« Seigneurie de la Prévalaye » : différence entre les versions

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==Durant la Révolution==
==Durant la Révolution==
===Inscriptions sur les listes des émigrés===
===Inscriptions sur les listes des émigrés===
Absents du département, le seigneur de la Prévalaye et ses frères et soeurs voient leurs biens mis sous séquestre, ce qui les oblige à en demander l'annulation, en particulier au motif qu'ils n'ont pas quitté le pays.
Absents du département, le seigneur de la Prévalaye et ses frères et soeurs voient certaines de leurs métairies mises sous séquestre, ce qui les oblige à en demander l'annulation, en particulier au motif qu'ils n'ont pas quitté le pays.


En 1792, Pierre Dimas Thierry demande main-levée du séquestre de la métairie de la Thêlaye près le bourg de Saint Jacques de la Lande et cependant en la paroisse de Chartres, sous le district de Bain, justifiant demeurer à Valenciennes, pays de son épouse, où ils se sont rendus, les médecins pretendant que pour donner plus d'effets aux remedes, il convenait que la malade se fut rendue dans son pays natal. Signé Mallecot. Accordé le 12 novembre 1792, avec retrait de la liste des émigrés. Demande appuyée par sa soeur, femme Coniac. Il est à Avesnes (après Bouchain dans le Nord), d'avril 1792 au 16 juillet 1793 ; à Rennes depuis le 27 août 1793 jusqu'à l'[[an 8]] (floréal).
En 1792, Pierre Dimas Thierry demande main-levée du séquestre de la ''métairie de la Thêlaye près le bourg de Saint Jacques de la Lande et cependant en la paroisse de Chartres'', sous le district de Bain, justifiant demeurer à Valenciennes, pays de son épouse, où ils se sont rendus, les médecins ''pretendant que pour donner plus d'effets aux remedes, il convenait que la malade se fut rendue dans son pays natal'' (pièce signée Mallecot). Cette requête est soutenue par sa soeur, femme Coniac, et une réponse favorable est donnée le 12 novembre 1792, avec retrait de la liste des émigrés, après diverses vérifications et décisions intermédiaires. Il apparaît qu'il est à Avesnes (après Bouchain dans le Nord) d'avril 1792 au 16 juillet 1793 ; à Rennes depuis le 27 août 1793 jusqu'à l'[[an 8]] (floréal).


En floréal [[an 4]], Reine Guillemette Lauglé [Reine Pelagie Piccault, veuve de Joseph Augustin Lauglée de la Guillardiere], femme de Charles Placide Corneille Tierri, [capitaine au régiment cy-devant royal Lorraine, réside à Renne entre octobre 1791 et le 13 janvier 1792], présumé émigré, obtient main-levée du séquestre des deux fermes des Fontaines, en Saint-M'Hervé, qu'elle a hérité de Gilone Seré de la Sibonière en [[1783]].
En floréal [[an 4]], Reine Guillemette Lauglé [Reine Pelagie Piccault, veuve de Joseph Augustin Lauglée de la Guillardiere], femme de Charles Placide Corneille Tierri, [capitaine au régiment cy-devant royal Lorraine, qui réside à Renne entre octobre 1791 et le 13 janvier 1792], présumé émigré, obtient main-levée du séquestre des deux fermes des Fontaines, en Saint-M'Hervé (vers Vitré), dont elle a hérité de Gilone Seré de la Sibonière en [[1783]].


De même, Hyacinthe Genevieve Thierry Prévalaye [née le 26 janvier 1748], femme de Philippe André Pantin de la Guerre, depuis 1774, présente une requête au district de Rennes, disant que "de son mariage, il n'est issu qu'une fille nommée [Marie] Adelaide Pantin de la Guerre, [née le 29 octobre 1775] [à Paris en l'an 5 et 6], femme de [Louis Jean François] Pantin de Landemont ... renfermé dans la maison de Charenton pres Paris", et demandant main levée du séquestre apposé sur les métairies du Haut et Bas Tenu [Tanut], prairie et moulin de Teillay, en Saint Sauveur des Landes, dont elle a hérité selon un partage du 3 septembre 1787 passé devant les notaires de Paris. Demande rejetée le 7 germinal an 6 comme présente sur la liste des émigrés (mais des certificats le démentent). Exemplaire rédigé par sa soeur, femme Coniac.
De même, Hyacinthe Genevieve Thierry Prévalaye [née le 26 janvier 1748], femme de Philippe André Pantin de la Guerre, depuis 1774, présente une requête au district de Rennes, disant que "de son mariage, il n'est issu qu'une fille nommée [Marie] Adelaide Pantin de la Guerre, [née le 29 octobre 1775] [étant à Paris en l'an 5 et 6], femme de [Louis Jean François] Pantin de Landemont ... renfermé dans la maison de Charenton pres Paris", et demandant main levée du séquestre apposé sur les métairies du Haut et Bas Tenu [Tanut], prairie et moulin de Teillay, en Saint Sauveur des Landes, dont elle a hérité selon un partage du 3 septembre 1787 passé devant les notaires de Paris. Demande rejetée le 7 germinal [[an 6]] comme présente sur la liste des émigrés (mais des certificats le démentent). Exemplaire rédigé par sa soeur, femme Coniac.


===Procédures===
===Procédures===
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