancienne chapelle voisine, éteignirent à temps les mèches ajustées aux explosifs, épargnant ainsi de lourds dégâts à cette rue. L'immeuble a fait place à une construction moderne dans les années 1970.
Au numéro 3 de la rue s'élevait l'hôtel de Palys, construction tardive de style moyen-âgeux dont la façade sud était précédée d'un jardin donnant sur le quai Duguay-Trouin. Pendant la dernière guerre les Allemands y avaient installé un important central téléphonique et de radio qu'ils décidèrent de faire sauter en même temps que les ponts, dans la nuit du 3 au 4 août 1944. Deux Rennais, François Mahuas et Pierre Parthenay, munis d'un extincteur et d'un sac de sable pris dans l'ancienne chapelle voisine, éteignirent à temps les mèches ajustées aux explosifs, épargnant ainsi de lourds dégâts à cette rue. L'immeuble a fait place à une construction moderne dans les années 1970.