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Le '''square Antoine Jagu''' a été dénommé par délibération du conseil municipal du 26 septembre 1969. Il est situé dans quartier 1 : Centre, bordé par l'[[Ille]] au nord, à l'angle du [[boulevard de Chézy]] à l'ouest et de la [[rue Jules Guesde]] au sud.
Le '''square Antoine Jagu''' a été dénommé par délibération du conseil municipal du 26 septembre 1969. Il est situé dans quartier 1 : Centre, bordé par l'[[Ille]] au nord, à l'angle du [[boulevard de Chézy]] à l'ouest et de la [[rue Jules Guesde]] au sud.


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'''Résistant'''  
'''Résistant'''  
( 17 juillet 1898, Rennes - 26 mars 1967, Rennes)
(17 juillet 1898, Rennes - 26 mars 1967, Rennes)


Lors de la guerre 1914-1918, Antoine, Mathurin, Marie Jagu alors qu'il n'a pas encore 20 ans, il est mobilisé au mois d'avril 1917, au 41eme Régiment d'Infanterie avant d'être affecté au 142eme R.I.. Il participe aux combats de Champagne durant lesquels il est blessé ; on lui décerne alors une citation et une Croix de Guerre. Démobilisé avec le grade de sergent, il décide de fonder un foyer et s'installe à Rennes où il exerce la profession de représentant en cuir et chaussures. Antoine est ailier gauche dans l'équipe de football des Cadets de Bretagne.
Lors de la guerre 1914-1918, Antoine, Mathurin, Marie Jagu alors qu'il n'a pas encore 20 ans, il est mobilisé au mois d'avril 1917, au 41eme Régiment d'Infanterie avant d'être affecté au 142eme R.I.. Il participe aux combats de Champagne durant lesquels il est blessé ; on lui décerne alors une citation et une Croix de Guerre. Démobilisé avec le grade de sergent, il décide de fonder un foyer et s'installe à Rennes où il exerce la profession de représentant en cuir et chaussures. Antoine est ailier gauche dans l'équipe de football des Cadets de Bretagne.
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Antoine Jagu apporte son aide aux patriotes poursuivis et aux réfractaires au STO. (Service du Travail Obligatoire),<ref>[[Le S.T.O. pour des Rennais]]</ref> en leur procurant de fausses cartes d'identité. Nommé responsable de secteur, il participe à l'organisation de groupes armés et diffuse "Le Pays Gallo", organe de presse clandestin, assure le transport de matériel à destination des groupes et transmet des renseignements sur l'activité des unités allemandes stationnées à Rennes à son supérieur. Il prend une part active à l'organisation des réseaux d'évasion des aviateurs alliés abattus sur le sol Français.
Antoine Jagu apporte son aide aux patriotes poursuivis et aux réfractaires au STO. (Service du Travail Obligatoire),<ref>[[Le S.T.O. pour des Rennais]]</ref> en leur procurant de fausses cartes d'identité. Nommé responsable de secteur, il participe à l'organisation de groupes armés et diffuse "Le Pays Gallo", organe de presse clandestin, assure le transport de matériel à destination des groupes et transmet des renseignements sur l'activité des unités allemandes stationnées à Rennes à son supérieur. Il prend une part active à l'organisation des réseaux d'évasion des aviateurs alliés abattus sur le sol Français.


Recherché par la Gestapo,<ref>[[ Un membre du Bezen Perrot reconnu à Paris par une Rennaise]]</ref> il s'éloigne du département au début de l'année 1944 et gagne un maquis de Sologne dans le Loir-et-Cher. Là, il participe activement à la lutte contre l'occupant. Promu chef de groupe, à la Libération, il fait à lui seul 5 prisonniers allemands.
Recherché par la Gestapo<ref>[[Un membre du Bezen Perrot reconnu à Paris par une Rennaise]]</ref>, il s'éloigne du département au début de l'année 1944 et gagne un maquis de Sologne dans le Loir-et-Cher. Là, il participe activement à la lutte contre l'occupant. Promu chef de groupe, à la Libération, il fait à lui seul 5 prisonniers allemands.


En octobre 1944, il revient à Rennes où il devient conseiller municipal et reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39/45. Il reprend son activité professionnelle et devient membre du Comité national du Groupement National des Réfractaires et Maquisards, Président du comité d'Ille-et-Vilaine, administrateur de l'U.F.A.C. d'Ille-et-Vilaine et Membre du Comité de Coordination des Mouvements de la Résistance.
En octobre 1944, il revient à Rennes où il devient conseiller municipal et reçoit la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 39/45. Il reprend son activité professionnelle et devient membre du Comité national du Groupement National des Réfractaires et Maquisards, Président du comité d'Ille-et-Vilaine, administrateur de l'U.F.A.C. d'Ille-et-Vilaine et Membre du Comité de Coordination des Mouvements de la Résistance.
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