« Violette Jacquet-Silberstein » : différence entre les versions

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Cette nouvelle situation apporte quelques petits privilèges. Violette est effarée de voir que ces monstres, capables de tuer de sang-froid un enfant devant sa mère, peuvent pleurer à l'écoute d'un morçeau de musique.
Cette nouvelle situation apporte quelques petits privilèges. Violette est effarée de voir que ces monstres, capables de tuer de sang-froid un enfant devant sa mère, peuvent pleurer à l'écoute d'un morçeau de musique.


Cette situation privilégiée ne l'empêche pas de tomber malade, Violette attrape le typhus. Par deux fois, elle se retrouve devant le médecin bourreau d'Auschwitz, Josef Mengele. La seconde fois, elle est tellement affaiblie qu'au moment de la sélection, elle sait que si elle ne fait pas un effort démesuré, elle est bonne pour la chambre à gaz. Dans un ultime effort, elle se dresse fièrement et échappe de justesse à la sentence. Fin 1944, avec ses camarades survivantes, elle est envoyée au camp de Bergen-Belsen, dans le même groupe que la jeune Anne Frank. Le 15 avril 1945, elle est libérée par les Anglais.
Cette situation privilégiée ne l'empêche pas de tomber malade, elle est en vit malgré tout. '''Le 15 avril 1945, elle est libérée par les Anglais.
 
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De retour à Paris, elle se refait une santé et du violon, elle passe au chant et à la guitare. Elle chante dans les cabarets de la rive gauche, où elle reprend les grands du moment ou interprétant parfois ses propres compositions. Après le mariage et la naissance de deux enfants, c'est le divorce. Elle se rend à Toulon où elle chante dans un cabaret avant d'y ouvrir un restaurant où, de temps à autres, elle se perche sur un tabouret et chante pour les clients. À l'âge de la retraite, elle parcourt la France pour aller témoigner dans les collèges et les lycées. À cette occasion, elle vient plusieurs fois à Rennes. Elle publie en 2005, une autobiographie pour les enfants : ''Les sanglots longs des violons de la mort'' : avoir dix-huit ans à Auschwitz. Une pièce de théâtre est adaptée sur son histoire "Vis au long de la vie". La Compagnie Patrick Cosnet à plusieurs reprises va lui rendre  hommage.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>.
De retour à Paris, elle se refait une santé et du violon, elle passe au chant et à la guitare. Elle chante dans les cabarets de la rive gauche, où elle reprend les grands du moment ou interprétant parfois ses propres compositions. Après le mariage et la naissance de deux enfants, c'est le divorce. Elle se rend à Toulon où elle chante dans un cabaret avant d'y ouvrir un restaurant où, de temps à autres, elle se perche sur un tabouret et chante pour les clients. À l'âge de la retraite, elle parcourt la France pour aller témoigner dans les collèges et les lycées. À cette occasion, elle vient plusieurs fois à Rennes. Elle publie en 2005, une autobiographie pour les enfants : ''Les sanglots longs des violons de la mort'' : avoir dix-huit ans à Auschwitz. Une pièce de théâtre est adaptée sur son histoire "Vis au long de la vie". La Compagnie Patrick Cosnet à plusieurs reprises va lui rendre  hommage.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>.


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