« Initiatives locales publiques et privées autour de l'État civil et la généalogie » : différence entre les versions

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==Années 1990==
==Années 1990==
Dans cette décennie qui verra la destruction du [[Parlement de Bretagne]] en [[1994]] et sa restauration, la notion de patrimoine connaît un fort développement <ref>''Reconnaître les sauveteurs du patrimoine'', éditorial de [[François Régis Hutin]], Ouest-France Samedi-dimanche 16-17 août 1997 (NB : ce bref texte n'évoque aucunement le patrimoine écrit).</ref>, dans ses différentes déclinaisons et dans ses divers modes de mise en valeur et protection : les archives et l'état civil participent de ce mouvement, et symptomatiquement, pendant que leur déplacement est programmé, les Archives départementales atteignent régulièrement, rue Jules Ferry, un niveau de ''sur-fréquentation''<ref>'''La sur-fréquentation des Archives contrarie le travail des étudiants''' constate [[Yves Fréville]] selon l'article de Ouest-France du mardi 11 février 1997 consacré au choix du site du futur bâtiment des Archives d'Ille-et-Vilaine. Par ailleurs, une vue de la salle de lecture au 7e étage est publiée en annonce de l'article proprement dit dans l'édition du mardi 18 novembre 1998, le choix de Beauregard est alors arrêté.</ref>, tandis que de son côté l'''Institut régional du patrimoine'' envisage une mutation à la fin de cette décennie de déploiement continu <ref>Source : Ouest-France, bref article du 9 juillet 1998.</ref>. A un pas plus tranquille, la démographie historique connait une certaine expansion et exerce un attrait sur des étudiants en maîtrise d'histoire qui s'attachent au dépouillement de collections de registres, au moyen de fichiers traditionnels, pour aboutir à une monographie communale.
Dans cette décennie qui verra la destruction du [[Parlement de Bretagne]] en [[1994]] et sa restauration, la notion de patrimoine connaît un fort développement <ref>Deux exemples de la ''vogue'' du patrimoine : ''Patrimoine : l'émoi et moi et moi - Début du nouveau cours public de l'Université Rennes 2'', article Ouest-France du 19 novembre 1996, ou ''Reconnaître les sauveteurs du patrimoine'', éditorial de [[François Régis Hutin]], Ouest-France Samedi-dimanche 16-17 août 1997 (NB : ce bref texte n'évoque aucunement le patrimoine écrit).</ref>, dans ses différentes déclinaisons et dans ses divers modes de mise en valeur et protection : les archives et l'état civil participent de ce mouvement, et symptomatiquement, pendant que leur déplacement est programmé, les Archives départementales atteignent régulièrement, rue Jules Ferry, un niveau de ''sur-fréquentation''<ref>'''La sur-fréquentation des Archives contrarie le travail des étudiants''' constate [[Yves Fréville]] selon l'article de Ouest-France du mardi 11 février 1997 consacré au choix du site du futur bâtiment des Archives d'Ille-et-Vilaine. Par ailleurs, une vue de la salle de lecture au 7e étage est publiée en annonce de l'article proprement dit dans l'édition du mardi 18 novembre 1998, le choix de Beauregard est alors arrêté.</ref>, tandis que de son côté l'''Institut régional du patrimoine'' envisage une mutation à la fin de cette décennie de déploiement continu <ref>Source : Ouest-France, bref article du 9 juillet 1998.</ref>. A un pas plus tranquille, la démographie historique connait une certaine expansion et exerce un attrait sur des étudiants en maîtrise d'histoire qui s'attachent au dépouillement de collections de registres, au moyen de fichiers traditionnels, pour aboutir à une monographie communale.
* Les Archives départementales poursuivent leur programme d'aide aux communes désirant être assistées dans la mise en ordre de leurs archives. Un grand nombre d'inventaires de ces archives matérialise ces opérations ; ils sont bien sûr consultables aux Archives départementales, maintenant dans le quartier Beauregard.
* Les Archives départementales poursuivent leur programme d'aide aux communes désirant être assistées dans la mise en ordre de leurs archives. Un grand nombre d'inventaires de ces archives matérialise ces opérations ; ils sont bien sûr consultables aux Archives départementales, maintenant dans le quartier Beauregard.
* En [[1991]], Hervé Tigier, maintenant assisté d'ordinateurs (saisie aux Archives ; traitement et mise en page), peut accroître son effort et réalise notamment la ''Table des mariages de Rennes de [[1793]] à [[1892]]'' recensant en 350 pages plus de 37000 mariages <ref>Ces 37000 mariages correspondent aux huit bobines de microfilms des tables décennales habituelles ; les mariages étant, eux, répartis sur trente bobines. </ref>: soit l'un des douze volumes qu'il produit en l'espace de trois années et qui, avec plus de 370 000 actes de mariage, couvrent l'ensemble du département. Ces tables ont été diffusées par le Cercle Généalogique d'Ille-et-Vilaine, en livres puis sur Internet. Avec la réussite de cette initiative - même si les nouveaux généalogistes regrettent l'absence de filiations - l'ensemble des mariages du département au moins entre 1710 et 1875 est indexé <ref>L'indexation de tous les mariages d'Ille-et-Vilaine de [[1710]] à [[1875]] est annoncé dans la revue nationale ''Généalogie Magazine'' de décembre 1993 (n° 122, page 10). La possibilité de consulter les tables des mariages du département entre 1710 et 1875 est notamment mise en avant dans la notice du cercle généalogique dans le supplément [[Ouest-France]] ''ABC de la rentrée'' de [[1996]].</ref> ; ces dates étant à repousser dans le temps suite au travail complémentaire des autres ''dépouilleurs'' de registres.
* En [[1991]], Hervé Tigier, maintenant assisté d'ordinateurs (saisie aux Archives ; traitement et mise en page), peut accroître son effort et réalise notamment la ''Table des mariages de Rennes de [[1793]] à [[1892]]'' recensant en 350 pages plus de 37000 mariages <ref>Ces 37000 mariages correspondent aux huit bobines de microfilms des tables décennales habituelles ; les mariages étant, eux, répartis sur trente bobines. </ref>: soit l'un des douze volumes qu'il produit en l'espace de trois années et qui, avec plus de 370 000 actes de mariage, couvrent l'ensemble du département. Ces tables ont été diffusées par le Cercle Généalogique d'Ille-et-Vilaine, en livres puis sur Internet. Avec la réussite de cette initiative - même si les nouveaux généalogistes regrettent l'absence de filiations - l'ensemble des mariages du département au moins entre 1710 et 1875 est indexé <ref>L'indexation de tous les mariages d'Ille-et-Vilaine de [[1710]] à [[1875]] est annoncé dans la revue nationale ''Généalogie Magazine'' de décembre 1993 (n° 122, page 10). La possibilité de consulter les tables des mariages du département entre 1710 et 1875 est notamment mise en avant dans la notice du cercle généalogique dans le supplément [[Ouest-France]] ''ABC de la rentrée'' de [[1996]].</ref> ; ces dates étant à repousser dans le temps suite au travail complémentaire des autres ''dépouilleurs'' de registres.
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