« Rue des Frères Blin » : différence entre les versions

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[[Catégorie:Voie de Rennes|Blin]]
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La '''rue des fréres Blin''' est une petite voie résidentielle axée nord-ouest/sud-est, relie  le [[boulevard de Verdun]] au [[boulevard maréchal de Lattre de Tassigny]], toute proche de l'ancienne [[Caserne Mac-Mahon]].


La '''rue des fréres Blin''', axée nord-ouest - sud est, relie  le [[boulevard de Verdun]] au [[boulevard maréchal de Lattre de Tassigny]].
Elle honore trois frères, fils de [[Jacques Bonaventure Blin]], démonstrateur royal en chirurgie à Rennes, conseiller général, et de Françoise Le Forestier de Villeneuve, fille de l'architecte François Forestier de Villeneuve, petit-fils du maître chirurgien [[Pierre Blin]] :
 
Elle honore trois frères, fils de Jacques Bonaventure Blin, démonstrateur royal en chirurgie à Rennes, conseiller général, et de Françoise Le Forestier de Villeneuve, fille de l'architecte François Forestier de Villeneuve., petit-fils du maître chirurgien Pierre Blin:
 
 


==Joseph Blin==
==Joseph Blin==
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De retour à Rennes en février 1793, il est nommé directeur de la poste aux lettres. Révolutionnaire modéré, il participe aux assemblées locales, est membre du comité de Salut public de Rennes, et membre de la commission des 5 opposés à la Montagne. Il s'oppose  en 1793 aux sinistres projets du représentant [[Carrier à Rennes]]. Carrier va alors sévir à Nantes, d'où il fait arrêter Blin libéré à fin de 1793, sous la pression de ses compatriotes. Blin est surnommé « le sauveur de la cité ».
De retour à Rennes en février 1793, il est nommé directeur de la poste aux lettres. Révolutionnaire modéré, il participe aux assemblées locales, est membre du comité de Salut public de Rennes, et membre de la commission des 5 opposés à la Montagne. Il s'oppose  en 1793 aux sinistres projets du représentant [[Carrier à Rennes]]. Carrier va alors sévir à Nantes, d'où il fait arrêter Blin libéré à fin de 1793, sous la pression de ses compatriotes. Blin est surnommé « le sauveur de la cité ».


Il est élu député d'Ille-et-Vilaine au Conseil des Cinq-Cents où il manifeste son patriotisme et son anti-royalisme, et combat souvent la politique du Directoire. Il appuie cependant le projet pour la surveillance des journaux, vote pour la détention des émigrés naufragés, attire l'attention sur les dangers qui menacent la République. Il s'oppose au coup d'État du 18 brumaire. Après le coup d'État, exclu du Corps législatif, Blin reprend à Rennes ses fonctions de directeur de la poste.
Il est élu député d'Ille-et-Vilaine au Conseil des Cinq-Cents où il manifeste son patriotisme et son anti-royalisme, et combat souvent la politique du Directoire. Il appuie cependant le projet pour la surveillance des journaux, vote pour la détention des émigrés naufragés, attire l'attention sur les dangers qui menacent la République. Il s'oppose au coup d'État du 18 brumaire. Après le coup d'État, exclu du Corps législatif, Blin reprend à Rennes ses fonctions de directeur de la poste.


Lors des Cent-Jours, des fédérations régionales sont créées pour soutenir le régime. Joseph Blin est élu président de la fédération des cinq départements de la Bretagne, qui donne l'exemple aux autres fédérations. Il préside à la rédaction du pacte fédératif, rappelant que la Bretagne avait déployé la première l'étendard de la liberté, et cherché à s'opposer à l'invasion étrangère. Il reçoit alors la Légion d'honneur pour son action de fondateur de la fédération où il joue un rôle modérateur, empêchant les fédérés de s'en prendre aux royalistes locaux, et leur ordonne finalement de mettre bas les armes à la Seconde restauration. Révoqué de la direction des postes , en raison de son attitude anti-royaliste, il conserve cependant l'intégralité de son traitement.
Lors des Cent-Jours, des fédérations régionales sont créées pour soutenir le régime. Joseph Blin est élu président de la fédération des cinq départements de la Bretagne, qui donne l'exemple aux autres fédérations. Il préside à la rédaction du pacte fédératif, rappelant que la Bretagne avait déployé la première l'étendard de la liberté, et cherché à s'opposer à l'invasion étrangère. Il reçoit alors la Légion d'honneur pour son action de fondateur de la fédération où il joue un rôle modérateur, empêchant les fédérés de s'en prendre aux royalistes locaux, et leur ordonne finalement de mettre bas les armes à la Seconde restauration. Révoqué de la direction des postes , en raison de son attitude anti-royaliste, il conserve cependant l'intégralité de son traitement.
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===François-Pierre Blin===
===François-Pierre Blin===


( 8 juin 1756, Rennes -  4 novembre 1834, Chantenay)
(8 juin 1756, Rennes -  4 novembre 1834, Chantenay)


Elu député de Nantes aux États de Bretagne, puis aux États généraux de 1789 et à l'Assemblée constituante, il participe à la fondation du club breton qui devient le club des Jacobins.
Elu député de Nantes aux États de Bretagne, puis aux États généraux de 1789 et à l'Assemblée constituante, il participe à la fondation du club breton qui devient le club des Jacobins.
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Médecin, il est nommé professeur puis directeur de l'École de médecine de Nantes.
Médecin, il est nommé professeur puis directeur de l'École de médecine de Nantes.




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