« Unité de valorisation énergétique des déchets (Villejean) » : différence entre les versions

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[[Catégorie:Gestion des déchets]]
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L’unité de valorisation énergétique (anciennement usine d'incinération des ordures ménagères) est un équipement de Rennes Métropole, situé dans le quartier de [Villejean] à [Rennes]. Son exploitation est confiée par délégation de service public à la société SOBREC (Véolia).  
L’unité de valorisation énergétique (anciennement usine d'incinération des ordures ménagères) est un équipement de Rennes Métropole, situé dans le quartier de [[Villejean]] à [[Rennes]]. Son exploitation est confiée par délégation de service public à la société SOBREC (Véolia).  


== Construction (1967-1980) ==
== Construction (1967-1980) ==
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Coupe longitudinale de l'usine à sa construction, livret de présentation CNIM, 1969.
Coupe longitudinale de l'usine à sa construction, livret de présentation CNIM, 1969.
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Dans un contexte d’urbanisation, de production de déchets et de pollution grandissantes, une usine d’incinération des ordures ménagères (UIOM) est construite à partir de 1967 dans la nouvelle zone d'urbanisation prioritaire (ZUP) de Villejean-Malifeu. Couplée à une centrale thermique de chauffage urbain au fioul, elle doit alimenter en chauffage et en eau chaude le quartier, l’[université Rennes 2] et le centre hospitalier universitaire (CHU) de [Pontchaillou]. Conçue pour s’intégrer dans l’espace urbain avoisinant, l’usine est dessinée par [Henri Madelain], architecte en chef de la ZUP. L’entreprise Constructions navales et industrielles de la Méditerranée (CNIM) construit l’équipement.  
Dans un contexte d’urbanisation, de production de déchets et de pollution grandissantes, une usine d’incinération des ordures ménagères (UIOM) est construite à partir de 1967 dans la nouvelle zone d'urbanisation prioritaire (ZUP) de Villejean-Malifeu. Couplée à une centrale thermique de chauffage urbain au fioul, elle doit alimenter en chauffage et en eau chaude le quartier, l’[université Rennes 2] et le centre hospitalier universitaire (CHU) de [[Pontchaillou]]. Conçue pour s’intégrer dans l’espace urbain avoisinant, l’usine est dessinée par [[Henri Madelain]], architecte en chef de la ZUP. L’entreprise Constructions navales et industrielles de la Méditerranée (CNIM) construit l’équipement.  


Propriété de la ville de Rennes, l’UIOM est mise en service en septembre 1968. Dès 1976, la saturation est envisagée, notamment en raison des ordures provenant des communes avoisinantes, regroupées en syndicat. Des études sont menées pour choisir entre une extension de l’usine ou la construction d’un second équipement au sud de la ville. Suite à la création, en 1981, du syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères du bassin rennais (SICTOMBR), une réflexion plus large sur l’avenir du traitement des déchets est entreprise à partir de 1985 par la ville, la direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF) et le syndicat. Il s’agit alors de choisir une filière, méthanisation ou incinération, puis une localisation. Ces études ont lieu entre 1987 et 1989. En 1990, le choix de l’incinération est reconduit.
Propriété de la ville de Rennes, l’UIOM est mise en service en septembre 1968. Dès 1976, la saturation est envisagée, notamment en raison des ordures provenant des communes avoisinantes, regroupées en syndicat. Des études sont menées pour choisir entre une extension de l’usine ou la construction d’un second équipement au sud de la ville. Suite à la création, en 1981, du syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères du bassin rennais (SICTOMBR), une réflexion plus large sur l’avenir du traitement des déchets est entreprise à partir de 1985 par la ville, la direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF) et le syndicat. Il s’agit alors de choisir une filière, méthanisation ou incinération, puis une localisation. Ces études ont lieu entre 1987 et 1989. En 1990, le choix de l’incinération est reconduit.
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Pour des raisons financières, l’extension de l’UIOM est préférée à la création d'une nouvelle usine au Blosne. Un 3e four doté d’un système de cogénération permettrait la production d’électricité dont l’excédent serait revendu à Électricité de France (EDF). Le four permettrait également le séchage des boues en provenance de la station d'épuration de Beaurade, mise en service en 1997.  
Pour des raisons financières, l’extension de l’UIOM est préférée à la création d'une nouvelle usine au Blosne. Un 3e four doté d’un système de cogénération permettrait la production d’électricité dont l’excédent serait revendu à Électricité de France (EDF). Le four permettrait également le séchage des boues en provenance de la [[station d'épuration de Beaurade]], mise en service en 1997.  
L’unité de traitement des fumées nécessite une mise en conformité avec l’arrêté ministériel du 25 janvier 1991. Ces travaux sont confiés à ABB Fläkt tandis que CNIM construit le 3e four, l’unité de séchage et de cogénération. Le nouveau design de l’usine est signé de l’architecte Adrien Fainsilber.
L’unité de traitement des fumées nécessite une mise en conformité avec l’arrêté ministériel du 25 janvier 1991. Ces travaux sont confiés à ABB Fläkt tandis que CNIM construit le 3e four, l’unité de séchage et de cogénération. Le nouveau design de l’usine est signé de l’architecte Adrien Fainsilber.


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