« Seigneurie de la Prévalaye » : différence entre les versions

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De même, Hyacinthe Genevieve Thierry Prévalaye [née le 26 janvier 1748], femme de Philippe André Pantin de la Guerre, depuis 1774, présente une requête au district de Rennes, disant que "de son mariage, il n'est issu qu'une fille nommée [Marie] Adelaide Pantin de la Guerre, [née le 29 octobre 1775] [à Paris en l'an 5 et 6], femme de [Louis Jean François] Pantin de Landemont ... renfermé dans la maison de Charenton pres Paris", et demandant main levée du séquestre apposé sur les métairies du Haut et Bas Tenu [Tanut], prairie et moulin de Teillay, en Saint Sauveur des Landes, dont elle a hérité selon un partage du 3 septembre 1787 passé devant les notaires de Paris. Demande rejetée le 7 germinal an 6 comme présente sur la liste des émigrés (mais des certificats le démentent). Exemplaire rédigé par sa soeur, femme Coniac.
De même, Hyacinthe Genevieve Thierry Prévalaye [née le 26 janvier 1748], femme de Philippe André Pantin de la Guerre, depuis 1774, présente une requête au district de Rennes, disant que "de son mariage, il n'est issu qu'une fille nommée [Marie] Adelaide Pantin de la Guerre, [née le 29 octobre 1775] [à Paris en l'an 5 et 6], femme de [Louis Jean François] Pantin de Landemont ... renfermé dans la maison de Charenton pres Paris", et demandant main levée du séquestre apposé sur les métairies du Haut et Bas Tenu [Tanut], prairie et moulin de Teillay, en Saint Sauveur des Landes, dont elle a hérité selon un partage du 3 septembre 1787 passé devant les notaires de Paris. Demande rejetée le 7 germinal an 6 comme présente sur la liste des émigrés (mais des certificats le démentent). Exemplaire rédigé par sa soeur, femme Coniac.
===Procédures===
Les troubles de la période n'empêchent pas des procédures de suivre leur cours, et en provoquent d'autres. L'inventaire de 1792 est suivi ou accompagné d'événements affectant la seigneurie.
# ''... parlant à Joseph Mahé qui nous a dit etre gardien de la maison, nous lui avons donné lecture de notre commission ... en lui declarant que les Srs Thierry de la Prévalais aîné et cadet, étant tous deux employés dans le Tableau de la Municipalité de Rennes comme emigrés, ou du moins comme n'ayant pas de residence actuelle dans l'etendue du département, notre devoir est de rapporter l'etat sommaire de leur mobilier ...''
# ''Sommé de nous déclarer ce que sont devenus la batterie de cuisine, les dedans de lits et l'argenterie qui devaient naturellement se trouver dans cette maison n'agueres occupée ; a repondu qu'à la mort de M. Thierry pere, tous les meubles et effets de la maison ont été venus ; que ceux qui la garnissent actuellement sont neufs et ont été achetés par l'ainé qui, lorsqu'il est venu passer quelque temps à sa terre, a été obligé d'emprunter une batterie de cuisine et des dedans de lits qui ont été rendus ; qu'à l'égard de l'argenterie, il l'emporte toujours avec lui partout où il va fixer sa residence.''
# Le 14 octobre [[1793]], le calice avec sa paterne, et autres effets de culte, le fusil à deux coups, la cloche du clocher de la chapelle, etc. sont saisis. Début an 2, 44 moutons et deux brebis sont vendus aux enchères ''vu l'impossibilité où se trouvaient les bouchers de faire l'approvisonnement de la ville et des troupes qui y sejournent'' ; à raison de 25 livres chaque, et 12 livres les brebis. Dans l'inventaire, il était question de ''trente sept têtes tant de moutons que brebis ["originaires du Bery"] dont huit sont vendus à la Ve. Bigot qui lui en a payé le prix à raison de quatorze livres chaque, prix dont il s'est dessaisi entre les mains de Mr. Mallecot receveur [de la seigneurie].''.
#''Il n'y a que  Prevalaye, ancien officier de dragons, qui soit emigré ; l'officier de marine auquel appartient la terre de la Prevalaye est actuellement detenu à la maison d'arret, dite la Trinité, et ce n'est pas pour cause d'emigration : les creanciers doivent donc se pourvoir directement vers lui.'' (selon une note sans date).
* Les créanciers ne manquent de faire valoir leurs créances, et est tenu un registre des déclarations des créanciers des émigrés :
** 22 novembre 1792, le Citoyen Portier, serrurier à Rennes, se dit créancier des Sieur et Dame de la Prévalais d'une somme de 955 livres, restant de 2008 livres (long et détaillé mémoire dont le 9 avril ''fait et fournit un fairre à répasser du linge'' - 11 livres.).
**Même date : Mathurin Portal, maître menuisier, [[rue de la Mayenne]] : 454 livres restant de 3462 livres. Mémoire dont 512 journées à 1,5 livre entre octobre 1790 et décembre 1791 !
**Jean Jacques Bués, relieur à Rennes : créance de 9 livres pour son travail sur quatre ouvrages.


==Voir aussi==
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