« Rue Victor Hugo » : différence entre les versions

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[[Fichier:La_rue_victor_hugo.jpeg|300px|right|thumb|La rue Victor Hugo en direction de la [[place du Parlement de Bretagne]] vers [[1905]] : traversée de piétons et... de vaches. Photo E. Maignen.]]
[[Fichier:La_rue_victor_hugo.jpeg|300px|right|thumb|La rue Victor Hugo en direction de la [[place du Parlement de Bretagne]] vers [[1905]] : traversée de piétons et... de vaches. Photo E. Maignen.]]
[[Fichier:Rue_Victor_Hugo.png|300px|tight|thumb|La rue Victor Hugo, depuis la place du Parlement de Bretagne en bas à droite vers le contour de la Motte en haut à gauche]]
[[Fichier:Rue_Victor_Hugo.png|300px|tight|thumb|La rue Victor Hugo, depuis la place du Parlement de Bretagne en bas à droite vers le contour de la Motte en haut à gauche]]
 
===Une rue du début du 19e siècle===
La '''rue Victor Hugo''' est une rue du centre de [[Rennes]], partant de la [[place du Parlement de Bretagne]] et se prolongeant à l'est du carrefour du [[contour de la Motte]] et de la [[rue Gambetta]] jusqu'à sa jonction avec la [[rue Martenot]]. Cette voie, aux beaux immeubles de rapport, la plupart construits entre 1830 et 1850, a de l'allure, mais son extrémité marque la fin du centre-ville commercial.
La '''rue Victor Hugo''' est une rue du centre de [[Rennes]], partant de la [[place du Parlement de Bretagne]] et se prolongeant à l'est du carrefour du [[contour de la Motte]] et de la [[rue Gambetta]] jusqu'à sa jonction avec la [[rue Martenot]]. Cette voie, aux beaux immeubles de rapport, la plupart construits entre 1830 et 1850, a de l'allure, mais son extrémité marque la fin du centre-ville commercial.


La rue Victor Hugo fut ouverte en [[1829]] à travers l'ancien [[couvent des Cordeliers]]. Elle prit d'abord le nom de [[percée des Cordeliers]] puis successivement ceux de ''rue Charles X'', ''rue de la République'', ''rue Louis-Philippe'' pour devenir '''rue Victor Hugo''' le 15 juin 1885, soit trois semaines après le décès du célèbre écrivain. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de Rennes du 15 juin [[1885]].
La rue Victor Hugo fut ouverte en [[1829]] à travers l'ancien [[couvent des Cordeliers]]. Elle prit d'abord le nom de [[percée des Cordeliers]] puis successivement ceux de ''rue Charles X'', ''rue de la République'', ''rue Louis-Philippe'' pour devenir '''rue Victor Hugo''' le 15 juin 1885, soit trois semaines après le décès du célèbre écrivain. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de Rennes du 15 juin [[1885]].
[[Fichier:Reclame_pour_magasin_de_fourrures_1934.jpeg|150px|left|thumb|Réclame pour un magasin de fourrures en 1934, rue Victor Hugo.]]
 


Elle fut proposée en [[1808]] par l'architecte départemental [[Philippe Binet]] pour raccourcir la liaison ouest-est à travers le centre-ville sur l'axe routier Paris-Brest qui, de la [[rue de Paris]], remontait au nord, contournait la promenade de la Motte, empruntait la [[rue des Fossés]] et redescendait vers la [[place du Champ-Jacquet]]. C'était aussi l'occasion de parachever l'unité de la ''place du Palais''. Mais, pour des raisons financières, la percée ne fut ouverte qu'en 1829. Outre la destruction du couvent des Cordeliers, elle avait nécessité celles de la Petite Motte, d'un portail et d'un morceau de la tour carrée, restes de l'église Saint-Georges et de la porte du même nom.
Elle fut proposée en [[1808]] par l'architecte départemental [[Philippe Binet]] pour raccourcir la liaison ouest-est à travers le centre-ville sur l'axe routier Paris-Brest qui, de la [[rue de Paris]], remontait au nord, contournait la promenade de la Motte, empruntait la [[rue des Fossés]] et redescendait vers la [[place du Champ-Jacquet]]. C'était aussi l'occasion de parachever l'unité de la ''place du Palais''. Mais, pour des raisons financières, la percée ne fut ouverte qu'en 1829. Outre la destruction du couvent des Cordeliers, elle avait nécessité celles de la Petite Motte, d'un portail et d'un morceau de la tour carrée, restes de l'église Saint-Georges et de la porte du même nom.
 
[[Fichier:Reclame_pour_magasin_de_fourrures_1934.jpeg|150px|left|thumb|Réclame pour un magasin de fourrures en 1934, rue Victor Hugo.]]
Un ensemble d'immeubles de rapport fut construit en 1845, 1846 par l'architecte Béziers-La Fosse, auteur du lotissement du Mail Donges, premier grand ensemble depuis le début du 19e siècle (N° 7, 9, 11 de la rue).  
Un ensemble d'immeubles de rapport fut construit en 1845, 1846 par l'architecte Béziers-La Fosse, auteur du lotissement du Mail Donges, premier grand ensemble depuis le début du 19e siècle (N° 7, 9, 11 de la rue).  
[[Fichier:Immeubles_rue_Victor_Hugo.png|300px|center|thumb|Immeubles N° 11, 9 et 7, construits en 1845, 1846]]
[[Fichier:Immeubles_rue_Victor_Hugo.png|450px|center|thumb|Immeubles N° 11, 9 et 7, construits en 1845, 1846]]
[[Fichier:Petit_Cours_de_la_rue_Victor_Hugo342.jpg|400px|left|thumb|Des élèves du p'tit cours  et leur maîtresse en 1942 au bord est de la roseraie du Thabor]]


== Biographie Victor Hugo <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==
===Le P'tit cours===


{{w|Victor Hugo}} dont on connaît les œuvres, tout particulièrement "Les Misérables" et "Notre-Dame de Paris", mais aussi "Ruis Blas", "Marie Tudor", "Le Roi s'amuse", "Lucrèce Borgia", et "93", qui se passe principalement à Fougères où l'écrivain avait souvent l'habitude de venir, car la maîtresse qu'il eut pendant 50 ans, Juliette Drouet, était originaire de cette ville.  
À la fin des années 30 et au début des années 40 exista au 9 ou au 11 de la rue Victor-Hugo un tout petit établissement d'enseignement tenu par une Mme Saunier. Il s'agissait d'un cours primaire  privé, très original puisqu'il était installé dans un appartement et était mixte, mélangeant en deux classes, filles et garçons, une trentaine au total, émanant pour la plupart de familles bourgeoises de ce quartier central. Les salles étaient petites et peu adaptées à ce type d'activités. Il y avait deux maîtresses en plus de la directrice. Lecture, calcul, chansons se succédaient sous le portrait du Maréchal et, dans la matinée, les maîtresses ouvraient la boîte de  biscuits vitaminés dudit Maréchal. Bons points et bonnet d'âne étaient d'usage. Lorsque la sirène se faisait entendre, annonçant un possible bombardement, une descente dans une cave était de règle. Une fois il y eut une jolie sortie au [[parc du Thabor]] avec photo souvenir. Après le  gros [[bombardement du 29 mai 1943]] suivant le terrible [[bombardement du 8 mars 1943]], beaucoup de familles quittèrent la ville avec leurs enfants et le p'tit cours fonctionna à effectif réduit et ne semble pas avoir survécu à la libération.


Victor Hugo passait souvent par Fougères pour se rendre dans ses propriétés sur les îles de Jersey et de Guernesey. Victor Hugo avait du sang breton par sa mère, Sophie Trébuchet dont il est dit que son amant Victor Fanneau de la Horie parrain du petit Victor, d'où le même prénom, en était aussi le père.


C'est à Rennes en [[1788]] que débuta la Révolution Française : le couvent des Cordeliers fut l'un des cadres des prémices de la Révolution en janvier [[1789]]. Les députés des États de Bretagne y jurent de demeurer fidèles à l'ancienne constitution du duché de Bretagne. À cette époque, parmi les étudiants en droit se trouvait un certain Jean-Victor Moreau, futur général de Napoléon avant de se retourner contre lui et qui eut pour aide de camp un certain Victor Fanneau de la Horie, le précepteur (c'est-à-dire l'éducateur) de Victor Hugo.






== Biographie Victor Hugo <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==


{{w|Victor Hugo}} dont on connaît les œuvres, tout particulièrement "Les Misérables" et "Notre-Dame de Paris", mais aussi "Ruis Blas", "Marie Tudor", "Le Roi s'amuse", "Lucrèce Borgia", et "93", qui se passe principalement à Fougères où l'écrivain avait souvent l'habitude de venir, car la maîtresse qu'il eut pendant 50 ans, Juliette Drouet, était originaire de cette ville.


Victor Hugo passait souvent par Fougères pour se rendre dans ses propriétés sur les îles de Jersey et de Guernesey. Il avait du sang breton par sa mère, Sophie Trébuchet dont il est dit que son amant {{w|Victor Fanneau de la Horie}} parrain du petit Victor, d'où le même prénom, en était aussi le père.


C'est à Rennes en [[1788]] que débuta la Révolution française : le couvent des Cordeliers fut l'un des cadres des prémices de la Révolution en janvier [[1789]]. Les députés des États de Bretagne y jurent de demeurer fidèles à l'ancienne constitution du duché de Bretagne. À cette époque, parmi les étudiants en droit se trouvait un certain Jean-Victor Moreau, futur général de Napoléon avant de se retourner contre lui et qui eut pour aide de camp un certain Victor Fanneau de la Horie, le précepteur (c'est-à-dire l'éducateur) de Victor Hugo.




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== Lien interne ==
== Lien interne ==
* [[Journée des Bricoles]]
* [[Journée des Bricoles]]




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