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La '''rue de Châteaugiron''', longue de 2,6 km, est une voie nord-ouest - sud-est joignant la [[rue Saint-Hélier]] à la rocade sud de Rennes. Il s'agit de l'ancienne route de [[Chantepie]] devenue route nationale. Elle apparaît anciennement comme "route" et dans la nomenclature des voies de Rennes du 24 juillet 1923.[[Fichier:Maison_rue_de_Chateaugiron.png|right|300px|thumb|La Bouquinais ou la Grande Maison]]
La '''rue de Châteaugiron''', longue de 2,6 km, est une voie nord-ouest - sud-est joignant la [[rue Saint-Hélier]] à la rocade sud de Rennes. Il s'agit de l'ancienne route de [[Chantepie]] devenue route nationale. Elle apparaît anciennement comme "route" et dans la nomenclature des voies de Rennes du 24 juillet 1923.[[Fichier:Maison_rue_de_Chateaugiron.png|right|300px|thumb|La Bouquinais ou la Grande Maison]]
 
[[Fichier:La_Bouquinais_rue_de_Chateaugiron.png|400px|left|thumb|La Bouquinais, maison de retenue]]
On remarque, quasi perpendiculaire à la rue, au n°62, une belle demeure de la fin du 18e ou début du 19e siècle, ''La Bouquinais'', construite alors pour servir de résidence secondaire ("maison de retenue") à un bourgeois rennais, avec en face, en partie cachée derrière les arbustes, une ancienne dépendance à pans de bois. Selon Paul Banéat, le village de ''la Bouquinais'', attesté dès 1297 sous le nom de Boquinée, relevait de l'[[abbaye Saint-Georges de Rennes]]. Cette demeure, dite aussi "la Grande Maison", est d'un intérêt architectural élevé (malgré la véranda moderne) qui constitue, par son implantation et ses matériaux de construction (la terre), un témoignage exceptionnel de l'occupation initiale de ce secteur urbain à vocation agricole. Cotée *** au plan local d'urbanisme, elle constitue un repère qui rythme un ancien faubourg urbain. Il y a d'autres de maisons anciennes de l'autre côté de la rue, au même niveau.   
On remarque, quasi perpendiculaire à la rue, au n°62, une belle demeure de la fin du 18e ou début du 19e siècle, ''La Bouquinais'', construite alors pour servir de résidence secondaire ("maison de retenue") à un bourgeois rennais, avec en face, en partie cachée derrière les arbustes, une ancienne dépendance à pans de bois. Selon Paul Banéat, le village de ''la Bouquinais'', attesté dès 1297 sous le nom de Boquinée, relevait de l'[[abbaye Saint-Georges de Rennes]]. Cette demeure, dite aussi "la Grande Maison", est d'un intérêt architectural élevé (malgré la véranda moderne) qui constitue, par son implantation et ses matériaux de construction (la terre), un témoignage exceptionnel de l'occupation initiale de ce secteur urbain à vocation agricole. Cotée *** au plan local d'urbanisme, elle constitue un repère qui rythme un ancien faubourg urbain. Il y a d'autres de maisons anciennes de l'autre côté de la rue, au même niveau.   


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