« Seigneurie de la Prévalaye » : différence entre les versions

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Le 16 mars [[1722]], Florent Treluyer et Louise Galeran, concernant la Lande Bougan et autres pièces de terre de la Prévalaye, rendent aveu à Dame <u>Catherine Renée Desnoë</u>, ''Dame Comtesse de Chalain, dame proprietaire de la seigneurie de la Prevalais Matignon à Rennes''.
Le 16 mars [[1722]], Florent Treluyer et Louise Galeran, concernant la Lande Bougan et autres pièces de terre de la Prévalaye, rendent aveu à Dame <u>Catherine Renée Desnoë</u>, ''Dame Comtesse de Chalain, dame proprietaire de la seigneurie de la Prevalais Matignon à Rennes''.


==Revenus==
==Métairies et revenus==


Une bonne partie des revenus d'une seigneurie vient des fermages de ses métairies et des rentes que versent annuellement les exploitants de pièces de terres plus ou moins éloignées et isolées. Par exemple ''Le champ Monnoyer ou des Monnoyeurs, contenant un journal et demy dix cordes, joignant du bout d'orient au chemin du Bas Sauzay, du costé vers midy à terre de la demoiselle Amyot, du bout d'occident et costé du nord à terre de Philipe Guyot, estimé comme devant la somme de neuf livres ... [est] tenu prochement en roture ... de la '''juridiction de la Prevalais Matignon''' à Rennes à charge de vingt deniers monnois de rente feodalle et obeissance à l'usement du fief.'' selon le partage en cinq lots de la succession de Julienne Angelique Lemesle, femme de François Cherel, avocat au parlement, le 3 octobre [[1771]]. Cette rente de 9 livres fait partie de ce que reçoit le second lot pour un total de 61 livres (revenu annuel)<ref>Cette pièce de terre semble se situer au sud de Rennes. Source : Enquêtes civiles du [[Présidial de Rennes]], Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 2B 492.</ref> <ref>Ce revenu estimé de 9 livres (ou 180 sols) est donc à réduire très légèrement, précisément d'un sol et huit deniers dus au seigneur (un sol valant douze deniers.) </ref>.
Une bonne partie des revenus d'une seigneurie vient des fermages de ses métairies et des rentes que versent annuellement les exploitants de pièces de terres plus ou moins éloignées et isolées. Par exemple ''Le champ Monnoyer ou des Monnoyeurs, contenant un journal et demy dix cordes, joignant du bout d'orient au chemin du Bas Sauzay, du costé vers midy à terre de la demoiselle Amyot, du bout d'occident et costé du nord à terre de Philipe Guyot, estimé comme devant la somme de neuf livres ... [est] tenu prochement en roture ... de la '''juridiction de la Prevalais Matignon''' à Rennes à charge de vingt deniers monnois de rente feodalle et obeissance à l'usement du fief.'' selon le partage en cinq lots de la succession de Julienne Angelique Lemesle, femme de François Cherel, avocat au parlement, le 3 octobre [[1771]]. Cette rente de 9 livres fait partie de ce que reçoit le second lot pour un total de 61 livres (revenu annuel)<ref>Cette pièce de terre semble se situer au sud de Rennes. Source : Enquêtes civiles du [[Présidial de Rennes]], Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 2B 492.</ref> <ref>Ce revenu estimé de 9 livres (ou 180 sols) est donc à réduire très légèrement, précisément d'un sol et huit deniers dus au seigneur (un sol valant douze deniers.) </ref>.


Une partie des ressources avait été affectée à la fondation d'une [[chapellenie de la Prévalaye|chapellenie]], entre [[Cleunay]] et le château, à l'abandon en [[1733]].
Une partie des ressources avait été affectée à la fondation d'une [[chapellenie de la Prévalaye|chapellenie]], entre [[Cleunay]] et le château, à l'abandon en [[1733]].
Un recensement sommaire des métairies est fourni lors de la rédaction, le 21 août 1792, de l'''Etat sommaire du mobilier trouvé à la maison de la Prévalaye''<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine : cote 1Q 1074</ref> : ''... combien il y a de metairies affermées dependantes de la terre de la Prevalaye ; a repondu qu'il y en a huit, savoir la <u>Tellais</u> en [[Chartres]], dont il ignore le nom du fermier actuel ; les <u>[[les Bougrières|Bougriais]] dont est fermier le nommé Marion ; la <u>Planche</u> dont est fermier le nommé Brossais ; la [[Vieuville]] en Toussaint dont est fermier la Veuve Galbrun ; la [[Taupinais]] en [[Saint-Jacques-de-la-Lande|St. Jacques]] dont est fermier François Galbrun ; [[métairie de Sainte-Foix|Sainte-Foix]] en Toussaint dont est fermier le nommé Outin ; le <u>Cherbet</u> dont est fermier Guillaume Panaget ... la [[Bouquenais]] en St. Jacques dont est fermier le nommé Chubaire, ajoutant que M. Thierry n'a aucune terre de retenue, ni grains ni bestiaux.''


==Voir aussi==
==Voir aussi==
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