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== Joseph Loth ==  
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linguiste et historien spécialisé dans les langues celtiques, notamment le breton
linguiste, anthropologue et historien spécialisé dans les langues celtiques, notamment le breton


(27 décembre 1847, Guémené-sur-Scorff - 1er avril 1934, Paris)
(27 décembre 1847, Guémené-sur-Scorff - 1er avril 1934, Paris)


Après ses études à Sainte-Anne-d'Auray, il enseigne à Pontivy, Quimper et Saumur, puis à Paris après la guerre de 1870. Il étudie les langues celtiques et il est nommé en 1883 à la faculté des lettres de Rennes, où il les enseigne. La même année, il fonde les ''Annales de Bretagne'', revue où il publie de nombreux textes et qu'il dirige jusqu'en 1910. Nommé professeur au Collège de France, il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1919.
Après ses études à Sainte-Anne-d'Auray, il est entre 1867 et 1869 maître-auxiliaire au [[lycée Émile Zola|Lycée de Rennes]]<ref>Le Roux Pierre. Nécrologie de M. Joseph Loth. In: Annales de Bretagne. Tome 41, numéro 1-2, 1934. pp. 2-6.</ref> et enseigne à Pontivy, Quimper et Saumur, puis à Paris après la guerre de 1870. Il étudie les langues celtiques et il est nommé en 1884 à la faculté des lettres de Rennes, où il les enseigne. La même année, il fonde les ''Annales de Bretagne'', revue où il publie de nombreux textes et qu'il dirige jusqu'en 1910. Il devient professeur de langues et institutions grecques en 1889, tout en restant chargé d'un cours complémentaire de celtique. En 1903 est créée une chaire de celtique à la Faculté des Lettres. Georges Dottin<ref>[[rue Georges Dottin]]</ref> en devient le titulaire, et Joseph Loth, pour des raisons budgétaires, reste titulaire de la chaire de grec. En réalité Georges Dottin assure l'enseignement du grec, et Joseph Loth celui du celtique. Nommé doyen par ses collègues en 1890, il occupa cette fonction pendant vingt ans jusqu'à son départ pour le Collège de France à Paris où il est nommé professeur. Loth est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1919.


Joseph Loth a publié de nombreux textes dans la ''Revue celtique'' et traduit en français des textes d'autres langues celtiques. Contrairement à beaucoup, il prônait l'étude des dialectes.
Joseph Loth a publié de nombreux textes dans la ''Revue celtique'' et traduit en français des textes d'autres langues celtiques. Contrairement à beaucoup, il prônait l'étude des dialectes.


Joseph Loth succèda à [[Henri d'Arbois de Jubainville]] à la tête de la ''Revue Celtique'' avec, comme directeurs-adjoints [[Georges Dottin]]<ref>[[rue Georges Dottin]]</ref>, [[Émile Ernault]] et [[Joseph Vendryes]], titulaire de la chaire de langues et littératures celtiques à l'École pratique des hautes études. On trouve un rappel de ses travaux sur la toponymie en Bretagne dans le terme la "ligne Loth", utilisé pour indiquer la limite est au-delà de laquelle on ne trouve pas de noms de lieux ayant comme origine la langue bretonne.
Joseph Loth succèda à [[Henri d'Arbois de Jubainville]] à la tête de la ''Revue Celtique'' avec, comme directeurs-adjoints Georges Dottin, [[Émile Ernault]] et [[Joseph Vendryes]], titulaire de la chaire de langues et littératures celtiques à l'École pratique des hautes études. On trouve un rappel de ses travaux sur la toponymie en Bretagne dans le terme la "ligne Loth", utilisé pour indiquer la limite est au-delà de laquelle on ne trouve pas de noms de lieux ayant comme origine la langue bretonne.
 
Son fils Arthur William Loth fut un brillant attaquant du Stade Rennais entre 1905 et 1911 et connut la popularité en étant à l'origine en 1920 d'un système de navigation pour l'aviation qui porte son nom.


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==
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