« Square Anne-Marie Tanguy » : différence entre les versions

lien interne
Aucun résumé des modifications
(lien interne)
Ligne 13 : Ligne 13 :
Lors de la Seconde Guerre Mondiale, Anne-Marie Tanguy fait preuve de grandes qualités patriotiques. Dès l'exode de 1940, elle abrite des Juifs belges et hollandais dans son hôtel du Cheval d'Or. De plus, aidée de sa fille Paulette, elle va accueillir de nombreux aviateurs alliés et les aider à regagner l'Angleterre.
Lors de la Seconde Guerre Mondiale, Anne-Marie Tanguy fait preuve de grandes qualités patriotiques. Dès l'exode de 1940, elle abrite des Juifs belges et hollandais dans son hôtel du Cheval d'Or. De plus, aidée de sa fille Paulette, elle va accueillir de nombreux aviateurs alliés et les aider à regagner l'Angleterre.


Ayant répondu dès juin 1940 à l'appel du Général De Gaulle, Anne-Marie Tanguy s'engage dans la clandestinité. Lorsque les Allemands viennent dans son établissement elle se transforme en espionne et transmet de nombreux renseignements au réseau de résistance Bordeaux-Loupiac auquel elle appartient, créé par [[Jean-Claude Camors]]. Elle va même jusqu'à organiser des réunions à l'hôtel, occupé par les Allemands.  
Ayant répondu dès juin 1940 à l'appel du Général De Gaulle, Anne-Marie Tanguy s'engage dans la clandestinité. Lorsque les Allemands viennent dans son établissement elle se transforme en espionne et transmet de nombreux renseignements au réseau de résistance Bordeaux-Loupiac auquel elle appartient, créé par Jean-Claude Camors <ref> [[ rue Jean-Claude Camors]]</ref>. Elle va même jusqu'à organiser des réunions à l'hôtel, occupé par les Allemands.  


Dénoncée le 20 avril 1944, elle est arrêtée en même temps que sa fille et est internée à la [[prison Jacques-Cartier]]. Elles sont alors déportées toutes les deux à Ravensbruck, dans la nuit du 2 au 3 août 1944, alors que Rennes est libérée le 4. Elles en revinrent le 17 avril 1945.
Dénoncée le 20 avril 1944, elle est arrêtée en même temps que sa fille et est internée à la [[prison Jacques-Cartier]]. Elles sont alors déportées toutes les deux à Ravensbruck, dans la nuit du 2 au 3 août 1944, alors que Rennes est libérée le 4. Elles en revinrent le 17 avril 1945.
24 194

modifications