« Rue de Nantes » : différence entre les versions

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== Faits divers ==
== Faits divers ==
* Jacques De Saint Jean, notaire royal à Rennes, et Gilles Robert, maître blanconnier, sont en procès en [[1732]], et un témoin raconte que le ''... vendredy dernier, 18e du présent mois [avril 1732], l'apres midy, le témoin [Maître Claude Marie Mainguet, 51 ans, huissier des fermes du roy], se trouva à une <u>partie de plaisir à l'auberge de la Coquille</u>, rue de la Magdelainne... avec les nommés La Barre, Courgeon, Pineu, cavalier de la marechaussée...'''<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine : cote 2B 448.</ref>.


Le 19 novembre 1811, un tisserand de la rue, Jean Foulon originaire de Paimpont et âgé de 42 ans, est jugé à la cour d'assises pour avoir volé des poires dans un jardin enclos de planches et deux pièces de bois non loin de là le six octobre dernier. Si sa femme, Françoise Lecoq, de [[Vern-sur-Seiche|Vern]] est acquittée, lui est condamné à cinq ans de travaux forcés et est exposé au carcan pendant une heure place du Palais. C'est l'escalade de la clôture qui leur vaut la cour d'assises au lieu du tribunal correctionnel. La propriétaire surveillait avec soin la maturité de la production de ses onze poiriers qu'elle avait déjà vendue vingt francs (autour de cent kilos peut-être)<ref>Arrêt du 19 novembre 1811 : registre 2U 292 des Archives départementales</ref>.
* Le 19 novembre [[1811]], un tisserand de la rue, Jean Foulon originaire de Paimpont et âgé de 42 ans, est jugé à la cour d'assises pour avoir volé des poires dans un jardin enclos de planches et deux pièces de bois non loin de là le six octobre dernier. Si sa femme, Françoise Lecoq, de [[Vern-sur-Seiche|Vern]] est acquittée, lui est condamné à cinq ans de travaux forcés et est exposé au carcan pendant une heure place du Palais. C'est l'escalade de la clôture qui leur vaut la cour d'assises au lieu du tribunal correctionnel. La propriétaire surveillait avec soin la maturité de la production de ses onze poiriers qu'elle avait déjà vendue vingt francs (autour de cent kilos peut-être)<ref>Arrêt du 19 novembre 1811 : registre 2U 292 des Archives départementales.</ref>.


En 1815, un "figuriste" exerce son artisanat dans la rue. Il s'agit d'un italien, Dominique Leofante, auquel un concitoyen de la principauté de Luques, André Masini, a confié son fils, Dominique (sa mère est Marie Octavia) âgé de 14 ans à 15 ans. Celui-ci nous renseigne sur cette profession, puisque c'est comme exerçant le métier de "marchand de figures en plâtre" qu'il est acquitté par la cour d'assises du vol d'une montre dans une auberge de Hédé. Notes : configuration courante à l'époque, cet acquittement s'accompagne d'un placement en maison de correction, ici pour trois ans, mais son tuteur obtient que l'enfant lui soit rendu<ref>Arrêt du 24 mai 1815 : registre 2U 293 des Archives départementales. Dans les témoins entendus par le juge de paix, figurent un boulanger et deux tisserands dont un demeurant rue de la Magdeleine...</ref>.
* En [[1815]], un "figuriste" exerce son artisanat dans la rue. Il s'agit d'un italien, Dominique Leofante, auquel un concitoyen de la principauté de Luques, André Masini, a confié son fils, Dominique (sa mère est Marie Octavia) âgé de 14 ans à 15 ans. Celui-ci nous renseigne sur cette profession, puisque c'est comme exerçant le métier de "marchand de figures en plâtre" qu'il est acquitté par la cour d'assises du vol d'une montre dans une auberge de Hédé. Notes : configuration courante à l'époque, cet acquittement s'accompagne d'un placement en maison de correction, ici pour trois ans, mais son tuteur obtient que l'enfant lui soit rendu<ref>Arrêt du 24 mai 1815 : registre 2U 293 des Archives départementales. Dans les témoins entendus par le juge de paix, figurent un boulanger et deux tisserands dont un demeurant rue de la Magdeleine...</ref>.


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==
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