« Seigneurie de la Prévalaye » : différence entre les versions

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*Dans une chambre à coucher donnant sur le jardin... Dans un petit cabinet donnant aussi sur le jardin...
*Dans une chambre à coucher donnant sur le jardin... Dans un petit cabinet donnant aussi sur le jardin...


La première page rappelle le contexte de cet inventaire : ''... parlant à Joseph Mahé qui nous a dit etre gardien de la maison, nous lui avons donné lecture de notre commission ... en lui declarant que les Srs Thierry de la Prévalais aîné et cadet, étant tous deux employés dans le Tableau de la Municipalité de Rennes comme emigrés, ou du moins comme n'ayant pas de residence actuelle dans l'etendue du département, notre devoir est de rapporter l'etat sommaire de leur mobilier ...''


Le surlendemain, 23 août, le gardien fait revenir les intéressés pour délivrer le chien enfermé dan le ''sallon à manger qui pourrait y enrager et mourir de faim''.


==Seigneurs et Dames==
==Seigneurs et Dames==
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Une partie des ressources avait été affectée à la fondation d'une [[chapellenie de la Prévalaye|chapellenie]], entre [[Cleunay]] et le château, à l'abandon en [[1733]].
Une partie des ressources avait été affectée à la fondation d'une [[chapellenie de la Prévalaye|chapellenie]], entre [[Cleunay]] et le château, à l'abandon en [[1733]].


Un recensement sommaire des métairies est fourni lors de la rédaction, le 21 août 1792, de l'''Etat sommaire du mobilier trouvé à la maison de la Prévalaye''<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine : cote 1Q 1074</ref> : ''... combien il y a de metairies affermées dependantes de la terre de la Prevalaye ; a repondu qu'il y en a huit, savoir la <u>Tellais</u> en [[Chartres]], dont il ignore le nom du fermier actuel ; les <u>[[les Bougrières|Bougriais]] dont est fermier le nommé Marion ; la <u>Planche</u> dont est fermier le nommé Brossais ; la [[Vieuville]] en Toussaint dont est fermier la Veuve Galbrun ; la [[Taupinais]] en [[Saint-Jacques-de-la-Lande|St. Jacques]] dont est fermier François Galbrun ; [[métairie de Sainte-Foix|Sainte-Foix]] en Toussaint dont est fermier le nommé Outin ; le <u>Cherbet</u> dont est fermier Guillaume Panaget ... la [[Bouquenais]] en St. Jacques dont est fermier le nommé Chubaire, ajoutant que M. Thierry n'a aucune terre de retenue, ni grains ni bestiaux.''
Un recensement sommaire des métairies est fourni lors de la rédaction, le 21 août 1792, de l'''Etat sommaire du mobilier trouvé à la maison de la Prévalaye''<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine : cote 1Q 1074</ref> : ''... combien il y a de metairies affermées dependantes de la terre de la Prevalaye ; a repondu qu'il y en a huit, savoir la <u>Tellais</u> en [[Chartres]], dont il ignore le nom du fermier actuel ; les [[les Bougrières|Bougriais]] dont est fermier le nommé Marion ; la <u>Planche</u> dont est fermier le nommé Brossais ; la [[Vieuville]] en Toussaint dont est fermier la Veuve Galbrun ; la [[Taupinais]] en [[Saint-Jacques-de-la-Lande|St. Jacques]] dont est fermier François Galbrun ; [[métairie de Sainte-Foix|Sainte-Foix]] en Toussaint dont est fermier le nommé Outin ; le <u>Cherbet</u> dont est fermier Guillaume Panaget ... la [[Bouquenais]] en St. Jacques dont est fermier le nommé Chubaire, ajoutant que M. Thierry n'a aucune terre de retenue, ni grains ni bestiaux.''


==Durant la Révolution==
===Inscriptions sur les listes des émigrés===
Absents du département, le seigneur de la Prévalaye et ses frères et soeurs voient leurs biens mis sous séquestre, ce qui les oblige à en demander l'annulation, en particulier au motif qu'ils n'ont pas quitté le pays.


En 1792, Pierre Dimas Thierry demande main-levée du séquestre de la métairie de la Thêlaye près le bourg de Saint Jacques de la Lande et cependant en la paroisse de Chartres, sous le district de Bain, justifiant demeurer à Valenciennes, pays de son épouse, où ils se sont rendus, les médecins pretendant que pour donner plus d'effets aux remedes, il convenait que la malade se fut rendue dans son pays natal. Signé Mallecot. Accordé le 12 novembre 1792, avec retrait de la liste des émigrés. Demande appuyée par sa soeur, femme Coniac. Il est à  Avesnes (après Bouchain dans le Nord), d'avril 1792 au 16 juillet 1793 ; à Rennes depuis le 27 août 1793 jusqu'à l'an 8 (floréal).
En floréal an 4, Reine Guillemette Lauglé [Reine Pelagie Piccault, veuve de Joseph Augustin Lauglée de la Guillardiere], femme de Charles Placide Corneille Tierri, [capitaine au régiment cy-devant royal Lorraine, réside à Renne entre octobre 1791 et le 13 janvier 1792], présumé émigré, obtient main-levée du séquestre des deux fermes des Fontaines, en Saint-M'Hervé, qu'elle a hérité de Gilone Seré de la Sibonière en 1783.
De même, Hyacinthe Genevieve Thierry Prévalaye [née le 26 janvier 1748], femme de Philippe André Pantin de la Guerre, depuis 1774, présente une requête au district de Rennes, disant que "de son mariage, il n'est issu qu'une fille nommée [Marie] Adelaide Pantin de la Guerre, [née le 29 octobre 1775] [à Paris en l'an 5 et 6], femme de [Louis Jean François] Pantin de Landemont ... renfermé dans la maison de Charenton pres Paris", et demandant main levée du séquestre apposé sur les métairies du Haut et Bas Tenu [Tanut], prairie et moulin de Teillay, en Saint Sauveur des Landes, dont elle a hérité selon un partage du 3 septembre 1787 passé devant les notaires de Paris. Demande rejetée le 7 germinal an 6 comme présente sur la liste des émigrés (mais des certificats le démentent). Exemplaire rédigé par sa soeur, femme Coniac.


==Voir aussi==
==Voir aussi==
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