« Avenue Doyen Collas » : différence entre les versions

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En 1939, il succède à Armand Rébillon comme doyen de la Faculté des Lettres, charge qui ne tarde pas à se transformer, sous l'Occupation, en une lourde responsabilité, tant du fait des empiétements croissants de l'autorité militaire occupante sur les locaux universitaires que de l'administration vichyste, qui suspecte les opinions de certains enseignants de la faculté et face à laquelle G. Collas n'hésite pas à afficher ses convictions gaullistes. En 1942, atteint par la limite d'âge, il ne quitta pas la faculté.
En 1939, il succède à Armand Rébillon comme doyen de la Faculté des Lettres, charge qui ne tarde pas à se transformer, sous l'Occupation, en une lourde responsabilité, tant du fait des empiétements croissants de l'autorité militaire occupante sur les locaux universitaires que de l'administration vichyste, qui suspecte les opinions de certains enseignants de la faculté et face à laquelle G. Collas n'hésite pas à afficher ses convictions gaullistes. En 1942, atteint par la limite d'âge, il ne quitta pas la faculté.


Ses recherches, poursuivies longtemps après sa retraite, ont été presque entièrement consacrées à Chateaubriand, dont il est devenu un des principaux spécialistes. A ce titre, il a pris une part active à l'édition des ''Mémoires d'Outre-Tombe'' dans la collection de la Pleïade; on lui doit également une biographie, ''René-Auguste de Chateaubriand, comte de Combourg (1718-1786)'', d'après des documents inédits <ref>On peut retrouver une recension de ses publications, dressée par Charles Foulon dans les Annales de Bretagne, par http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/abpo_0003-391x_1962_num_69_2_215</ref>. Sa carrière simple et droite fut récompensée par une croix de chevalier de la Légion d'Honneur, suivie en 1960 par la cravate de commandeur des Palmes Académiques.
Ses recherches, poursuivies longtemps après sa retraite, ont été presque entièrement consacrées à Chateaubriand, dont il est devenu un des principaux spécialistes. A ce titre, il a pris une part active à l'édition des ''Mémoires d'Outre-Tombe'' dans la collection de la Pleïade; on lui doit également une biographie, ''René-Auguste de Chateaubriand, comte de Combourg (1718-1786)'', d'après des documents inédits <ref>On peut retrouver une recension de ses publications, dressée par Charles Foulon dans les Annales de Bretagne, par http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/abpo_0003-391x_1962_num_69_2_2156</ref>. Sa carrière simple et droite fut récompensée par une croix de chevalier de la Légion d'Honneur, suivie en 1960 par la cravate de commandeur des Palmes Académiques.


Le 27 Janvier 1962, quelques heures après son passage à la Bibliothèque universitaire, comme chaque jour d'ailleurs, il fit une chute malencontreuse dans son appartement. Il dut s'aliter sans que son état parût inspirer de véritables inquiétudes. A la fin de l'après-midi, il s'éteignit doucement.
Le 27 Janvier 1962, quelques heures après son passage à la Bibliothèque universitaire, comme chaque jour d'ailleurs, il fit une chute malencontreuse dans son appartement. Il dut s'aliter sans que son état parût inspirer de véritables inquiétudes. A la fin de l'après-midi, il s'éteignit doucement.
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