« Chronique vezinoise sous l'occupation n°11 » : différence entre les versions

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Il est possible que le compositeur du texte de cette chanson se soit inspiré de l'interdiction des bals publics sous l'occupation, c’est une supposition bien entendu !  
Il est possible que le compositeur du texte de cette chanson se soit inspiré de l'interdiction des bals publics sous l'occupation, c’est une supposition bien entendu !  


A Vezin-le-Coquet, qui n’est pas Montparnasse, on reconnaît là, l’évocation de ce qui se passe, notamment dans  ''la Grange à Pierre  Fourché''. Vous savez ! cette grange, si populaire aux yeux des Vezinois. Elle se tient dans le bas du bourg, à gauche, quand on amorce  la route du Rheu, tout à proximité du café PécoiL/Saunier. Elle est demeurée là, jusqu'en 2011, présente, sans égratignure, remplie de souvenirs joyeux. Elle a pris un peu de rides et quelques marques de vieillesse, bien sûr, comme nous tous les anciens. Elle a tenu à conserver sa place tant qu’elle en a eu le courage, narguant les nouvelles constructions qui la cernaient de toute part. Même si elle paraissait faire tache dans le paysage, elle  tenait bon. On dit que la nuit, quand on collait l’oreille à l'une de ses parois, on pouvait entendre  encore les échos des musiques que l’homme-orchestre jouait, à l'époque de l’Occupation. Après beaucoup de tractations, de discussions  elle a fini par céder. Elle s’en est allée récemment, si fragile qu’elle était devenue, écrasée par le béton. Elle emporte avec elle des airs, des chansons, jadis si souvent fredonnés et aussi de nombreux souvenirs heureux que procuraient de biens simples et saines distractions, pourtant alors défendues par un Maréchal.
A Vezin-le-Coquet, qui n’est pas Montparnasse, on reconnaît là, l’évocation de ce qui se passe, notamment dans  ''la Grange à Pierre  Fourché''. Vous savez ! cette grange, si populaire aux yeux des Vezinois. Elle se tient dans le bas du bourg, à gauche, quand on amorce  la route du Rheu, tout à proximité du café PécoiL/Saunier. Elle est demeurée là, jusqu'en 2011, présente, sans égratignure, remplie de souvenirs joyeux. Elle a pris un peu de rides et quelques marques de vieillesse, bien sûr, comme nous tous les anciens. Elle a tenu à conserver sa place tant qu’elle en a eu le courage, narguant les nouvelles constructions qui la cernaient de toute part. Même si elle paraissait faire tache dans le paysage, elle  tenait bon. On dit que la nuit, quand on collait l’oreille contre  l'une de ses parois, on pouvait entendre  encore les échos des musiques que l’homme-orchestre jouait, à l'époque de l’Occupation. Après beaucoup de tractations, de discussions  elle a fini par céder. Elle s’en est allée récemment, si fragile qu’elle était devenue, écrasée par le béton. Elle emporte avec elle des airs, des chansons, jadis si souvent fredonnés et aussi de nombreux souvenirs heureux que procuraient de biens simples et saines distractions, pourtant alors défendues par un Maréchal.




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