« Septembre 1914 à Rennes » : différence entre les versions

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Un "dernier avis" est publié à l'attention des "exploiteurs", hôteliers, logeurs en garni ou particuliers qui exagèrent leurs hausses de prix. Le dimanche 13, de nombreux blessés sont au [[Parc du Thabor|Thabor]] et s'y reposent mais on leur rappelle que l'occupation des chaises est payante et un père de famille ayant offert ses tickets à des blessés, on lui rappelle que les tickets sont personnels et ne peuvent être cédés. Le 15 le journal titre " De Nancy aux Vosges il n'y a plus d'Allemands en France " et observe que le trafic de réfugiés a cessé en gare de Rennes.
Un "dernier avis" est publié à l'attention des "exploiteurs", hôteliers, logeurs en garni ou particuliers qui exagèrent leurs hausses de prix. Le dimanche 13, de nombreux blessés sont au [[Parc du Thabor|Thabor]] et s'y reposent mais on leur rappelle que l'occupation des chaises est payante et un père de famille ayant offert ses tickets à des blessés, on lui rappelle que les tickets sont personnels et ne peuvent être cédés. Le 15 le journal titre " De Nancy aux Vosges il n'y a plus d'Allemands en France " et observe que le trafic de réfugiés a cessé en gare de Rennes.
 
[[Fichier:L_attente_touche_a_sa_fin.jpeg|250px|left|thumb|carte postale de 1914 : grâce au "pioupiou" on avance que "l'attente touche à sa fin" pour l'Alsacienne et la Lorraine, mais les poilus en bleu horizon batailleront 4 ans avant d'en voir la fin - s'ils sont encore en vie]]


le 15 près de 200 prisonniers allemands sont passés en gare de Rennes et des cavaliers ramenant des chevaux fatigués narrent la capture de 600 soldats allemands ivres. Chaque jour des Rennais attendent l'affichage des dépêches [[rue du Pré Botté]]. Le journal a du mal à satisfaire les demandes de carte des opérations de guerre. Il publie les listes d'officiers tués au front et de blessés hospitalisés. Le 19 un train de prisonniers allemands dans des wagons à bestiaux "bouclés à double tour" est passé à destination du camp de Coëtquidan.
le 15 près de 200 prisonniers allemands sont passés en gare de Rennes et des cavaliers ramenant des chevaux fatigués narrent la capture de 600 soldats allemands ivres. Chaque jour des Rennais attendent l'affichage des dépêches [[rue du Pré Botté]]. Le journal a du mal à satisfaire les demandes de carte des opérations de guerre. Il publie les listes d'officiers tués au front et de blessés hospitalisés. Le 19 un train de prisonniers allemands dans des wagons à bestiaux "bouclés à double tour" est passé à destination du camp de Coëtquidan.
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