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des conditions de vie dramatiques que subissait le peuple. <ref>''Histoire des hôpitaux de Rennes'', professeur J-C. Sournia. BIU Santé</ref>. | des conditions de vie dramatiques que subissait le peuple. <ref>''Histoire des hôpitaux de Rennes'', professeur J-C. Sournia. BIU Santé</ref>. | ||
Les sœurs traversèrent la bourrasque de la Révolution d’abord avec des interdits, des perquisitions pour être enfin incarcérées, après avoir formé des personnes, dans les différentes prisons de la ville. En [[1805]] | Les sœurs traversèrent la bourrasque de la Révolution d’abord avec des interdits, des perquisitions pour être enfin incarcérées, après avoir formé des personnes, dans les différentes prisons de la ville. | ||
Pendant l'époque révolutionnaire, sous la direction de la femme de Nicolas Collet <ref> [[Carrier à Rennes]]</ref> fut ouverte une salle de | |||
gésine car jusqu'alors les femmes enceintes de plus de sept mois n'étaient pas admises à l'Hôtel-Dieu, et les filles-mères ne bénéficiaient | |||
d'aucun secours ni d'aucune pitié du public et des congrégations religieuses. | |||
La ville n'établit cette salle d'accouchement pour les filles non mariées que | |||
contrainte et forcée et obtint d'ailleurs de la fermer dès 1796, car les | |||
fonds que l'Etat avait promis n'avaient pas été versés, et aussi parce que | |||
l'opinion supportait mal ce « repaire de débauche », cette « pension gratuite | |||
pour prostituées ».<ref> ''Histoire des hôpitaux de Rennes'', par le professeur J.- C. Sournia. BIU Santé - 1969</ref> | |||
En [[1805]] les sœurs reprient leur vie communautaire de prière et de service des pauvres et des malades. | |||
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