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On trouve aussi quelques membres du bas-clergé, cependant en janvier 1821, [[Charles Mannay]], l’évêque de Rennes doit demander à l’évêque de Quimper de lui envoyer un aumônier brittophone pour la prison de Rennes.
On trouve aussi quelques membres du bas-clergé, cependant en janvier 1821, [[Charles Mannay]], l’évêque de Rennes doit demander à l’évêque de Quimper de lui envoyer un aumônier brittophone pour la prison de Rennes.


La langue bretonne a donc longtemps été parlé par les classes populaires, l’élite parlant le latin puis le français. Cela commencera a s’inverser au XIX<sup>e</sup> siècle. Sous l’effet du romantisme et du panceltisme, les élites intellectuelles rennaises s’intéresse aux langues celtiques. On trouve par exemple, le professeur Joseph Loth qui commence à enseigner le celtique à l’Université de Rennes dès 1883 ou bien l’hôtel particulier ''Ty Nevez Croguen'' (du nom de l’inscription en breton au-dessus de la porte d’entrée, littéralement la ''maison neuve de la coquille'') situé au 5 [[rue du général Maurice Guillaudot]] et construit par et pour [[Frédéric Jobbé-Duval]] en 1880 <ref>Fiche de [http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35022533 ''Ty Nevez Croguen''] sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.</ref>
La langue bretonne a donc longtemps été parlée par les classes populaires, l’élite parlant le latin puis le français. Cela commencera à s’inverser au XIX<sup>e</sup> siècle. Sous l’effet du romantisme et du panceltisme, les élites intellectuelles rennaises s’intéresse aux langues celtiques. On trouve par exemple, le professeur Joseph Loth qui commence à enseigner le celtique à l’Université de Rennes dès 1883 ou bien l’hôtel particulier ''Ty Nevez Croguen'' (du nom de l’inscription en breton au-dessus de la porte d’entrée, littéralement la ''maison neuve de la coquille'') situé au 5 [[rue du général Maurice Guillaudot]] et construit par et pour [[Frédéric Jobbé-Duval]] en 1880 <ref>Fiche de [http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35022533 ''Ty Nevez Croguen''] sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.</ref>


=== De nos jours ===
=== De nos jours ===


Un comité consultatif à l’identité bretonne (CCIB) est créé en septembre 1996. Il rassemble des élus, des représentants associatifs et des personnes qualifiées qui tente de valoriser la culture bretonne à Rennes. Il est présidé par Martial Gabillard, conseiller municipal délégué aux cultures bretonnes. Lena Louarn, vice-président et Michel Génin en sont membres. Il est à l’origine de nombreuses actions comme le festival Yaouank et de la signalisation bilingue/trilingue.
Un comité consultatif à l’identité bretonne (CCIB) est créé en septembre 1996. Il rassemble des élus, des représentants associatifs et des personnes qualifiées qui tentent de valoriser la culture bretonne à Rennes. Il est présidé par Martial Gabillard, conseiller municipal délégué aux cultures bretonnes. Lena Louarn, actuelle vice-présidente du Conseil régional de Bretagne, et Michel Génin en sont membres. Il est à l’origine de nombreuses actions comme le festival Yaouank et de la signalisation bilingue/trilingue.


Rennes adhère à la charte ''Ya d’ar brezhoneg'' (''Oui au breton'') le 24 janvier 2008. Bruz fait de même le 1<sup>er</sup> octobre 2011.
Rennes adhère à la charte ''Ya d’ar brezhoneg'' (''Oui au breton'') le 24 janvier 2008. [[Bruz]] fait de même le 1<sup>er</sup> octobre 2011.


Paradoxalement de nos jours, Rennes est devenu la ville où l’on trouve le plus de personnes étudiant et enseignant le breton. Il existe une offre parfois insuffisante mais assez complète qui va de la maternelle au cours du soir pour adultes en passant par l’Université, tant dans le public que dans le privé<ref>[http://www.ac-rennes.fr/jahia/Jahia/lang/fr/pid/3070 Enseignement du breton] sur le site de l’Académie de Rennes.</ref>. On trouve ainsi une école Diwan<ref>[http://www.diwan-bro-roazhon.org www.diwan-bro-roazhon.org]</ref>, deux écoles catholiques Dihun (Saint-Michel et Saint-Jean-Bosco<ref>[http://dihun.bro.roazhon.free.fr/ dihun.bro.roazhon.free.fr]</ref>), et trois publiques écoles Div Yezh (Faux-Pont, Liberté et Gantelles-Guy Ropartz<ref>[http://www.divyezh-roazhon.com/ divyezh-roazhon.com]</ref>). L’offre est plus réduite en enseignement secondaire mais on trouve des classes dans la filière publique au [[collège Anne de Bretagne]] et au [[lycée Jean Macé]] ainsi que dans l’enseignement catholique au [[collège Saint-Hélier]].
Paradoxalement de nos jours, Rennes est devenue la ville où l’on trouve le plus de personnes étudiant et enseignant le breton. Il existe une offre parfois insuffisante mais assez complète qui va de la maternelle aux cours du soir pour adultes en passant par l’Université, tant dans le public que dans le privé<ref>[http://www.ac-rennes.fr/jahia/Jahia/lang/fr/pid/3070 Enseignement du breton] sur le site de l’Académie de Rennes.</ref>. On trouve ainsi une école Diwan<ref>[http://www.diwan-bro-roazhon.org www.diwan-bro-roazhon.org]</ref>, deux écoles catholiques Dihun (Saint-Michel et Saint-Jean-Bosco<ref>[http://dihun.bro.roazhon.free.fr/ dihun.bro.roazhon.free.fr]</ref>) et trois publiques écoles Div Yezh (Faux-Pont, Liberté et Gantelles-Guy Ropartz<ref>[http://www.divyezh-roazhon.com/ divyezh-roazhon.com]</ref>). L’offre est plus réduite en enseignement secondaire mais on trouve des classes dans la filière publique au [[collège Anne de Bretagne]] et au [[lycée Jean Macé]] ainsi que dans l’enseignement catholique au [[collège Saint-Hélier]].


== Références ==
== Références ==
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