« Tribulations d'une jeune Rennaise début août 1944 » : différence entre les versions

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En août 1944, j’avais 12 ans. Le jour où j’ai entendu tomber les premiers obus,  <ref> mardi  1er août 1944 </ref> je venais de rendre visite à ma sœur de 14 ans hospitalisée [[ rue Saint-Louis]] <ref> la rue Saint-Louis donnait sur l’arrière de l’hôpital militaire Ambroise Paré, accessible aux civils, l’Hôtel-Dieu étant réservé à l’occupant allemand </ref> J’avais acheté des pommes-de-terre dans une petite épicerie de la [[rue Saint-Malo]] car nous avions eu connaissance d’un arrivage. J’arrivais au rond-point de l’[[Hôtel-Dieu]] et de la [[rue Lesage]] lorsque j’ai entendu des bruits inquiétants dont j’ignorais la provenance et de quoi il s’agissait. Je suis entrée m’abriter pendant un certain temps dans un grand immeuble rue Lesage qui disposait d’une grande cave. <ref> n°  3, rue Lesage</ref>.
En août 1944, j’avais 12 ans. Le jour où j’ai entendu tomber les premiers obus,  <ref> mardi  1er août 1944 </ref> je venais de rendre visite à ma sœur de 14 ans hospitalisée [[ rue Saint-Louis]] <ref> la rue Saint-Louis donnait sur l’arrière de l’[[hôpital militaire]] Ambroise Paré, accessible aux civils, l’Hôtel-Dieu étant réservé à l’occupant allemand </ref> J’avais acheté des pommes-de-terre dans une petite épicerie de la [[rue Saint-Malo]] car nous avions eu connaissance d’un arrivage. J’arrivais au rond-point de l’[[Hôtel-Dieu]] et de la [[rue Lesage]] lorsque j’ai entendu des bruits inquiétants dont j’ignorais la provenance et de quoi il s’agissait. Je suis entrée m’abriter pendant un certain temps dans un grand immeuble rue Lesage qui disposait d’une grande cave. <ref> n°  3, rue Lesage</ref>.
Une dame m’a demandé où j’habitais. Nous logions chez ma tante [[rue de Trégain]]  où, à l’époque il n’y avait que 8 maisons de chaque côté de la rue qui aboutissait dans des champs.<ref> La rue aboutissait au chemin rural 42 (guide itinéraire de Rennes -1942)</ref> Elle m’a proposé de garder mon sac de pommes-de-terre pour me permettre de courir plus vite.
Une dame m’a demandé où j’habitais. Nous logions chez ma tante [[rue de Trégain]]  où, à l’époque il n’y avait que 8 maisons de chaque côté de la rue qui aboutissait dans des champs.<ref> La rue aboutissait au chemin rural 42 (guide itinéraire de Rennes -1942)</ref> Elle m’a proposé de garder mon sac de pommes-de-terre pour me permettre de courir plus vite.
En cours de route, les bruits devenaient de plus en plus assourdissants, j’ai vu qu’un éclat d’obus était tombé sur les rails du tramway. Une personne à l’entrée d’un couloir m’a dit de me mettre à l’abri. J’arrivais enfin à la maison où mes parents étaient rentrés du travail. Mon père qui travaillait chez Jean et Beuchère livrait chez des commerçants avec sa jument des marchandises qu’il chargeait à la gare. Ma mère était mécanicienne dans un atelier de couture.
En cours de route, les bruits devenaient de plus en plus assourdissants, j’ai vu qu’un éclat d’obus était tombé sur les rails du tramway. Une personne à l’entrée d’un couloir m’a dit de me mettre à l’abri. J’arrivais enfin à la maison où mes parents étaient rentrés du travail. Mon père qui travaillait chez Jean et Beuchère livrait chez des commerçants avec sa jument des marchandises qu’il chargeait à la gare. Ma mère était mécanicienne dans un atelier de couture.
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