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Il est vraisemblable qu'à cette époque une famille de notables rennais qui portait ce nom, possédait une propriété sur cet axe.
Il est vraisemblable qu'à cette époque une famille de notables rennais qui portait ce nom, possédait une propriété sur cet axe.


À l'emplacement des volées d'escalier précédées par la cascade descendant du [[parc du Thabor]], s'élevait le''couvent des Catherinettes'', de l'ordre dominicain de la réforme de Sainte-Catherine, suivant les doctrines jansénistes et interdit en 1769.  Arrivée dans la ville en 1636, la congrégation avait mis du temps à construire son couvent mais en 1661 s'allongea, sur plans de [[Pierre Corbineau]], son imposante façade. Faute d'argent et d'effectifs
À l'emplacement des volées d'escalier précédées par la cascade descendant du [[parc du Thabor]], s'élevait le ''couvent des Catherinettes'', de l'ordre dominicain de la réforme de Sainte-Catherine, suivant les doctrines jansénistes et interdit en 1769.  Arrivée dans la ville en 1636, la congrégation avait mis du temps à construire son couvent mais en 1661 s'allongea, sur plans de [[Pierre Corbineau]], son imposante façade. Faute d'argent et d'effectifs suffisants, le couvent fut supprimé en 1779. Le bâtiment servi ensuite de Petit séminaire puis d'hôpital général à partir de 1793 ; c'est dans ces locaux abandonnés et déjà vétustes (qu'on allait utiliser pendant plus de cent ans), qu'on installa les femmes de l'Hospice<ref>''Histoire des hôpitaux de Rennes'', professeur J-C. Sournia. BIU Santé</ref>.
suffisants, le couvent fut supprimé en 1779. Le bâtiment servi ensuite de Petit séminaire puis d'hôpital général à partir de 1793; c'est dans ces locaux abandonnés et déjà
vétustes (qu'on allait utiliser pendant plus de cent ans), qu'on installa les
femmes de l'Hospice<ref>''Histoire des hôpitaux de Rennes'', professeur J-C. Sournia. BIU Santé</ref>  
L'édifice fut détruit en 1900 après l'ouverture de l'[[hôpital de Pontchaillou]].
L'édifice fut détruit en 1900 après l'ouverture de l'[[hôpital de Pontchaillou]].


On remarque ensuite la série de quatre hôtels particuliers construits entre 1840 et 1845 (Hôtel Le Beschu et les trois hôtels identiques Le Corgne, petit lotissement de luxe. Plus loin, c'est la belle série de sept hôtels construits avec leurs pavillons sur rue par Béziers-La Fosse de 1837 à 1843, série interrompue par une autre construction. Il s'agissait du début d'un lotissement particulier dit "du Mail d'Onges" planifié pour s'étendre jusqu'à la [[Vilaine]] qui ne fut pas réalisé<ref> ''Rennes au XIXe siècle, Arcitectes, Urbanisme et Architecture'', par Jean-Yves Veillard. pp. 256, 257 Éditions du Thabor - 1978</ref>. Puis, c'est l'ancienne chapelle, local du [[Cercle Paul Bert]].  
On remarque ensuite la série de quatre hôtels particuliers construits entre 1840 et 1845 (Hôtel Le Beschu et les trois hôtels identiques Le Corgne, petit lotissement de luxe. Plus loin, c'est la belle série de sept hôtels construits avec leurs pavillons sur rue par Béziers-La Fosse de 1837 à 1843, série interrompue par une autre construction. Il s'agissait du début d'un lotissement particulier dit "du Mail d'Onges" planifié pour s'étendre jusqu'à la [[Vilaine]] qui ne fut pas réalisé<ref> ''Rennes au XIXe siècle, Architectes, Urbanisme et Architecture'', par Jean-Yves Veillard. pp. 256, 257 Éditions du Thabor - 1978</ref>. Puis, c'est l'ancienne chapelle, local du [[Cercle Paul Bert]].  


En 1910 la municipalité installe le [[Cercle Paul Bert]] dans d'anciens biens de l'Église, dont la chapelle qui donne sur la rue. Pendant la Grande Guerre il sera l'hôpital complémentaire n° 58.  À partir de juillet 1941 jusqu'à la fin de la guerre le commissariat central de la police fut logé dans ses locaux.
En 1910 la municipalité installe le [[Cercle Paul Bert]] dans d'anciens biens de l'Église, dont la chapelle qui donne sur la rue. Pendant la Grande Guerre il sera l'hôpital complémentaire n° 58.  À partir de juillet 1941 jusqu'à la fin de la guerre le commissariat central de la police fut logé dans ses locaux.
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