« Rue du Champ Dolent » : différence entre les versions

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"... ''pour celle de la Boucherie, il se joint à son vice de niveau, beaucoup trop bas par rapport à celui des eaux de la Vilaine, les inconvénients résultants de séjour d'une partie du sang des animaux qu'on y tue, de leurs excréments et des eaux qui ont servi à laver leurs intestins, dans les interstices d'un pavé en très-mauvais état. Ces matières s'y putréfient, en partie, surtout pendant l'été, et répandent dans l'air une odeur infecte. Il faut aussi noter l'existence dans cette rue et dans celle de la Parcheminerie, qui est très-voisine, d'un assez grand nombre d'araidonneries, de tanneries, de porcheries et de boyauderies''." <ref> Actes du Congrès scientifique national, 16e session, Rennes septembre 1849. à Paris chez Derache, rue du Boulay 7 - juin 1850</ref>
"... ''pour celle de la Boucherie, il se joint à son vice de niveau, beaucoup trop bas par rapport à celui des eaux de la Vilaine, les inconvénients résultants de séjour d'une partie du sang des animaux qu'on y tue, de leurs excréments et des eaux qui ont servi à laver leurs intestins, dans les interstices d'un pavé en très-mauvais état. Ces matières s'y putréfient, en partie, surtout pendant l'été, et répandent dans l'air une odeur infecte. Il faut aussi noter l'existence dans cette rue et dans celle de la Parcheminerie, qui est très-voisine, d'un assez grand nombre d'araidonneries, de tanneries, de porcheries et de boyauderies''." <ref> Actes du Congrès scientifique national, 16e session, Rennes septembre 1849. à Paris chez Derache, rue du Boulay 7 - juin 1850</ref>


En 1904, de vieux Rennais se souvenaient que le vendredi, jour de la ''tuerie'', les barrières en bois placées aux deux extrémités du Champ-Dolent étaient fermées et que seules pouvaient pénétrer les familles des bouchers. Les animaux étaient étendus, immolés par le couteau, lavés dans le ruisseau qui coulait au milieu et, dépecés, étaient suspendus aux devantures des maisons<ref>''Rennes capitale de la Bretagne'', par Ad. Orain, revu et complété par E. Rivière, Bahon-Rault éd. - 1925</ref>
Jusqu’en 1855, époque à laquelle fut ouvert à Rennes l’abattoir public,[[Abattoirs de Rennes]] les carcasses d'animaux de boucherie qui étaient débités dans les halles et marchés de la ville.En 1904, de vieux Rennais se souvenaient que le vendredi, jour de la ''tuerie'', les barrières en bois placées aux deux extrémités du Champ-Dolent étaient fermées et que seules pouvaient pénétrer les familles des bouchers. Les animaux étaient étendus, immolés par le couteau, lavés dans le ruisseau qui coulait au milieu et, dépecés, étaient suspendus aux devantures des maisons<ref>''Rennes capitale de la Bretagne'', par Ad. Orain, revu et complété par E. Rivière, Bahon-Rault éd. - 1925</ref>


{{Citation|texte=''Dénomination de rues.
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