Eugène Richomme

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche


Eugène Richomme

Richhomme.png

Résistant

(10 mars 1925, Rennes - 14 juin 1944, Lignières-la-Doucelle, Mayenne)

Eugène et son grand frère participèrent à de nombreux championnats de boxe, en tant que membres de l'Olympic Ring Rennais. En janvier 1944 Eugène devient résistant, en tant que FTPF (Franc-Tireur et Partisan Français). En mars 1944, il participe au déraillement d'un train sur la ligne Rennes-Saint Brieuc, à hauteur de L'Hermitage détruisant locomotive et 17 wagons. En avril, il fait partie du sabotage d'une ligne hors-tension qui alimente les usines de Rennes et de Saint-Brieuc, participe à l'attaque de la prison de Vitré, libérant 47 résistants, et prend part à un combat contre la milice et les groupes mobiles de réserve, à La Bouëxière, près de Liffré. Le 11 mai, il participe à l'attaque de 4 garages Opel à Fougères, utilisés par les nazis. 34 camions sont détruits ainsi qu'une importante quantité d'essence, d'huile, des moteurs d'avion. Puis c'est l'attaque de la centrale électrique de Saint-Brice-en-Coglès (aujourd'hui Maen Roch), l'attaque à la bombe de la Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme, le 4 juin 1944 à Rennes[1].

Chef de section, le 6 juin, il rejoint une ferme à Lignières-la-Doucelle en Mayenne (aujourd'hui Lignières-Orgères), siège d'un maquis d'une quarantaine d'hommes sous les ordres du Commandant Pétri[2]. Le 13 juin 1944, un camion allemand avec des soldats, des prisonniers et un important matériel de guerre, est en panne à proximité. Les résistants attaquent, au lieu-dit "Le Fougeray". Mais le combat ne se passa pas bien. Des Allemands prirent la fuite et revinrent avec des renforts qui encerclèrent le maquis. Certains parvinrent à s'enfuir et se cacher dans la forêt, d'autres furent traqués dans la ferme qui fut incendiée. Eugène Richomme et 12 camarades furent pris le 14 juin et fusillés aussitôt. Il est inhumé au Cimetière de l'Est, section 19C rang 1 Tombe 1a, et repose depuis 2015 dans le Carré des fusillés[3].

Références